La vie de héros n’est pas facile. Cacher son identité, mentir à ses proches. Cela en vaut-il vraiment la peine ? Qu’est-ce qui pousse un homme à mener une existence secrète, poussé par un unique désir ? Le mieux reste encore de poser la question à Guy Perkins, Game Marketing Manager et à Gaz Deaves, Social Marketing Manager chez RockSteady. Assez fier du travail accompli sur les deux premiers Batman Arkham (Asylum / City), le studio revient afin de conclure sa propre trilogie sur le Chevalier Noir avec son nouveau titre : Batman Arkham Knight.
Plongés dans l’obscurité de la salle de projection, entourés par des centaines de chauves-souris et face à une presse assez réservée, les deux p’tits gars de Rocksteady ont présenté ce qui s’annonce d’ores et déjà être un jeu majeur de la next-gen : Batman Arkham Knight. Au cours de la démo soutenue par un two-men show assez drôle, les deux compères sont parvenus à nous faire découvrir les principales features conçues pour apporter du sang neuf à la licence. La cinématique d’intro annonce la couleur très vite à propos de la qualité graphique du titre porté par la puissance de la PS4/XOne. La ville de Gotham s’étend à perte de vue et fourmille de détails que ce soit dans son architecture globale ou bien dans les rues. Ni une ni deux, Batman s’élance dans le vide et plane silencieusement entre les buildings d’une ville dont le taux de criminalité s’amenuise 1 an après la disparition du Joker. Heureusement que l’Épouvantail est là pour semer le trouble en menaçant Gotham avec une arme chimique. Batman va encore passer une longue nuit.
Rocksteady met un point d’honneur à ne jamais briser l’immersion du joueur au cours de son expérience de jeu. Il est vraiment impressionnant de constater que les développeurs parviennent à lancer une cinématique en temps réel par rapport aux actions du joueur sans aucun fondu au noir ou temps de chargement. Si bien qu’il peut par exemple aller retrouver Gordon en haut d’un immeuble pour glaner plusieurs objectifs simultanément pour ensuite repartir silencieusement à la poursuite de criminels (en vrai, les temps de chargement sont très certainement cachés au cours de ces cinématiques, mais chut, ne cassons pas la magie 😉 ).
Il doit être difficile pour les développeurs d’innover à foison pour chaque nouvel opus de la licence. Néanmoins, on ne peut que leur accorder avoir frappé bien fort cette fois-ci en introduisant la Batmobile. THE. MOTHER. FUCKING. BATMOBILE. Véritable char d’assaut léger qui rappelle celle des films de Nolan mais dont le design provient directement des cerveaux des créatifs de la lead-team, cette Batmobile est pratiquement indestructible (mis à part à quelques moments de l’histoire) et permet de traverser la ville en dévastant tout sur son passage. D’ailleurs, un système de Post-Combustion permet d’accélerer pour taper des gap de fou par-dessus certains éléments de décor. Impressive ! Niveau conduite, ça semble être très arcade avec une réactivité un peu trop simple. Un virage en épingle sur route mouillée à plus de 100 Km/h n’affecte nullement la tenue de route par exemple. Mais bon. On pardonne. C’est la Batmobile ! Qui n’a pas rêvé de la conduire au milieu des ruelles glauques de Gotham depuis Batman Returns sur SNES ?
Batman n’en perd pas pour autant avec les aspects infiltration/enquête hérités de ses aînés avec l’apparition d’un nouveau mode d’élimination : le « Fear Takedown ». Cette fonctionnalité permet d’éliminer efficacement et silencieusement plusieurs ennemis lourdement armés (les plus dangereux du jeu) grâce à une sorte de Bullet Time. Jouissif !
Rocksteady a d’ailleurs réussi à mixer anciennes et nouvelles features afin de proposer l’expérience de jeu la plus complète en conservant ce qui fait l’ADN de la licence. C’est comme ça que le Riddler (l’Homme-Mystère) propose de nouveaux challenges à Batman dont certains sont à relever au volant de la Batmobile. De quoi occuper un peu le joueur une fois Gotham sauvée des griffes de l’Épouvantail, de Double-Face, de Harley Quinn et du Pingouin. Heureusement que Bruce pourra compter sur l’aide d’Oracle, alias Barbara Gordon, la fille du commissaire. Je ne vous refais pas le background du personnage, mais il n’est pas impossible que RockSteady nous prévoie un DLC narrant le passé de Barbara alors qu’elle était encore Batgirl avant de perdre l’usage de ses jambes et de devenir Oracle.
Une chose est sûre avec les univers de comics, c’est que tout est toujours possible. Les personnages varient selon les versions et le principe même de multivers permet aux scénaristes de réaliser pas mal de cabrioles. Mais la plus belle cabriole de ce nouveau Batman est certainement l’influence qu’aura un jeu vidéo dans l’univers d’un comics. En effet, les scénaristes d’Arkham Knight ont collaboré étroitement avec ceux de DC Comics pour imaginer et concevoir un nouvel ennemi de Batman et qui serait donc un personnage original exclusif à Batman Arkham Knight. Et il faut avouer qu’il a vraiment de la gueule et s’insère parfaitement dans la DA générale de la trilogie. Après quelques recherches, tout me pousse à croire qu’il pourrait s’agir de Hush/Silence, remanié à la sauce Rocksteady. D’autant que l’on peut croiser le personnage de Thomas Elliot au cours d’une quête secondaire d’Arkham City avant qu’il ne prenne la poudre d’escampette. Pour le coup, Rocksteady gère parfaitement le côté teasing puisque la présentation d’Arkham Knight s’achève sur un tête à tête entre Batman et ce nouveau vilain. Plus d’infos sur ce mystérieux personnage d’ici quelques mois ?
Une réponse à “[Preview] Batman Arkham Knight”
Coucou ! J’ai regardé,
apprécié (pour ne pas dire savourer) la bande-annonce que je trouve absolument hallucinante ! Un graphisme à couper le souffle. Une chose est sure :
je le veux ! J’attends sa sortie sur http://www.jeu-a-telecharger.com/ , site auquel je suis déjà abonné. J’appréhende quand même la gameplay qui
me semble un peu compliquée. Salut