Nous sommes en l’an…. beaucoup. Peu importe. L’humanité a migré vers les étoiles et a établi des colonies autour de certaines. Le joyau de cette diaspora est Yellowstone, gigantesque planète autour de laquelle orbitent 10,000 habitats régis par une loi : la Démarchie. Et pour faire respecter cette loi, les préfets ont tout pouvoir.
Démocratie anarchique.
La Démarchie tient en peu de choses : tout le monde est libre de faire absolument ce qu’il veut, mais nul ne peut enlever à un être humain son droit le plus fondamental, celui de voter. Pour faire respecter cette loi, les habitats se sont dotés d’une force de police particulière, Panoply, dont les préfets sont le bras armé.
Tom Dreyfus est l’un de ces préfets. Et lorsqu’un habitat se retrouve détruit, éventré en deux, c’est lui qu’on envoie enquêter sur ce désastre. Bien entendu, rien n’est aussi simple qu’il n’y paraît, et derrière cette destruction se cache un complot bien plus vaste. C’est le principe même de la Démarchie qui est menacé et le mode de vie de Yellowstone va s’en retrouver bouleversé.
Roman indépendant situé dans l’univers du cycle des Inhibiteurs, the Prefect nous permet de découvrir la société démarchiste avant l’ère de la Pourriture Fondante qui est au centre du reste du cycle. Une fois de plus, Reynolds nous étonne par le nombre d’idées qui foisonnent dans le roman. De la description des habitats jusqu’aux armes employées par les préfets, en passant par les différents protagonistes de l’histoire, tout est incroyablement précis et rien n’est superflu.
On pourra sans doute arguer que Reynolds fait un peu traîner certains passages en longueur, mais le rythme qu’il impose à son roman est parfaitement calibré.
Totalement indispensable.
Bien que se déroulant dans l’univers complexe des Inhibiteurs, il n’est pas nécessaire d’avoir lu Revelation Space et ses suites pour apprécier pleinement the Prefect. Le roman se suffit à lui-même et se pose finalement en très bonne introduction à cet univers et à Reynolds.
Mais si vous avez déjà lu le cycle des Inhibiteurs, alors vous devez lire the Prefect.
Une réponse à “[Critique roman SF] The Prefect par Alastair Reynolds”
Celui là mets le moi de côté, je vais te le piquer 😉