- GOD OF WAR c’est toute une histoire, une épopée, une des licences qui a construit la légende Playstation. Ce God of War est attendu, pas de Kratos sur PS4 ? enfin il est là et il arrive avec tout un nouvel univers et une nouvelle « famille », sur PS4 PRO HDR 4K , il déconne toujours pas le Kratos, mais c’est pas pour ça que j’ai aimé ce jeu. Depuis Horizon Zero Dawn, je commence à habituer mon oeil à cette réalisation technique presque parfaite. Non ce Kratos a évolué et c’est encore plus jouissif que lorsque j’ai joué à la preview.
God of War
Kratos, mon bon vieux mec psychopathe, mon bon vieux mec énervé, qui étripe l’Olympe. Il m’a manqué. Je le retrouve veillit dans le NORD , le vrai Nord, pas Lille, Midgard. La Scandinavie en gros, le jeu commence doucement, on est loin des épopées dantesques, le jeu pose le ton, ce n’est PAS le Kratos, ni le jeu que tu pensais. Le jeu est d’une modernité et d’une intelligence que j’ai pas vu venir. Le propos de la filiation, de la paternité, est un propos qu’on retrouve dans Uncharted 4 et dans dans une certaine mesure dans Horizon Zero Dawn. Ici, c’est notre héros Kratos, un mec qui a plus de sang sur ses mains, qu’un boucher.
Ce Kratos, veut éduquer son enfant Atreus, il vont entamer un voyage initiatique sous des airs de deuil. Ce n’est pas gai, ce n’est pas non plus dans la rage du spartiate habituel, c’est presque calme. Hélàs, Kratos étant le poissard ultime, son passé semble le rattraper et ça part en cacahuète.
Un best-of Playstation
C’est vraiment l’impression que j’ai eue, et c’est pas une mauvaise chose. Ce jeu veut raconter une jolie histoire mais il veut aussi donner un plaisir certain dans les combats, les anciens GOW sont axés sur un gameplay jouissif, un gameplay un peu dépassé maintenant, ils ont réussi à la rendre moderne tout en gardant l’essence de Kratos. C’est un pari vraiment risqué, l’arbre de compétence et d’armes semblent sans fin, complexe peut-être mais il reste très accessible. On peut finir le jeu en normal sans avoir la meilleure armure du monde.
Bon du coup, quelqu'un a un tips pour rentrer chez moi ? #GodOfWar pic.twitter.com/bpXKJ6IcUK
— Bonne Ambiance (@Praska) April 16, 2018
Des jeux récents, GOW a appris tout ce qu’il y avait à savoir pour raconter une histoire et une écriture de personnage sincères, ce kratos a mon empathie, l’ancien n’avait que ma rage. Atreus grandit, les personnages secondaires sont travaillés. Ils partagent l’aventure de nos couples père/fils à tous les niveaux, ils ne sont pas que des personnages secondaires sans intérêt, ils ont la profondeur des grands jeux .
Le gameplay est varié, l’utilisation d’Atreus en support est une merveilleuse idée. Il apporte une vision stratégique aux combats de Kratos, on se bat aux poings, on lance la hache, Atreus électrifie l’ennemie, on rattrape la hache et on finit au bouclier. C’est fou ! Les combats sont diaboliques, mais la pauvreté du bestiaire est son seul défaut, on se retrouve à buter les mêmes ennemis pendant la grosse quinzaine d’heure. Des variations de couleurs, de pouvoirs mais c’est toujours les mêmes gueules, c’est assez frustrant.
J'ai un peu joué à #GodOfWar.
Le jeu a grandit, il a la force des jeux qui réussissent à suivre les générations de console et de joueur.
Rien que ça c'est déjà un miracle. pic.twitter.com/xuThjDhdXl— Bonne Ambiance (@Praska) April 17, 2018
D’autant plus que l’univers semi-ouvert de Midgard est plein de surprises, plein d’histoires, de quêtes annexes, des services à rendre à des âmes ou des nains. Des dragons à libérer, les quêtes annexes sont cools, j’en ai fait que 2/3 pour finir l’histoire rapidement. Parce que OUI. Oui le lore de God of War, est dense, sublime même. La réinterprétation de la mythologie nordique est captivante, les révélations et rebondissements sont nombreux. On pense comprendre, et boum nouveau détail de la mythologie.