# Vie de Ciné

Ready Player One, un film d’une autre époque

Un film sur la pop culture avec du jeu vidéo au centre de l’intrigue, tu pourrais croire que ça m’excite mais en vrai non. J’en attendais rien.

Ready Player One

Je suivais ce film de loin, uniquement parce que Steven Spielberg était dans l’équation. Et puis j’ai découvert le bar éphémère qui était bien trop cool !

C’est l’histoire de l’oasis, l’univers en réalité virtuelle, ultime. Une sorte de second life qui a réussi. Son créateur est mort a laissé des « Easter Egg » dans le jeu pour donner les pleins pouvoirs sur cet univers.  Dans le monde réel, les inégalités sont grandes et toute l’industrie semble être basée sur l’existence de l’oasis.  Parzival, un mec comme les autres qui joue beaucoup et qui veut gagner les droits de faire ce qu’il veut. Bon ok, il adore le créateur de l’oasis et a une vie de merde. A force de réflexion poussée, il découvre la première clé qui va le mettre sur la route à l’Easter Egg !

Second life ?

Déjà le fait que j’utilise le terme second life, c’est parce que je veux vanner un peu l’idée de l’oasis. Un monde en réalité qui a eu tellement de poids qu’il a influé sur l’économie mondiale. C’est intéressant comme idée, pourtant la vision qu’on voit dans le film m’a pas convaincu, l’univers semble trop proche des trucs louches qu’on trouve dans les romans pour Young Adult, c’est pas ma came mais je comprends le bail.  Pourtant ce genre de détail me passe d’habitude par dessus la tête, emporte moi et j’oublierai tes défauts.

Le film tente plusieurs fois de m’emporter, grâce à une réalisation magistrale, les scènes d’actions sont lisibles, les sensations réelles. On aime beaucoup la course, les combats, les petites scènes au goût des années 90 de courses poursuites et d’histoires imbriquées. C’est plaisant mais c’est déjà vu. J’ai eu l’impression de voir un vieux film des années 90 avec des milliers de références à la pop culture, pas forcément rétro d’ailleurs. La forme est sublime, il ne faut pas se mentir, les petits guilis dans mon ventre ont été nombreux avec une mention spéciale pour le Serenity.

J’avais peur d’une chose, que les références soient trop appuyées, ça n’a pas manqué, dès la première course c’est le festival et REGARDE y’a ÇA.  Les personnages expliquent à plusieurs reprises les références, ça m’a un peu gêné parce que je ne suis pas sûr que ça apporte quelque chose à la façon de raconter cette histoire. Parce que finalement, le film n’innove en rien, le meilleur ami noir, le japonais ninja, la love interest qui sort de nulle part et le héros qui est blindé de valeurs. C’est un film qui parle du futur avec des idées du passé, un peu comme ton oncle gênant en soirée qui te dit que « putain la vr ça existe depuis longtemps ça s’appelait le virtual boy » . On l’aime bien cet oncle, c’est sûrement moi dans le futur, pourtant j’ai envie de dire à cet oncle et à ce film, que franchement c’est pas grave de pas être dans le coup.

Je lui en veut pas trop à ce film, il m'a fait plaisir un peu mais il est mauvais, dans son histoire, dans ses choix plein de cliché et de sa morale de la fin complètement dépassé. C'est pas un grand film, c'est pas un bon film, c'est un film plaisant qui aurait pu probablement être plus moderne, plus visionnaire. Il rabâche le passé, certes avec brio.
  • Maîtrise graphique
  • Blindé de référence à sortir en soirée pour briller, genre TU CONNAIS LE SERENITY ? T'AS VU l'ARME DE GEARS ?
  • Oserai-je dire un peu "réac" ? en tout cas bien oldschool
  • Manque d'une vision moderne
  • Plein de cliché !

à suivre

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