Second tome de la trilogie Knife o’clock de Rob Davis et suite de L’heure des lames, La fille de l’ouvre-boîte est paru le mois dernier aux éditions Warum. Les 164 pages de cette BD déjantée nous entraînent dans la suite des aventures de Véra, Castro et Scarper Lee.
La jeunesse de Véra
Dans le premier tome, si Scarper Lee semblait être le protagoniste principal, Véra, la jeune et insolente fille qui décidait de l’aider était un personnage assez mystérieux!
Ce second volet est entièrement dédié à Véra et à sa jeunesse. D’où vient-elle? Pourquoi aide t-elle Scarper Lee? Comment a t-elle rencontrer Castro? Qu’est ce qui explique ce tempérament à la fois détaché et hautain?
Dans ce monde où les enfants fabriquent leurs parents, où chacun connaît le jour et les circonstances de sa mort dès l’école, où tout est tracé d’avance, Véra dénote fortement dans le paysage!
Des explications
Le premier tome était fou et génial mais aussi très déconcertant car peu d’explications étaient données au lecteur. Ici on retrouve ce même univers mais à travers la jeunesse de Véra on commence à en comprendre un peu mieux les rouages. Dans ce monde totalement étrange, à la fois fou et baroque mais aussi angoissant et où la mort est omniprésente, Véra fait figure d’électron libre!
Dans cette suite j’ai aimé retrouver les dessins en nuances de gris qui mettent bien l’accent sur la cruauté de ce monde, j’ai aimé retrouver le style très particulier des personnages et notamment des parents créés par les enfants et qui sont tous plus ou moins loufoques!
Et puis évidemment j’ai aimé en apprendre plus sur Véra via laquelle on comprend davantage ce monde étrange!
Cette BD est un réellement un ovni, pas forcément facile d’accès au départ, mais c’est un gentil ovni et j’ai hâte de lire la suite!