# Test longue durée

Motorola RAZR

Motorola RAZR

 

Le Motorola RAZR est enfin de retour ! Gros coup de coeur du marché avant l’ère des smartphone, le premier du nom (et ses évolutions) avait fini par être l’un des téléphones les plus vendus au monde malgré son positionnement haut de gamme. C’est dire la pression sur les épaules de Motorola.

Après quelques semaines d’utilisation, le RAZR laisse se dégager un sentiment fort : ce n’est pas un enième téléphone sous Android et ce n’est pas un téléphone qui se choisit sur sa seule fiche technique comme trop souvent.

La RAZR brille lorsqu’on le sort de sa boîte.. Ecran super Amoled 4,3″ (540×960) traité Gorilla pour plus de solidité, châssis en magnésium, finesse extrême, dos en kevlar noir (la finition ressemble à du carbone tressé avec peu de vernis au toucher façon pêche), traitement hydrophobe de toute l’électronique du téléphone, bref ça change des smartphones en plastique mou ou au look dérivé d’une spatule à dégivrer les pare-brise.

A l’utilisation, on apprécie le téléphone qui s’oublie dans la poche tant il est fin et léger, malheureusement au détriment de la prise en main. Doté de bords épais, d’un corps très fin mais d’une partie supérieure curieusement épaisse le téléphone n’est pas naturel à prendre en main. Léger et agréable mais déroutant. Tout est micro dessus, de la prise usb à la prise hdmi en passant par le port SD et le slot pour microsim (pensez à en commander une chez votre opérateur en même temps).

La finesse du RAZR illustrée en vidéo :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=7ridjtcza7E[/youtube]

La surcouche Motorola apposée sur Android 2.3 apporte du bon et du moins bon.

Du côté des bonnes nouvelles on a un lockscreen Motorola enfin pratique (pour déverrouiller directement en mode photo par ex), une application photo à l’ergonomie améliorée, quelques widgets esthétiques (les favoris par exemple), une application nommée actions intelligentes qui une fois bien configurée adapte le RAZR suivant l’endroit où je me trouve, l’état de sa batterie, l’heure actuelle et coupe ou active le hardware, les synchro, ajuste le volume sonore c’est très bien pensé et intégré d’origine.

Concernant Motocast qui est embarqué dans le RAZR, le système est simple car on streame vos données depuis votre ordinateur personnel vers le téléphone au travers de votre connexion internet domestique. Par contre, cela nécessite que votre PC soit allumé. A l’heure des NAS compatibles DLNA et du Cloud, quelle faute de goût. Et c’est un utilisateur de Plex qui fonctionne sur le même principe qui vous l’affirme : c’est pénible et ça consomme des KWh pour rien 99% du temps.

Maintenant du côté des points réellement négatifs on citera Motoblur qui pèche vraiment sur certains points (zone de notification sans les switch de base) et finalement le manque d’ajouts qui permettraient de dire que oui Motoblur sert à quelque chose. En général c’est un launcher dont on se passe rapidement pour installer un launcher tiers, c’est dommage sur un téléphone aussi haut de gamme que celui-ci.

Enfin la disponibilité des mises à jour doit encore faire ses preuves chez Motorola. Aussi bien Praska que moi-même avons des proches utilisateurs d’Android Motorola qui connaissent la lenteur et le manque de suivi concernant les mises à jour faites par ce constructeur. Ce n’est pas mortel et bien des utilisateurs ne mettront jamais à jour leur téléphone mais c’est dommage d’avoir un suivi aussi mauvais même si on espère une nouvelle attitude maintenant que la compagnie appartient à Google.

La campagne de lancement Motorola :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Y9Sz3Cn101Y[/youtube]

Vous l’aurez compris, malgré son processeur double coeur, son écran de qualité, ce ne sont pas ces caractéristiques qui sont les point forts du RAZR même si elles sont dans le haut du panier du moment. Non ce qui le rend à part c’est son look, cette sensation de téléphone monobloc qu’il est le seul à partager avec l’iphone 4/4S, les matériaux solides et classes qui le composent.

Le Motorola RAZR on ne l’achète pas pour geeker à 200%, on l’achète parce qu’il est classe, solide, beau, fin et sur ce point c’est mission accomplie. Les hardcore fan d’Android sont déjà partis acheter le dernier Googlephone, les snobs ont leur iPhone, ceux qui soignent le look de leur mobile et sa solidité (sans embarquer un téléphone de chantier) ont désormais leur téléphone : le Motorola RAZR.

C’est le premier Android vraiment classe que j’ai entre les mains, bravo Motorola.

à suivre

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Commentaires

Une réponse à “[Test longue durée] Motorola RAZR”

  1. Mrcrash dit :

    Perso j’en suis fan pour preuve je l’ai commandé :p

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