BWIN Poker Blogger (1ère partie)

Avant d’entrer dans le vif du sujet sachez que cet article aurai pu s’appeler également : « Gambling with Devil ». Mais je n’ai pas osé non, même si c’est plus aguicheur comme titre. En tout cas une chose est sûre : Ce soir là, les esprits du poker n’avaient d’yeux que pour une personne… Reste à savoir laquelle 😉

Tout débute un soir pluvieux et froid, comme on en a souvent en ce moment sur Paris. Une de ces soirées à l’ambiance mystico-surnaturelle, ou l’on sent que presque tout peut arriver. J’avais reçu une invitation impossible à refuser: un tournoi de poker entre blogger organisé au Murano par Bwin.

Blogger+Poker+Bwin me garantissaient déjà une soirée des plus encourageantes… Cliquez sur « lire la suite » pour lire la suite !

Une préparation psycho-physique à base de tisanes aztèques magiques, de relecture de Poker Cadillac jour et nuit, de séances de musculation avec des mallettes de jetons faisaient de moi une véritable machine à All-in. Pour parachever le tout, la veille j’invitais Daniel Negreanu, Gus Hansen et Phil Ivey à la maison pour échanger quelques mains et conseils stratégiques.

Le T-800 du Poker venait de naitre.

Acte 1 : Apéro-jaugeage

Aucun des participants ne l’avouera, mais l’apéro a été la première guerre psychologique de cette soirée. Chacun y allait, sous couverts de l’envie de faire connaissance, de son « Et toi tu joues souvent ? » pour s’entendre répondre « Oh non tu sais je débute » alors que l’on voyait encore sur le poignet la marque de bronzage laissée par deux bracelets du WSOP.

Les petits fours (délicieux) donnaient lieu, eux, à des échanges du type :

•  » je relance d’un toast foie-gras chutney « 
•  » Okay, je prends un tapis de saumon sur mousse fraîche aux herbes « 
•  » Je call avec cette brochette mangue, crevette, pois gourmand « 

Bref la partie était déjà commencée, les démons du jeu étaient de sortie et riaient assis près de la superbe cheminée du Murano.

Acte 2 : Shuffle Up and Deal

Après quelques coupes de champagnes et quelques échanges supplémentaires avec le responsable Bwin France, la salle réservée par le Murano nous était indiquée. Trois tables pour une quinzaine de personnes en tout. Les premières tensions se font alors sentir, discrètes, mais bien présentes. Sentant la petite main d’Angie me tirer sur la manche, je tend l’oreille et entend alors ces mots que je n’oublierai jamais :

• « Je veux pas être à la table d’Osmany. »
•  » Mais pourquoi donc ? « 
•  » C’est un fou mec…Je perds tout le temps face à lui. Une rumeur dit qu’il ne vieillit pas, qu’il préfère qu’on l’appelle Swan et que quand il joue il est possédé »
•  » Damned… »

C’est qu’il m’a pourtant l’air gentil Osmany. il sourit, rigole de nos blagues, ne boit que du sang frais, un joueur de poker normal donc. La première table nous évitera la confrontation directe…Ma curiosité n’en est alors que d’avantage excitée. J’ai bien dit curiosité attention à toi l’esprit mal tourné.

Ah oui, il manque des joueurs également…Enfin un joueur. En retard.

Normal, toutes les grandes stars du gambling font ça pour ne pas tomber dans le piège des premières mains. Ils arrivent ensuite en prétextant des « problèmes sur la ligne 1″… Malgré cette absence les premières mains commencent à s’échanger, l’ambiance sympathique et détendue cache en réalité une compétition d’une tension totale.

De la table à ma droite, où joue le sus-dit Osmany, se dégage une chaleur et une odeur de poulet grillé étrange. Je préfère focaliser sur mon jeu et sur les quelques bonnes mains que le croupier daigne me donner. Sauf que je suis le croupier…

Re-Damned…
Quelques minutes passent et, au détour d’une main poubelle, un cri féminin jaillit de la troisième table : « OOH OUIIIII RHAAAA OUIIII C’EST BOOON !!!!  »

Apparement Nanouche a pris un certain plaisir à sortir le premier joueur de sa table sur un tirage backdoor qui en ferai se défenestrer plus d’un. Heureusement nous sommes au rez-de-chaussée et il n’y aura que du verre cassé et quelques égratinures. Petit à petit, les éliminations se font (et ne se défont pas) au rythme des mains les plus folles qui soient.

Deux joueurs disparaissent soudainement de la table derrière moi, un rire grave résonne, une légère fumée s’échappe des mains d’Osmany… Je pense être le seul à voir ce qu’il se passe à cet instant précis. J’utilise donc, à ce moment clé, ma technique du « je renverse du champagne sur mon jeu pourri » pour changer de main et de table et me retrouver donc assis à une nouvelle table qui regroupe les réchappés des premiers All-in.
Note, cher lecteur, que c’est à cet instant très précis que la partie nous a échappé.
Alors que nous avions la possibilité d’exclure définitivement Osmany de la partie, nous l’avons laissé survivre avec quelques jetons. Humainement. Par respect. Cette décision coutera notre perte à tous… Une seule question subsiste aujourd’hui : Pourquoi avons nous fait ça ?

Acte 3 : Devil came to me

Une vingtaine de mains plus tard, nous voici à la table finale. Malgré les rivalités cordiales entre nous tous, un seul objectif apparait clairement : déjouer les coups du Golem Osmany. Nous nous retrouvons alors incapables de rivaliser avec les mains jouées par celui qui deviendra alors le vainqueur de ce tournoi. Audacieux, chanceux, opportuniste ne sont que les termes politiquement corrects qui l’ont désigné au fil de la soirée et jusqu’à la dernière seconde. Entre coups de génie (coups de chance ouais !!) et bad beat cruels (mais qu’est ce qu’elle fout là cette River ? ), nous tomberons tous un par un.

Cependant, quelques signes m’ont fait percevoir ce qu’il y avait vraiment de surnaturel dans cette soirée… En rentrant chez moi j’ai ouvert le grimoire maudit de mon grand père pour confirmer mes dires. Chose faite, le constat était la : Ce n’était pas vraiment Osmany qui jouait ce soir la, mais « Patrickou’na Brou_Eli dit El Demonio del Poker », divinité crainte à chaque table de chaque tournoi, mais qui s’invite sur terre sous forme humaine uniquement 5 jours avant la dernière pleine lune précédent le bug Playstation. Je comprenais alors, figeant le ciel nuageux sans étoile, la pluie et la superbe malette de jetons offerte par Bwin que lorsque les divinités les plus puissantes s’en mêlent, il vaut mieux s’effacer : Ce soir la nous avions rencontré le T-1000 du poker

Générique de fin

Une excellente soirée grace à Bwin et également grace aux bloggers présents. J’ai pu faire de très bonnes connaissance et vraiment passer un bon moment à leur côté. Merci à tous avec une mention spéciale à tous ceux qui ont lutté pour essayer d’abattre le golem @Osmany, et à ceux avec qui j’ai papoté le plus : @davidous, @boulikine, @angiesweethome, @AlexNassar, @julien_tellouck, @Nanouche5, @JordyKovic et @fannyberrebi. Une soirée que je referai avec grand plaisir, mais surtout une revanche à prendre !!

Le classement de la table finale :

1. Osmany (notez le regard possédé par le démon là – – – – >)
2. BuzzetCie
3. FannyBerrebi
4. Julien_tellouck
5. Angiesweethome
6. ElChikito
7. AlexNassar
8. Gaetan
9. JordyKovic