J’adore Ichiban, le héros de « Like a Dragon », ce JRPG moderne ancré dans l’univers de Yakuza. Ichiban est un personnage touchant, un brin maladroit, mais avec un cœur pur et précieux. J’avais déjà été conquis par le premier opus et j’attendais impatiemment la sortie de cette suite. Sans surprise, le jeu s’est révélé être une magnifique continuation, accueillie avec un enthousiasme indéniable.
LIKE A DRAGON
Et je vous l’assure, c’est intense. La quantité de personnages jouables est impressionnante, et vous devrez constamment réfléchir à la meilleure façon de les équiper et de les custom pour les combats. D’autant plus que l’intrigue se déroule à Tokyo et à Hawaï. Il est donc évident que les activités à découvrir sont phénoménales. On se perd dans des quêtes secondaires qui renforcent les liens d’amitié entre les personnages, et c’est précisément cela qui accentue la synergie du groupe en combat, bien plus que l’expérience acquise.
La découverte des différents jobs est tout aussi passionnante, autant avec les nouveaux personnages qu’avec les anciens. On peut incarner le « héros », le chef, la dominatrice SM ou l’idole, mais on découvre également une gamme de nouveaux métiers, hilarants, tels que le surfeur, le danseur du feu ou la spécialiste du hula hoop.
La générosité du jeu est difficile à exprimer avec des mots. Il y a tant de mini-jeux que c’en est presque indescriptible. En plus des bornes d’arcade SEGA où vous pouvez rejouer à des classiques du jeu vidéo dans leur intégralité, il y a trois mini-jeux incroyablement divertissants :
- Le livreur Uber/Deliveroo : Le livreur Uber/Deliveroo : Oui, c’est un peu comme Crazy Taxi, mais avec de la nourriture à livrer. C’est à la fois intense et hilarant, je vous assure que c’est très bien fait.
- Le sujimon : des combats à la Pokémon, qui étaient déjà présents dans le premier jeu pour la collection, mais ici, vous devez capturer chaque créature, les séduire pour qu’elles rejoignent votre équipe, les entraîner, les nourrir, les faire combattre, gagner des ligues, etc. Il y a même des « pokestops » et un système de loterie. Impressionnant !
- Animal Crossing: Et là, c’est incroyable, mais il y a un mode de jeu inspiré d’AC. Vous avez une île à reconstruire, à embellir avec des attractions, à peupler avec des personnages cool (vos amis du récit principal). L’île gagne en réputation et propose des activités quotidiennes telles que la pêche, la construction, la chasse, etc., avec un mécanisme très similaire à mon GOTY confinement.
Quand tu te fais une petite stature Kiryu sur ton île tu te mets bien.
Quant à l’histoire, c’est un véritable drame qui reprend l’ensemble de l’histoire de Yakuza, la transformant en un hommage à la série, avec des références à profusion, tout en restant compréhensible même pour ceux qui n’ont pas joué à tous les jeux. Personnellement, j’ai été captivé, c’est épique.
Le duo Ichiban & Kiryu c’est vraiment le meilleur des deux mondes.
Et pour ce qui est du gameplay, c’est un JRPG au tour par tour classique qui a l’intelligence de se dérouler dans un univers contemporain, ce qui est particulièrement séduisant. Ici, les méchants oscillent entre le ridicule et l’épique. On alterne entre le rire et la peur. Kiryu réserve bien des surprises tout au long du jeu, notamment la possibilité de mélanger action et tour par tour. Les nouveaux combos d’amitié d’Ichiban sont tout aussi surprenants. On prend un réel plaisir à découvrir les meilleures synergies
Quelques mots sur la technique, le version PS5 est solide, elle a jamais ramé, c’est plus beau mais surtout plus vivant que le premier Like A dragon, il se passe des trucs partout. J’y ai joué presque en totalité sur le PS portal avec un code reçu de la part de l’éditeur.
Probablement mon GOTY , j’aime beaucoup ce mélange d’univers, de jeu, de générosité, cette intensité, on a l’impression d’avoir une bande de pote avec qui faire des conneries tout en sauvant le monde, ouais rien que ça. Merci Ichiban, Merci Kiryu.