Le capitaine Kirk et Mr Spock reprennent du service dans le second volet du reboot de la franchise, remise au goût du jour par « Gégé » Abrams. Et en un mot comme en cent : ça déchire.
C’est avec un grand plaisir que l’on retrouve donc Chris Pine et Zachary Quinto dans leurs rôles respectifs, à bord du NCC-1701 Enterprise…
Nan, efface-moi ça, on dirait du mauvais Télé Poche. On reprend.
Kirk vient se faire virer de l’Enterprise. Il a menti, mis en danger son équipage et surtout, il a violé la Prime Directive sur laquelle Starfleet fonde toute son action. Evidemment, c’est en voulant sauver Spock qu’il s’est mis dans le pétrin, et c’est ce même Spock qui l’a dénoncé aux autorités. Saloperie de Vulcain. Heureusement, Kirk n’es pas du genre revanchard. Pas trop. Et c’est lorsque l’Enterprise revient sur Terre que tout s’accélère. Starfleet vient d’être victime d’un attentat et tout porte à croire que le responsable est lui-même un agent de Starfleet. Touchée en plein cœur, l’organisation n’aura d’autre choix que de remettre Kirk à la tête de l’Enterprise et de l’envoyer à la poursuite du terroriste.
Abrams continue donc sa réinterprétation de l’univers Star Trek. Il a réussi le tour de force de conserver intacte une grande partie de l’esprit de la série originelle et de ses suites tout en y injectant une bonne dose de modernité. Le casting du film y contribue largement. Les acteurs sont excellents, ils jouent juste, ils sont brillamment dirigés, ils ont parfaitement réussi à adopter leurs personnages et à se les accaparer, que ce soit Quinto, Pine ou Saldana.
Et puis il y a Benedict Cumberbatch, Mr Sherlock Holmes lui-même, en grand méchant de l’histoire. C’est à mon sens la plus grande réussite du film, et ce qui fait qu’un film d’une manière générale est réussi : le méchant est parfaitement crédible. Cumberbatch est un acteur de génie, ça se voit, ça se sent. Quinto et Pine sont excellents, Cumberbatch est génial. Et son interprétation de… ha ha… non, trop facile. Les plus habiles d’entre vous savent déjà probablement qui est le méchant de l’histoire, mais si vous êtes comme moi, vous ne voulez rien savoir avant d’avoir vu le film. Donc, chut.
Alors oui, Star Trek Into Darkness est un film d’action, c’est un block-buster, un film à gros budget bourré d’effets spéciaux, mais ce n’est pas l’essentiel. La force du film, c’est bel et bien le jeu des acteurs. Et bien entendu, pour les trekkies comme moi, tous les petits détails parsemés ici ou là qui font directement référence à l’univers d’origine. Encore une fois, Abrams a parfaitement réussi son coup : proposer un film qui s’adresse avant tout au public qui ne connait pas Star Trek, mais également aux fans hardcore de la série, même si certains n’aimeront sans doute pas le film, tant pis pour eux, moi je boude pas mon plaisir ! Certes, il y a bien quelques incohérences, quelques facilités, deux trois détails dont on se serait passé ou qui auraient pu être largement mieux exploités. Mais sur les 2h10 que dure le film, on retient quand même plus les côtés positifs que négatifs, Cumberbatch en tête.
Star Trek Into Darkness, de JJ Abrams, en salle le 12 juin.
Un conseil : quitte à le voir en 3D, allez plutôt le voir dans une salle IMAX.
Une réponse à “[Cinéma] Star Trek Into Darkness de JJ Abrams”
A te lire ça donne envie de le voir alors que moi, les Vulcains à oreille pointues hein..