[amazon_link id= »2355841179″ target= »_blank » container= » » container_class= » » ]Les apparences[/amazon_link] est le troisième roman de de l’américaine Gillian Flynn. Sorti en 2012 aux éditions Sonatine, le thriller mélange suspense, romance et réalité sociale.
L’épatante Amy
Amy est une jeune new-yorkaise à qui la vie a souri: elle vit dans Manhattan avec son mari Nick. Ils travaillent tous les deux en tant que journalistes et mènent la belle vie avec un mariage heureux et une situation financière plus que confortable. Tout va bien.
Un jour, la crise financière les frappe de plein fouet. Les journaux pour lesquels ils travaillent décident de se passer de leurs services. Les voilà au chômage mais heureusement pour eux Amy a un compte en banque bien rempli grâce à ses parents. A cela se rajoutent les graves problèmes de santé de la mère de Nick. N’ayant plus aucune attache à New York, ils décident d’aller s’établir dans le fin fond Missouri près de la mère de Nick qui est en fin de vie pour y recommencer une nouvelle vie. Ils achètent un joli pavillon près du fleuve, la mère de Nick décède, avec une partie de l’argent d’Amy, Nick ouvre un bar qu’il tient avec sa sœur jumelle Go.
Un soir, le jour de leur 5ème anniversaire de mariage, Nick rentre chez lui et découvre la porte d’entrée grande ouverte, le chat qui se ballade dehors et un chaos indescriptible à l’intérieur mais pas d’Amy. Sa femme a disparu.
Il fait alors appelle à la police locale, mais plus l’enquête avance plus il découvre que sa tendre et chère épouse lui cachait de choses.
Un thriller plutôt machiavélique mais un peu lent
Le thriller part d’un bon principe: une intrigue très originale, des personnages complexes et de très bons rebondissements auxquels on ne s’attend pas du tout. L’autre point sympa c’est que le roman est ponctué de pages du journal intime de la femme disparue qui apportent un autre point de vue à l’histoire.
Mais même si le roman se laisse lire facilement, il manque de peps. On ne s’ennuie pas mais l’intrigue avance lentement et l’auteur se perd un peu dans des passages un peu trop gnangnan dont personnellement je me serais bien passée.
Quand on arrive à la fin du livre on est quand même soufflé par la multitude de rebondissements inattendus et par le comportement très tordu et machiavélique de certains personnages mais on rangera ce livre dans le placard et on aura très vite fait de l’oublier à cause du manque de sensations qu’il aura suscité. Selon moi, un thriller qui ne nous fait pas éprouver de moments angoissants et qu’on arrive à poser facilement, c’est un thriller inachevé et c’est la sensation qui domine sur la quasi totalité de la lecture. C’est dommage.
Une réponse à “[Critique Roman] Les Apparences de Gillian Flynn”
J’ai été tentée d’abandonner avant d’arriver au milieu de l’ouvrage… je crois que bien mal m’en aurait pris. Certains éléments dans les personnages m’ont paru peu crédible, mais la structure et l’intrigue elle-même et sa façon de mener le lecteur par le bout du nez est franchement réussie selon moi 🙂