# Vie de Globetrotter

L’expérience Club Med Kemer

Une semaine au Club Med Kemer en Turquie, pension complète, open-bar et restaurant à volonté 24h/24, plein d’activités, au bord de la plage, ça fait rêver, non ?

Moi, ça m’a fait rêver ! J’ai donc accompagné mes deux bonnes amies pour mon premier Club Med “adultes”, et d’ailleurs, mon premier Club Med tout court.

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Découverte du club

Dès notre arrivée, j’ai constaté que les clichés du Club Med n’étaient pas des clichés, et qu’en plus, ils étaient complètement assumés : nous sommes accueillis par une bande de GO (« Gentils Organisateurs ») en liesse avec des confettis. Tous les GO avaient l’air sincèrement ravis de nous accueillir, serviables, avenants, un vrai monde de bisounours.

Nous découvrons nos chambres. San et Mel ont une chambre à la Pinède, au bout du Club Med, au calme. Ce sont de grandes chambres avec vue sur la mer et deux lits doubles. Pour ma part, j’ai réservé au dernier moment : ma chambre est plus petite, avec deux lits simples, mais plus proche du centre (ce qui n’est pas forcément un avantage si vous oubliez vos boules Quiès).

Première soirée

Nous arrivons tard, il fait déjà nuit, et la soirée du Club Med a déjà commencé ; nous mangeons un morceau au restaurant, puis nous nous y rendons. Sur le chemin, nous croisons une jeune femme visiblement intoxiquée mais encore consciente, soutenue par deux membres du personnel qui la raccompagnent à sa chambre. Ça donne le ton. Nous découvrons la salle, et le bar – enfin, la table à tréteaux derrière laquelle officient deux « barmans » turcs en survêtement.

Je commande un mojito. Le serveur, laconique, verse du rhum, de l’eau gazeuse, un demi-citron et quelques morceaux de feuille de menthe défraîchie dans mon verre en plastique ultra-cheap. Il ajoute trois glaçons et une paille. Je comprends dès la première gorgée que ce sera rhum-coca-glaçons pour le reste du séjour.

Armées de nos « cocktails », nous rentrons dans l’arène – enfin, le dancefloor. On est déjà contentes de pouvoir fumer librement (non-fumeurs intolérants, soyez prévenus !), ça nous rappelle le bon vieux temps, quand on pouvait fumer dans les cafés et les boîtes à Paris, et ça ne nous rajeunit pas. Ce qui nous rajeunit, par contre, ce sont les pick-up lines des mecs qui vont nous aborder – régression directe à l’époque du collège (enfin, moi, au collège, personne n’essayait de m’aborder, mais j’imagine que si ça avait été le cas, ça aurait été de ce niveau). Ma préférée restera quand même : « Non mais c’est bon tu peux m’embrasser, t’es pas Miss Monde non plus » – cette suggestion ayant été vomie par une immonde face de cul qui ne vaut même pas l’air qu’il respire.

Rassurez-vous, il y a plein de gens sympas aussi – mais il faut les chercher, on a vite tendance à être submergée par la masse des beaufs à grande gueule alcoolisée.

Bref, quelques cocktails plus tard, déchaînées sur la piste de danse, on s’amuse comme des folles, et on réussit sans trop de mal à faire abstraction des indésirables et à trouver quelques personnes sympas avec qui danser et discuter.

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Ce soir, chez Boris, c’est soirée tête de con

Boris est l’animateur principal du Club Med. On dit “animateur”, car il s’agit d’un club de vacances. Si nous étions dans une cour de collège, Boris serait la grande gueule qui assoit sa popularité en insultant les plus petits/plus gros/plus grand/pas la même couleur de cheveux/de peau/d’yeux que soi, le bully du kindergarten, quoi. Mais comme nous sommes en vacances, au Club Med, entre adultes, il s’agit de prendre ses insultes au second degré, avec humour, et prière de crier bien fort “Allez Kemer, allez”, de lever les bras bien haut, et de vomir de la bonne humeur et des arcs-en-ciel par tous vos orifices disponibles.

N’oubliez pas de chanter l’hymne du Club Med en coeur après qu’il vous ait traité de “bande de cons”.

N’oubliez pas votre enthousiasme pour les Crazy Signs du Club Med après qu’il vous ait traité de “bande de nazes”.

N’hésitez pas, le cas échéant, à lever bien haut la main avec l’air éminament satisfait quand Boris, à l’heure du “jeu café”, demandera à l’assemblée : “Alors, c’est qui qui a baisé hier soir ?” – et si vous ne levez pas la main, ne vous étonnez pas qu’on vous traite de “bande de puceaux”.

Boris, est, à mon avis, l’enfant bâtard de TF1 et de Patrick Sébastien. Probablement que quand il pète il troue son pantalon de petit bonhomme en mousse serré comme des sardines ; d’ailleurs si c’est le cas, nous devrions en avoir la démonstration en live l’été prochain – au Club Med Kemer, bien sûr !

Ils ont la banane et l’abricot

Heureusement, Boris n’est pas représentatif des GO du Club Med. Seuls lui et son acolyte ont l’air de n’avoir pas dépassé le stade anal. Les autres se sont avérés d’une compagnie très agréable 😉 .

Le personnel turc est au petit soin pour vous, le buffet est presque toujours le même, mais il est tellement grand et varié que vous pouvez manger quelque chose de différent à chaque repas.

Le jour de mon anniversaire, mon homme de ménage préféré m’a laissé une petite surprise, c’était adorable !

comme c'est joli <3 merci monsieur l'homme de ménage !

comme c’est joli ! merci monsieur l’homme de ménage <3

Finalement…

…je ne vais pas vous déconseiller le Club Med de Kemer, car j’y ai passé d’excellents moments ; mais soyez prévenus, préparez vos boules Quiès et armez-vous de second degré !

à suivre

Commentaires

3 réponses à “[Vie de Globetrotter] L’expérience Club Med Kemer”

  1. Toinou dit :

    Ben dis donc je comprends l’auteur si ont croise à longueur de journée des poufiasses dans votre genre ça ne donne pas envie d’y aller.

  2. Tete Rosette dit :

    Bonjour 🙂
    Message URGENT.

    Je suis Alice de Valence et je suis censée partir travailler à Kemer en tant que masseuse. Mon contrat débute fin mai.

    Jusqu’à présent mes recherches s’étaient orientées sur la Ville ainsi que sur le site du Club Med. Je suis tombée tout à fait par hasard sur votre témoignage et je dois dire que cela m’inquiète voire m’effraie un peu. Et j’en ai lu d’autres qui se rapprochent de votre expérience.
    Les GO n’ont donc aucun répit ? J’ai bien compris que l’esprit du club Med c’était d’être au plus près des GM mais vous conviendrez qu’avoir un bon sommeil réparateur c’est aussi important; surtout que les journées paraissent pleines de frénésie. Il semble au vu de plusieurs témoignages que la musique soit parfois un problème pour se reposer ou la nuit pour dormir.

    Savez-vous ce qu’il en est pour les GO ? Sont-ils logés à la même enseigne ? Dorment-ils aux mêmes endroits que les GM ? Se plaignent ils aussi du bruit nocturne ? Est-ce qu’ils doivent tous (tous les soirs) participer aux animations ? Je vous remercie de prendre le temps de répondre à mes interrogations; nul doute que cela m’aidera à prendre une décision. Bonne journée.

    Alice.

    Mon mail teterosette arobase gmail.com

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