Je suis allé voir ce film, assez vierge de tout retour, Del Toro est quelqu’un que j’apprécie vraiment. Son univers à la fois naîf et noir, me plaît. Du gothique naif ? Je sais pas trop j’aime bien ce mot. J’aime sa façon de montrer les démons, les monstres, que ce soit dans Orphelinat ou dans sa série Troll Hunters, il m’impressionne à chaque fois.
THE SHAPE OF WATER
Le pitch est simple, c’est celui de E.T. ou « Sauvez Willy » . Voilà c’est tout.
On a une créature qui est enfermé dans un laboratoire secret, une dame de ménage en tombe amoureux et du coup bah Prison Break version approximatif.
C’est de l’amour !
Alors oui on peut croire que je suis un peu méchant. Je crois pas, je crois que le film brille par sa naiveté par son aspect un peu conte pour enfants. Certains y ont vu la beauté d’un amour interdit, de celui qui dépasse les espèces et la forme, pour ne toucher que deux âmes au plus profond d’elle-mêmes. Autant vous le dire tout de suite, moi pas.
J’ai trouvé ça très superficiel finalement, le contraire de ce que ça devrait être. La naïveté et le conte comme excuse, ne me font pas. Je ne comprends pas leur amour, je ne comprends pas les personnages, je ne dis pas que le personnage doit être, je dis juste que bah j’ai pas compris ce qui se passait. Comment l’amour est arrivé si vite ? Comment partager un oeuf peut rapprocher ? Comment une « misfit » peut réussir un plan de sauvetage à la Prison Break ?
Sérieusement, je sais pas. Heureusement, Del Toro est un génie de l’image et des univers, parce que par moment on oublie tout ça, on suit les aventures de ce couple plus qu’atypique. Peut-être grâce à la pléthore de personnages secondaires bien écrits, bon ok ils sont quand même assez caricaturaux. MAIS ON EST DANS UN CONTE BON SANG PRAS . Oui et quand on arrive à rentrer dedans, on doit trouver cette magie, je l’ai pas trouvée, je suis triste.