Le premier jeu , je l’avais beaucoup aimé, je l’ai jamais fini il était resté coincé dans ma PS3. Je sais pas pourquoi je vous parle de ça. Peut être parce que c’est le sentiment que j’ai avec ce jeu, je suis coincé dedans. South Park : L’annale du destin est bien la suite du baton de la destinée, genre même la suite directe du jeu. Tu commences presque à la fin du premier jeu d’ailleurs, enfin bon, ça te fera une surprise.
L’ANNALE DU DESTIN
Bienvenue à South Park, on le retrouve comme si on l’avait jamais quitté. On est toujours le « nouveau », qui a pas de nom. Sauf que cette fois la bande à Cartman décide de jouer aux super héros parce que c’est cool les super héros en ce moment. Tiens d’ailleurs va voir Thor Ragnarok c’est plutôt cool. Bref, Après une petite intro à la South Park bien wathefuq, on se retrouve à créer son personnage super héros et à aller combattre le crime. Le but de l’histoire étant bien sûr de retrouver un chat perdu pour 100$ ( C’est important 100$).
Voilà, on revient dans un univers enfantin fantasmé et complètement borderline, les gars d’Ubisoft ont toujours aussi compris le délire. C’est scato, bordeline et pipi-caca, oui je sais. On regrettera dès le début l’absence des voix VF, ça coupe un truc, je me sens un peu intéressé par les personnages, j’ai l’impression d’avoir un autre Cartman . Heureusement notre personnage ne parle pas, et c’est vraiment cool que ce soit comme ça, comme le jeu casse le 4ème mur à longueur de temps, ça donne le droit à des scènes vraiment fun.
Le jeu est un action RPG tour par tour, mais ne t’en va pas, je suis sûr que t’as aimé Mario + Lapin crétins. C’est un type de combat qui est très sympa à faire une fois qu’on a compris les bases. Sur ça, le jeu est très didactique, on passe un bon moment à comprendre le système et à construire le personnage. D’ailleurs, notre personnage joue un personnage, c’est un petit truc cool en plus, il a une fiche de perso de son perso et il porte un costume lorsqu’il vit ses aventures. Un jeu de rôle dans le rôle, génial.
Les combats sont rigolos, presque toujours, si c’est bien des tours par tour, une vraie variété de situation a été apportée. Il y a des mini-boss assez souvent avec leurs patterns, des interruptions externes, des renversements de situation. On s’emmerde pas du tout. En parlant de caca, oui c’est scato, oui c’est basé sur le caca dans beaucoup de passages mais … ce n’est pas le plus gênant, y’a des passages qui m’ont mis mal à l’aise, des passages où tu joues mais tu veux pas que les gens te voient jouer. Lorsque ton personnage doit s’échapper d’un groupe de pédophiles, lorsqu’il doit faire un lapdance ou qu’il tabasse des 6èmes, merde c’est vraiment de mauvais gout.
Pourtant j’aime, parce que le jeu est toujours un peu drôle, que Cartman est toujours un enculé, que les autres essaient de jouer à leur façon, parce que ça a pas toujours un sens mais c’est pas grave, on joue un enfant qui joue. Le jeu se permet même quelques réflexions sur le genre, la sexualité et le racisme. Sans être très intelligente, ça apporte une jolie touche à l’ensemble. Par exemple, le jeu est plus dur si on joue un personnage noir, Cartman te reprend en disant que ça n’affecte pas les combats mais juste ta putain de vie.