J’ai longtemps réfléchi avant de réaliser ce test. Tout simplement car je n’arrivais pas à me persuader qu’il le méritait. En effet j’ai ce jeu depuis le dernier BarGaming, et je suis allé au bout de l’expérience. Oui je l’ai fini. Et je me demande encore COMMENT j’ai pu trouver la patience pour aller au bout de ce calvaire.
Vis ma vie de cheminot!
Alors que Zelda Phantom Hourglass m’avait ravi, et nous permettait de naviguer à notre aise sur les mers, ici on est piégé dans un train… UN TRAIN.
Le même que celui que l’on maudit tous les jours à cause d’un accident voyageur ou d’une panne de signalisation. J’étais, au départ, emballé, mais le charme est retombé en quelques dizaines de minutes. Les rails n’offrent aucune liberté (normal, ce sont des rails), et rapidement on s’ennuie et on répète les mêmes gestes, encore et encore. Le pire dans tout cela est le temps perdu sur les rails tout au long de la partie (au moins 60 pour cent du temps total).
Les donjons rythment le tout, mais ne proposent aucune originalité. D’accord il y’a bien cette interaction avec l’esprit de la Princesse Zelda qui prend possession des armures des guerriers, mais malheureusement le manque global de nouveautés et la routine déplaisante de la conduite sur rails fait beaucoup de mal à l’intégralité du jeu.
Préavis de grève
Une fois les donjons terminés, on continue à faire du transport de personnes, de bêtes et de marchandises…Et puis on part à la recherche d’un arc de lumière et d’une boussole… Je vous avoue clairement que ce jeu ne présente qu’un seul intérêt pour tout amateur de Zelda et de jeu d’aventure : sa musique.
Oui étonnamment, alors que le thème principal est sous exploité, j’ai énormément apprécié la finesse sur les musiques choisies, les différentes variations des thèmes, comme par exemple, celui du train (paradoxal), qui évolue avec votre vitesse, ou encore celui de la Tour qui s’enrichit d’une nouvelle ligne mélodique à chaque fois que l’on monte un étage. Enfin un bon point me direz vous ? Oui, mais le seul. La très bonne nouvelle, c’est que toutes les musiques peuvent être écoutées ici
Terminus
Difficile de croire malgré tout cela que Zelda Spirit Tracks fera du mal à la licence Zelda dans son ensemble . Il suffit de repenser à Zelda 2 sur NES pour se dire qu’on a vu pire.
Mais en tout cas ce jeu m’a fait beaucoup de mal. C’est un peu comme si j’avais assisté au viol de Link, sur un Flipper, dans un vieux bar de redneck et que je n’avais pas pu intervenir. Je prends volontairement l’image choisie par les personnages de Southpark lorsqu’ils décrivent ce qu’ils ont ressenti avec le dernier Indiana Jones, car je n’ai pas de comparaison plus vraie. Maintenant il me reste à aller mettre un cierge au pied de Notre Dame de Guadalupe pour que le prochain Zelda annoncé sur Wii soit digne de ce qu’on attend de cette saga : de l’aventure, de la vraie.
NdPras : Bonus track (merci à saeko_doyle d’avoir gentiment croqué notre ami masqué s’amusant avec Link !)
14 réponses à “[Test DS] Zelda : Spirit Tracks”
Je trouve ta note quelque peu sévère… moi aussi je l’ai terminé (quasi 100% avec toutes les quêtes secondaires) et testé. C’est certain que les trajets en train sont vite énervants… mais un Zelda mérite au moins la moyenne :he:
Sinon je suis en train de refaire Phantom Hourglass et les trajets en bateau sont beaucoup moins énervants !
Lorsque j’ai fait mon test, je n’ai pas été aussi méchante, mais j’avoue que je comprends tout à fait ta façon de voir les choses.
Pourtant je n’aurais pas mis 2 mais au moins une petite moyenne, parce que j’ai aimé Zelda « princesse pouf » dans son armure qui a peur des rats, le bâton des sable (oui, c’est débile) et bien sûr les musiques. Et puis transporté les gens, c’était rigolo.. pour moi. 😀
Dans les quêtes annexes, les tampons, ce n’était pas dur à avoir, mais par contre, j’ai trouvé que les gains que l’on obtenait en échange des services et autres, foutaient vraiment les boules. Il me manque quand même 4 cœurs alors que je me suis quand même bouger. Grrrr.
Je sais j’ai été sévère sur la note. Sur mon premier jet j’avais attribué la note de 4/10. A ce moment précis je ne l’avais pas encore terminé…j’attendais encore quelque chose d’étonnant, et puis rien. S’en était trop. Le 2/10 est sévère, mais veut marquer le coup. C’est comme si cet épisode s’était moqué de moi 😐 . J’en attendrai beaucoup plus du prochain. Merci pour vos commentaires en tout cas 🙂
Personnellement je suis aussi du meme avis que l’auteur du test. J’ai été decu de la facilité déconcertante, notamment celle des 4 donjons qui sont trop faciles a terminer. Bien que je m’y suis reprise a 2/3 fois pour vaincre le boss final, le seul plaisir que j’y ai trouvé c’est la flute de pan (qui m’a souvent bien énervé pour s’ynchronisé avec les mages) et la quete annexe des 50 lapins qui est drole a chercher.
Je regrette le temps des tout 1er Zelda sur Gameboy qui étaient plus difficile a finir.
Bon enfin j’ai été contente quand meme d’y jouer dans son ensemble. En attente du prochain sur DS
Ciao tout le monde
PS: oui quand meme 2/10 c’est quand meme ultra sevère pour un jeu, bien que c’est un jeu facile ca méritait au moins la moyenne car on y trouve un certain plaisir a retrouver notre ami Link et Zelda
« Il suffit de repenser à Zelda 2 sur NES pour se dire qu’on a vu pire. »
Rhô là non ça va pas être possible hein, Zelda 2 est juste culte (et là au moins y’avait de la difficulté 😎 )
Cela dit pour le reste du test ça me paraît cohérent. J’avais déjà touché Phantom Hourglass plutôt mauvais… si celui-là est pire, je n’ose pas imaginer.
j’aime les jeux immersifs ou au gameplay novateur, bon bah là euh comment dire, j’ai ressorti ma ds, j’ai joué 10 min et j’en avais déjà marre, je sais même plus ou il est ce jeu!
En lisant ton test, j’ai compris ta déception, mais la justification de la note attribuée au jeu ne colle pas. Contrairement aux commentaires au dessus, ce n’est pas parce que c’est un Legend of Zelda que l’on met une moyenne. Non, mon avis sur ce jeu est plutôt le suivant:
Il faut bien distinguer deux Legend of Zelda: celui que les plus anciens connaissent, la quête principale initiée sur console de salon – à l’exception de Wind Waker – dans la continuité des épisodes NES avec la quête des Triforces et l’ennemi juré Ganondorf (Zelda, Zelda 2, Zelda 3, Ocarina of Time/Majora’s Mask, Twilight Princess) et celle initiée par les consoles portables, qui font figures de spin-of à part, et plus généralement avec Wind Waker avec son look cartoon. Spirit Tracks se situe dans cette seconde catégorie. Le réalisateur de ST, Eiji Aonuma, confiait que ces deux univers parallèles co-existaient, comme-ci le Link enfant de Majora’s Mask avait poursuivi de son côté ses aventures façon Code Quantum où il enfile différentes casquettes, laissant le Link adulte dans son univers et sa quête de vérité.
Lorsque l’on compare par exemple Twilight Princess à Spirit Tracks, rien que le positionnement public visé est différent: TP est ciblé 12+ et ST 7+. ST est par conséquent plus accès grand public que TP, dans son approche de jeu et par l’atmosphère qui s’en dégage. Il faut prendre la saga initiée par Wind Waker comme une nouvelle vision adaptée à la façon de jouer des jeunes joueurs d’aujourd’hui.
Je ne dis pas que tout est parfait dans le jeu: tu as raison sur certains points comme la futilité de la plupart des missions annexes par exemple ou le manque de liberté des circuits du train, impossible à créer soi-même. Mais je suis partisan du fait qu’il faut adapter la façon de jouer à un jeu en fonction de son support: c’est ce que fait ST, c’est ce qu’à fait Zelda Phantom of Hourglass, c’est ce qu’a fait GTA Chinatown Wars. La répétitivité montre que ce jeu n’est pas fait pour y jouer des heures d’affilée mais plutôt une ou deux heures max: une personne qui n’est pas habituée à jouer reprendra alors plus rapidement sa partie alors qu’il est dans les transports en commun par exemple. Il faut donc se résoudre au fait qu’il y un Zelda casual et un Zelda gamer. Là est la subtilité et de ce fait, la note que tu attribues au jeu n’est pas justifiée selon moi: on peut critiquer le scénario tiré par les cheveux mais on ne peut émettre une critique sur un gameplay qui est lui adapté au support et au public visé, celui qui ne connait peu ou pas ou pas du tout la saga initiée par Shigeru Miyamoto.
Bah, comment dire …il existe ce Zelda !!!
Ah oui, ça me rappelle mon cauchemar quotidien avec la SCNF …( Non pas l’évitement de vachons !) …du coup, ça me donne pas envie. J’ai vu 1 gars y jouer (dans le train 😛 ), certainement un masochiste.
Mais ce Zelda, peu attirant, ne passera pas par moi; il roule toujours sur les rails de mon indifférence.
PS : 2, c’est le nombre de personne que j’ai vu y jouer !
voila qui devient intéressant…
@try : ton approche est pas inintéressante. Mais voila comment je résume ton commentaire :
1 – ST est une sorte d’univers parallèle aux quêtes mettant en cause Ganondorf dans les sagas sur console de salon. OK
2 – ST est un jeu destiné à un public plus jeune. OK
3 – Il faut adapter sa façon de jouer au support. OK
Ce qui est marrant c’est que je suis d’accord avec ses trois points. Et j’ai envie de te répondre « Et Alors ? »
Quand j’étais jeune joueur, j’ai mangé du A link to the past, du link’s awakening, et ces quêtes étaient passionnantes. Plus récemment, J’ai même fini Phantom Hourglass, sans me mettre dans la peau d’un enfant de 7 ans pour le tester, et j’ai aimé, même si pour moi le scénario était moyen, la difficulté assez faible, et l’univers peu aguicheur. Je me suis bien marré à pécher des trésors, à naviguer sur les océans, à découvrir des iles cachées…
Prendre Link dans ST, lui coller une casquette de cheminot et lui demander d’orienter des aiguillages pendant plus de la moitié du jeu j’appelle pas ca un Zelda, mais un train simulator 2010.
Pour finir à aucun moment je ne critique le gameplay de cette série sur DS puisque je précise avoir quand même accroché à phantom hourglass, et qu’entre ces deux jeux il n’y a aucune différence de gameplay. C’est d’ailleurs à mes yeux un des meilleurs gameplay qui ait été trouvé sur la DS.
Enfin je termine sur une note positive : merci de me soutenir dans le « c’est pas parce que c’est un zelda qu’il faut mettre la moyenne », car au mieux j’aurai mis 4 mais pas la moyenne.
Moi peut-être comme peu de gens j’ai préféré celui-là à PH. Pourtant, le coup du train m’avait laissé bien perplexe… Mais je ne sais pas pourquoi je suis plus rentrée dans le jeu via ST, autant les déplacements en bateau me gonflait sur PH (dans wind waker j’adorai voguer sur les flots) , là le train passe bien.
Après comme Trywan, je différencie les versions portables des autres mais je n’essaye pas de voir çà depuis les yeux d’un enfant. C’est vrai que les quêtes annexes globalement ont baissé de niveau (aussi sur les versions salons).
Concernant ta note, même si je la trouve bien sévère, jamais je ne te dirai que le nom Zelda mérite la moyenne de base. Il n’y a qu’un jeu avec Yoshi dedans qui ne peut absolument pas avoir en-dessous de la moyenne LOL
Ah .. J’ai donc extrêmement bien fait de ne pas l’acheter 😉
Merci pour ta review.
Marrant ca, je pensais que tous les Zelda étaient comme ca maintenant LOL J’avais pas rejoué a un Zelda depuis le 3 sur SNES, et celui la, a part le fait qu’il soit d’un simplicité déconcertante, m’avait pas spécialement choqué… Alors bon, visiblement faut plutôt que j’aille tester Phantom Hourglass?
Comme quoi les goûts et les couleurs…moi j’ai adoré ce jeu (comme tous les Zelda d’ailleurs).
Tu y va peut être un peu fort avec un 2 LOL
2 c’est quand même un peu sévère. J’ai aussi été très déçu par ce jeu, je lui mettrais 4 ou 5 sur 10.