# Test

Samsung Navibot — L’aspirateur robot malin ?

 

Le robot qui est venu en paix sur Terre et te fait le ménage en passant, cool..

 

Cool un robot qui aspire à ta place la majorité de ce qu’il faut aspirer, programmé pour le faire quand tu n’es pas là et qui amuse le chat. Le paradis ? Eh bien pour nous ça a plutôt été bof le paradis, petit récit d’un flop technologique.

 

Yep, sur VieDeGeek je parle parfois un peu trop de smartphones, mais dans la vie ce que j’aime par-dessus tout c’est ce qui t’apporte du temps et te facilite la vie au quotidien dans ton chez toi, quand tu ne traînes pas dehors une fois de plus.

Et du coup, tous les proprios de << robots qui passent l’aspirateur à ta place >> m’avaient juré que c’est le panard. Du coup je demande à Monsieur Samsung de me prêter leur rolls au nom tellement imprononçable que je l’ai oublié. Un nom de code comme dans Star Wars ? Mais c’est vraiment le futur ces petits assistants robots !

 

Bon vous l’avez lu dans l’into, c’est un flop, mais pourquoi ?

 

Premièrement ma douce et moi aimons que l’aspirateur soit bien passé. On a la manie de marcher pied nu, on est des oufs, on est roots et surtout on a un chat qui aime bien perdre ses poils et trimballer ses cristaux de meth un peu partout dans l’appart, une vraie gangster cette chatte..

Et du coup ce Navibot a eu la vie dure et s’est pris les pieds dans les fils à plus d’une reprise.

Tiens les fils, parlons-en. L’environnement est simple et sobre, pas de tonnes de fils partout mais de nombreuses pièces et des configurations différentes à chaque fois qui ont totalement perdu le Navibot. Petit florilège.

 

Le parquet et le carrelage c’est bon il sait faire. Mais il ne peut pas faire la moquette de la même façon. Du coup il faut une intervention manuelle pour le passer d’un mode à l’autre, comme ton aspirateur manuel. Ennuyeux pour un aspirateur censé être actif en ton absence. Du coup tu tentes le mode moquette partout, ça ne marche pas, le mode parquet partout, ça ne marche pas bien du tout. Premier mauvais point.

Ensuite les séparateurs de pièces, je ne sais pas comment ça se nomme mais c’est la petite réglette au sol qui sépare une pièce d’une autre. Il n’y en a pas partout mais quand on passe du parquet au carrelage par exemple il y en a un. Chez nous ils sont un peu hauts, en alu profilé, vraiment chouettes et bien plus épais que ceux en laiton habituels qui se tordent de rire. Eh bien le Navibot n’arrive pas à passer l’obstacle qui fait environ 3 mm de haut avec un profil façon wok retourné.. Ennuyeux et deuxième gros fail.

Ensuite dans le salon il y a un meuble bas que j’ai monté sur roulettes. Ce meuble est donc surélevé d’environ 95% de la hauteur du Navibot. Ce dernier pourrait donc presque croire qu’il peut passer sous le meuble ? En fait c’est ce qu’il croit et ça ne loupe pas, il fonce dessous et cogne, ré-essaie, cogne, sans fin et en bippant. Intervention manuelle requise à nouveau. Manque de bol il ne le fait pas que sur ce meuble. Les autres trop bas il les évite, ceux plus hauts il passe en dessous. Troisième beau fail.

 

Ensuite il y a sa base. Un peu laide, qui nécessite d’après le manuel 1m de dégagement devant et 50cm autour, autant dire qu’à Paris c’est quasiment le salon qu’il faut lui laisser, quel bourgeois ce Navibot. En plus aussi dégagée sur les côtés la base est très visible et passe d’un peu laide à incompatible avec toute notion de décoration recherchée dans la pièce où est posée le Navibot. Le bilan du fail de feu commence à être lourd.

Et puisqu’on parle de la base, notre Navibot n’arrivait pas à remonter dessus environ une fois sur deux. Etant donné qu’il a besoin de s’y recharger et de vider la poussière dedans, c’est un peu ennuyeux. On mettra ce problème sur le fait que notre exemplaire avait peut être été traumatisé par une bloggeuse mode sadique ou un bloggeur tech vicieux, je n’ose pas penser que c’est normal. Mais c’est pas de bol quand même.

 

Déception tel est ton petit nom

 

Alors il lui reste quoi à ce petit robot ? Parce qu’avant le test on était persuadé que notre environnement dégagé et les grandes surfaces bien lisses de l’appartement, peu peuplé de câbles, sans tapis, sans excentricité architecturale étaient l’endroit parfait pour un tel robot. Mais non.

Le robot en lui même est un peu joli, la contenance du sac est bonne (1 litre) mais il fait peur à notre chat et finalement on fait mieux nous-mêmes en 20mn ce qu’il fait mal lui-même pendant ses longs programmes d’errance. En économisant le prix du robot et sans doute avec un meilleur rendement énergétique au final. Depuis cette expérience je regarde avec suspicion le sol de ceux qui se disent satisfait de leur soucoupe esclave.. 

Le petit robot ne passera pas par nous, désolé Navibot 😉

 

Note sur 10 2
Après avoir entendu quelques possesseurs de ce genre de robots ravis, j'avais hâte de tester ça en grandeur nature. La déception me guettait au coin de la rue. Si ça peut marcher pour certains ça dépend peut être des exigences, de la configuration des lieux ou encore du robot choisi ? Moi en tout cas je suis très déçu.
  • Les vidéos de chat sur Youtube qui se baladent dessus.
  • La gestion des problèmes qui ne se fait pas bien (quand il bloque pas exemple).
  • Son incapacité régulière à simplement remonter sur sa base.
  • L'ergonomie pas si évidente que ça.
  • Ne sait pas aspirer à la fois les surfaces lisses et les surfaces à moquette.
  • La qualité de l'aspiration, pas terrible si l'on est un peu exigeant.
  • La base laide et qui nécessite une surface d'accueil démentielle si on s'en réfère au manuel.

à suivre

Commentaires

Une réponse à “[Test] Samsung Navibot — L’aspirateur robot malin ?”

  1. jayer dit :

    même configuration de pièces chez moi, ton test confirme ce que je pensais… ces robots ne sont pas encore prêt !