Difficile pour Marvel de continuer à surprendre après presque 30 films, pourtant je crois qu’ils ont réussi la prouesse de me refaire écrire un petit peu pour la sortie de ce film. Les mondes parrallèlles c’est la mode, c’est un concept assez connu dans les comics mais le voir autant utiliser au cinéma, c’est surprenant, depuis le spiderman new generation, on sait que le public est prêt. Cette fois, on suit le sorcier suprême dans une quête vertigineuse.
DR STRANGE
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Sans spoiler l’histoire, c’est l’historie classique du superhéros qui doit protéger une personne assez pure et qui demande de l’aide à un autre superhéros, Dr Strange et Wanda se retrouve donc à travers les univers pour tenter de sauver America. America a de grand pouvoir mais ne les maîtrise pas.
Le film est étonnamment accessible, car il ne s’autoréférence pas à l’excès comme d’autres ( coucou spidey (je t’aime quand même)). Les pirouettes, les winks, le fanservice, vont vite, pas le temps de comprendre tout les univers qu’on rencontre, ce n’est pas l’histoire. Celle-ci est d’ailleurs pour une fois, vraiment touchante et triste, un angle que j’ai beaucoup apprécié, qu’on a vu trop rarement chez Marvel : Le méchant est vraiment bien fait.

Si vous voulez tout comprendre, il vous faudra avoir vu les séries Marvel sur Disney+ et être à jour sur le MCU, MAIS c’est pas forcément la peine, car la réalisation arrive à nous raconter une histoire , ouais le film se tient presque à lui seul. C’est plus qu’un tour de force, un tour de magie !
On regrettera peut-être un effet « waw » un peu moins présent sur les visuels et les combats, mais tout ça est balayé par l’esthétique très 80/90 de ce Dr Strange, pas trop dans les personnages, mais pour la vibe des méchants, il y a des démons, des âmes, de la noirceur, des monstres, quelques choses de plus organiques que d’habitudes et ça c’était plaisant , Sam Raimi, je te pardonne les jump scare!