Oui, je vais encore vous faire chier avec mes séries anglaises. Sans parler de Doctor Who, il faut l’avouer qu’il y a masse de petite pépites chez les anglais, Sherlock, Luther ou Downtown Abbey. C’est un style que j’aime beaucoup, très écrit, très pince sans rire et souvent intense. Good Omens, c’est un peu tout ça avec le génie de Neil Gaiman en plus.
Le duo Michael Sheen & David Tennant
Voilà, c’est le duo qu’on attendait pas, et pourtant il fonctionne très bien. Un ange, un démon, deux acteurs hors du commun. Mais avant parlons un peu de la série d’abord. C’est l’histoire de l’apocalypse, de la fin du monde quoi, celle apporté par l’anté-christ, l’enfant de satan.
Notre duo angélico-démoniaque, lui, aimerait bien continuer à vivre avec les humains. Du coup, bah, ils font essayer d’empêcher ça. A tout ça, on rajoute une histoire de sorcière, de cavalier de l’apocalypse, de kraken et j’en passe. Good Omens, c’est bien.
Parce qu’on passe un moment délicieux avec ce duo d’acteur d’exception, un air hautain, des dialogues précis et lyriques, un air so british, une culture de l’absurde assez poussée. Il y a du Monty Python dedans, de la folie des structures « sociales » à l’innocence de la jeunesse. L’absurde divin comme prisme pour raconter une histoire de fin du monde, c’est déjà vu, mais c’est fait avec brio, Neil Gaiman adapte son propre récit et ça se voit. Les dialogues entre les différents camps, me restent en tête. C’est l’art que l’on retrouve l’art de cette série, sa touche divine, c’est drôle et on a envie d’être aussi rigolo que ces personnages.
Notre duo est sublime, le récit les mets au centre de cette fin du monde, mais l’absurdité du récit peut faire perdre le fil. Mais bon, c’est pas si grave, c’est l’idée de cette série. L’image est aussi très léché, agréable, c’est la première fois que j’ai ce sentiment sur une série Amazon.
Disponible sur Amazon Prime