# Cinéma

Seven Swords

Fin de semaine et fin des cours, le cinéma s’impose pour une séance de fin de journée. Entre Harry Potter et Seven swords, shaq fait le choix pour nous et après une réservation en urgence (merci shaq !) on peut enfin s’installer dans la salle quasiment remplie en attendant les pubs.

Dernier film de Tsui Hark – réalisateur hong-kongais ayant réalisé entre autres Piège à Hong-Kong (avec JCVD) ou encore Double Dragon (avec  Jackie Chan) – Seven Swords met en scène une histoire se passant au 17ème siècle peu après l’annexion de la Chine par la Mandchourie. Pour éviter une rebellion, l’empereur interdit l’apprentissage et l’utilisation des arts martiaux dans toutes les provinces de la Chine. Il va jusqu’à offrir de l’argent à ceux qui élimineront ceux qui s’en servent. Un groupe de mercenaires dirigé par un certain Ravage décime ainsi village après village en tuant aussi bien enfants, femmes et vieillards. Afin d’éviter au dernier village frontière d’être lui aussi  détruit, Fu Qingzhu convainc 2 habitants de l’accompagner dans les montagnes voir un grand maître des arts martiaux. Ce dernier décide de les aider et ordonne à 4 de ses disciples d’aider les 2 villageois et Fu à combattre l’oppression. Mais alors pourquoi donc appeler ce film « Seven Swords » ? Et bien tout simplement parce que chacun de ces 7 personnages (les 4 disciples, les 2 villageois et Fu) obtiendront de la part du grand maître un sabre. Ces sabres nommés « Chimère« , »Transcendance« , »Infini« , »Firmament« , »Rédemption« , »Nimbe« , »Divinité » ont tous un pouvoir ou une fonction particulière que chacun des héros devra maitriser pour battre l’ennemi.

Le film est donc classé dans la catégorie des combats d’arts martiaux ou encore appelé « wuxia » et prononcé « oo-shyah« . L’interêt du film n’est donc pas particulièrement dans l’histoire mais beacoup plus dans les combats.

La mise en scène du film est dans l’ensemble plutôt bonne mais on regrette quelques longueurs sur certaines séquences (dont le début du film jusqu’au regroupement des 7 héros qui selon moi aurait pu être énormément épurée) et un montage final assez bizarre puisque certaines séquences n’ont aucun lien direct avec la trame de l’histoire même si elles ne sont pas désagréables. [!spoiler] On retiendra par exemple le passage où un des héros se sépare de son cheval favori ou encore celui où un personnage inconnu (et surement important) trouve un sabre apparemment hyper vieux et puissant mais qui ne sera jamais utilisé (ni même vu) dans le reste du film.[/!spoiler] En contrepartie, le réalisateur nous offre des combats assez intéressant et beaucoup moins folklorique comme on pourrait le voir dans d’autres films avec des personnages qui volent dans tout les sens. Ici Tsui Hark a préféré gardé un certain réalisme dans la mis en scène des combats pour notre plus grand plaisir.

Les décors, quant à eux, sont magnifiques et les prises de vue assez exceptionnelles. Il en est de même pour les costumes qui sont plutôt convainquants et pas du tout anachroniques.

Laissons la réalisation pour nous concentrer sur les acteurs. Même si on a du mal au début à accrocher à tous les acteurs du au fait qu’il y’en a un bon paquet, on arrive tout de même à apprécier le rôle de chacun et finalement pouvoir reconnaître chacun d’eux avant la fin du film. Une des meilleures prestation a été pour moi celui de Ravage (le méchant boss).

Un autre très bon point du film est la bande son. Pas particulièrement le chinois ou le coréen dont je ne comprend de toute façon rien, mais plutôt la musique. Excellente et très bien intégrée au film, j’ai trouvé qu’elle apportait une très agréable ambiance avec un choix et un rythme très bien choisi. Kenji Kawai, le compositeur, est considéré comme le Hans Zimmer asiatique. Il est célèbre pour avoir composé les musiques de très grands films comme Ghost in the Shell, Ring ou encore Avalon mais aussi de séries télé comme Juliette je t’aime et Ranma 1/2. Vous pouvez avoir un aperçu avec la musique de la bande-annonce téléchargeable ici.

Finalement, je suis ressorti de la salle plutôt content et surpris d’avoir vu un film de 2h25 (je m’attendais à 1h30 habituel) (ndlr: la version longue dure 4h). Je lui attribue un bon 14/20 car le film peut paraître un peu fantaisiste mais la réalisation est tout de même très bonne.

Jérémy : 14/20
Shaq : 15/20
Pras : 14/20
Balti : 11/20

Apprentissage au maniement du sabre


De magnifiques prises de vue…


…et mises en scène

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Commentaires

3 réponses à “Seven Swords”

  1. ayanami dit :

    Et dieu sait que j’adore ce genre de film, pas seulement pour ses paysages ensorcelants et prises de vues gigantesques.. J’ai passé un pur moment de bonheur, malgré quelques lenteurs parfois, on attend les combats avec impatience. Et des qu’ils sont la. Y’en a pour tous les goûts. À regarder au moins une fois dans sa vie.

     Note: 15/20

  2. Pras dit :

    Un bon film, on regrettera seulement des inchoérences de scénario du notamment à la la longueur du film, raccourcit par rapport à la version origniale de 6h !
    Seven swords un pur moment de film d’épée !

  3. Balti dit :

    Il y a de magnifiques paysages certes, beaucoup de longueurs également. L’intéret de ce film se trouverait alors dans la mise en scènes et dans les combats. La mise en scène est originale effectivement avec quelques ralentis du plus bel effet par exemple. Par contre les combats n’atteignent pas dans leur grande majorité la beauté du secret des poignards volants pour les amateurs du genre.
    Le film comporte aussi hélas beaucoup trop de clichés, combien de couchers de soleils voit-on, la fin vers de nouvelles aventures, ‘libères ton esprit" et hop tu sais te battre, un double salto pour descendre de la charette…
    Bref bon divertissement, mais vraiment sans plus…

    Note:
    Balti : 11/20

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