Il y a encore quelques semaines ce jeu était gratuit pour les abonnés au PSN plus. Beaucoup ont téléchargé ce petit jeu de Klei Entertainment mais sans vraiment réussir à y accrocher. C’est vrai que que ce jeu de survie a de quoi surprendre mais une fois le concept saisi on accroche assez vite!
Tu vas mourir… bientôt!
Le jeu commence avec une petite cinématique: Wilson est un scientifique en panne d’inspiration mais une mystérieuse voix va le guider afin qu’il construise une machine révolutionnaire. Mais voilà cette machine n’est pas tout à fait inoffensive et un terrible dandy diabolique l’attrape lorsqu’il la met en route et l’abandonne dans un monde inconnu sans aucunes commodités. Il va devoir lutter pour sa survie!
Notre petit personnage dispose d’un inventaire, qu’il peut remplir avec les objets qu’il trouve dans la nature ou qu’il construit, il peut porter un chapeau et un vêtement (ou un sac à dos) et s’équiper d’une arme pour se protéger. Un autre menu est également disponible et contient toutes les recettes faisables ainsi que la liste des ingrédients nécessaires pour chacune.
Sur l’écran nous disposons aussi d’une horloge qui représente les jours de survie avec les périodes de jour, celles correspondant au crépuscule et celles à la nuit ainsi que trois jauges de santé. Car il faut faire attention à sa santé mentale, à son estomac et à son intégrité physique! Oui dans Don’t Starve il y a bien plus d’une façon de mourir!
Et si vous ne mourrez ni de fin, ni d’une attaque d’un fantôme issu de votre imagination, il se pourrait bien que vous soyez tués par une araignée, un chien, un buffle en rûte, un arbre gardien ou un morse!
Lorsque vous mourrez, à moins que vous n’ayez activé un des rares points de respawn cachés dans la carte, toute votre progression est perdue et il vous faudra recommencer mais vous avancerez quand même dans les niveaux ce qui vous permettra de débloquer de nouveaux personnages avec des aptitudes particulières comme la gamine hantée par sa sœur, la petite fille un peu pyromane, le bûcheron qui se transforme en castor quand il coupe trop d’arbres ou encore la mamie qui fait pousser les plantes plus vite en lisant des livres!
Lorsque vous recommencerez une partie, la carte aura changé et devra à nouveau être dévoilée mais vous y retrouverez toujours les mêmes différents biomes: celui avec des rochers, le marais, la prairie, la forêt et les champs de blé. Chacun disposant de ressources spéciales et d’ennemis propres! Lors de vos ballades vous tomberez aussi sur des cavernes et des trous de vers qu’il est intéressant d’emprunter pour se déplacer rapidement dans un autre coin de la carte.
Le mode survie
Donc pour commencer on est déposé dans une prairie. Le but est de survivre. Pour ça il va nous falloir parer au plus urgent: trouver de quoi manger (baie et carottes pour commencer) et trouver de quoi faire un feu de camp (brindilles et bois) car la journée avance vite et que la nuit de mystérieuses créatures nous attaquent.
En partant pour explorer tous les recoins de la carte, qui est plutôt grande, on trouvera diverses ressources: pierres, champignons, pépites d’or, animaux divers et variés et plus ou moins amicaux… chaque ressource peut être utilisée dans une recette qui nous permettra d’améliorer progressivement notre confort et de survivre plus longtemps mais beaucoup de ces recettes ne se débloqueront qu’après construction de machines spéciales.
Bref, on se ballade, on évite les méchantes araignées, les abeilles, tentacules et autres chiens féroces en se protégeant avec un feu, des armures, une hache… et petit à petit on arrive à se construire un joli petit camp avec des machines, des champs pour cultiver nos plantes, un crock port pour faire de la cuisine améliorée, des pièges pour attraper les lapins (et les manger) mais voilà au jour 20, l’hiver arrive!
Et là, la survie va devenir encore plus difficile à gérer. En hiver: impossible de s’éloigner trop longtemps d’un feu si on n’est pas équipé d’une pierre chauffante et d’un bonnet en laine! En hiver, les cultures de légumes ne poussent plus et la neige qui tombe sape notre moral. Pas facile de survivre jusqu’au printemps suivant, il faudra être bien préparé!
Dans ce mode de jeu le but est donc de survivre le plus longtemps possible mais pour les plus téméraires il y a aussi le mode aventure!
Le mode aventure
Lorsque vous vous baladez en mode survie, vous allez probablement tomber par hasard sur une porte étrange. Cette porte si vous l’empruntez va vous emmener vers le mode aventure.
Le mode aventure est constitué de 5 mondes différents avec des particularités qui compliquent encore la survie. Votre but sera de trouver et de collecter 4 objets magiques éparpillés sur la carte à l’aide d’un détecteur dans chacun des mondes afin de débloquer la porte qui donnera accès au monde suivant le tout en survivant! Mais les mondes du mode aventure ne sont pas aussi faciles que celui du mode survie: dans certains vous commencez directement pendant l’hiver sans rien dans votre inventaire, dans un autre vous arrivez dans un archipel d’iles avec des très nombreuses créatures qui ne veulent que votre mort!
Et si vous mourez, vous aurez bien sûr un point de respawn pour vous sauver une fois mais votre mort signifiera un retour direct au mode survie juste à côté de la porte avec tout ce que vous avez accompli dans le mode aventure perdu car si vous reprenez à nouveau la porte pour retourner dans le mode aventure vous atterrirez dans un des 5 mondes aventure mais pas forcément le même!
Si vous avez la chance de passer votre premier monde aventure en trouvant tous les objets, en les assemblant pour passer au monde suivant, vous ne pourrez emporter que 4 objets de votre inventaire pour vous aider dans le monde suivant! Dur dur!
Un beau jeu assez addictif
Ce qui frappe au premier abord c’est le design du jeu. Oui on ne peut s’empêcher de penser à du Tim Burton avec ces personnages crayonnés, un peu fous, totalement bizarres et ces monstres étranges. Moi j’ai vraiment aimé ce style ainsi que les variations de l’environnement en fonction des différentes saisons.
Une fois les quelques premières parties passées (celles où on meurt au bout de quelques jours seulement) on accroche assez bien à ce jeu. Car voilà ce jeu n’est pas facile d’accès au départ car on ne dispose d’aucune explication (et l’anglais peut également poser quelques problèmes) donc après quelques parties on commence à bien comprendre ce qu’il faut faire pour survire au quotidien et là la survie devient vraiment intéressante puisqu’on arrive à construire un vrai camp!
Mais quand on se lance dans le mode aventure, là c’est autre chose. D’un coup le jeu redevient répétitif puisque ce mode est tellement difficile qu’on passe son temps à mourir et à devoir tout recommencer! Et c’est d’autant plus frustrant quand on a déjà réussi à passer un ou deux mondes et que tout est subitement perdu! Franchement le mode aventure manque d’une petite sauvegarde entre les mondes car le challenge est ici presque insurmontable! C’est dommage!
En résumé, je me suis bien éclatée dans le mode survie avec les différents personnages un peu spéciaux (mon préféré c’est le bûcheron/castor!) mais j’ai abandonné le mode aventure qui me semble juste infaisable (et c’est pas faute d’avoir essayé)!