Goldorak , ça vous parle, Mazinger peut-être un peu moins. C’est pourtant pour beaucoup, la première aventure avec des robots géants pilotés par des gens. Ce qui a permis ou inspiré la création des Jaegers de Del toro ou les Evangelions de Anno, un lointain ancêtre qu’on connait à peine. Mazinger arrive au cinéma, pour la première fois (en France).
Mazinger Z
L’histoire peut être un peu compliquée si on ne connait pas la saga, les différentes versions et les personnages en couleurs. On va pas se mentir, c’est difficile. Ma mémoire sur cette partie n’est pas la meilleure, du coup , mon ressenti sera probablement celui que tu auras. Celui d’un fan des robots, qui connait bien la culture japonaise mais qui n’est pas expert. Revenons à l’histoire du film.
Le héros de la saga a sauvé le monde, il est dorénavant un scientifique, notre héros c’est « Alcor ». Il découvre un robot géant, tellement géant que le Mazinger aurait la taille du pilote. Ce robot est très puissant, il peut moduler la réalité. Ouais à partir de là, je comprends plus tout, l’univers de Mazinger est un univers très basé sur la force de la science et ce film utilise les préceptes d’univers parallèles et d’énergie photonique. Très troublant, très geek, faut avoir l’esprit bien habitué aux astuces de scénarios d’animation SF japonaise.
La touche nostalgique est présente, les combats sont kitsch, le héros utilise le nom des attaques, on en rigole pas mal. Au fur et à mesure, on arrive sur les animations modernes, l’arrivée d’un avatar féminin qui lie notre héros au Mazinger géant. C’est un coté moderne qui s’intègre bien à l’univers. Sans spoiler ce personnage est la clé du film.
D’ailleurs le coté le plus intéressant, c’est peut être le changement de ton de la saga, Alcor a toujours été le héros intrépide, qui n’hésite pas, au début du film on voit qu’il a du mal à évoluer sur le point sentimental et au fur et à mesure, il devient un homme qui croit dans le monde et qui a envie de l’embellir. Une vision humaniste qui me plaît beaucoup, comme si les dessins animés de mon enfance décidaient de grandir et de me dire que tout va bien se passer, vas-y c’est beau la vie.
Mazinger le 22 Novembre