La dernière projection en date du Club 300 Allociné nous invitait à découvrir ce long métrage aux accents britannique : La disparition d’Alice Creed. Je n’en avais jamais entendu parler auparavant et c’est donc totalement vierge d’information que je me suis empressé pour voir où allait nous emmener cette disparition.
L’histoire
Deux hommes (interprétés par Eddie Marsan et Martin Compston) kidnappent un beau jour la jeune Alice Creed alors qu’elle sort de chez elle. Pourquoi elle ? Dans quel but ? C’est ce que nous réserve la suite du film…
Le film
Malheureusement je ne peux pas aller beaucoup plus loin dans l’intrigue sans risquer de dévoiler un pan de celle ci. Cette dernière étant prévisible, il vaut mieux vous laisser découvrir par vous même. L’initiative est cependant à saluer puisqu’on a vu bien pire en termes de film de kidnapping….mais on a également vu bien mieux. Eddie Marsan assure son rôle, survole les prestations de ses compères et par la même occasion sauve le film du naufrage total.
Martin Compston quand à lui m’a énervé du début à la fin, déjà par son personnage, mais surtout son accent anglais à couper au couteau qui m’a agacé plus que tout.
Les premiers plans du film sans aucune parole sont propres et efficaces et nous permettent de nous plonger directement dans l’ambiance intimiste de ce thriller. Cependant l’effet ne dure pas et même si certaines scènes fonctionnent bien, d’autres sont d’une longueur inutile, lorsqu’elles ne frôlent pas la caricature. L’ensemble est cependant assez irrégulier et plombe une grosse partie du film et même si ce n’est pas catastrophique, c’est juste dommage…
Au final La disparition d’Alice Creed n’est pas un « mauvais » film. Il laisse même quelques regrets. Dont notamment celui d’avoir voulu jongler d’un twist à l’autre à outrance.
La morale sera donc celle ci : Trop de twist tue le twist.
Une réponse à “[Critique Ciné] : La disparition d’Alice Creed”
j’ai parcouru quelques critiques, et tu n’es pas le seul à reprocher cet excès de « twist ».
De mon coté ça ne m’a pas autant déranger 🙂
http://critique-ouverte.blogspot.co…