Après une traversée du désert, la saga Driver revient enfin. Avec un an de retard, Driver San Francisco sortira le 1er septembre. Ça valait le coup d’attendre et vous allez voir pourquoi.
Tanner et le chat de Schrödinger
Charles Jericho, l’ennemi juré de John Tanner, s’est échappé de prison. Lors de la course poursuite pour le rattraper Tanner est victime d’un terrible accident. Pour lui, c’est la fin. Il se retrouve plongé dans un profond coma. Mais ce n’est pas un coma qui va empêcher Tanner de poursuivre Jericho sans relâche. Le rêve va se mélanger à la réalité et Tanner va continuer sa mission.
Vous incarnez Tanner dans un monde où réalité et subconscient ne font plus qu’un et cela permet d’accéder à une capacité inédite : le shift.
I believe I can fly
Le mode Shift est certainement la meilleure idée de ce Driver mais également la plus compliquée à expliquer.
Grâce au Shift vous pouvez vous désincarner et posséder n’importe quel conducteur de San Francisco.
Vous pouvez alors déclencher une mission à l’autre bout de la ville sans devoir parcourir tout le trajet en conduisant. Trajet qui pourrait vite être fastidieux puisque Driver San Francisco nous propose plus de 200 km de routes à parcourir.
Mais avec le Shift vous pouvez faire bien d’autres choses. Vous pouvez l’utiliser dans une mission pour prendre le contrôle d’un camion et barrer la route de vos poursuivants. Vous pouvez prendre le volant d’une personne en train d’essayer une voiture et terroriser le vendeur par votre conduite agressive ou encore pendre la place d’un élève d’école de conduite et écraser l’accélérateur sous les cris du moniteur.
Ces pouvoirs surnaturels dont se dote Tanner dans son coma ne s’arrêtent pas là. Il est également possible de débloquer de nouvelles capacités, comme un boost pour les véhicules.
En résumé le Shift permet une grande liberté de mouvement et crée des situations de jeu totalement nouvelles. On se surprend à observer en permanence le trafic pour repérer un véhicule dans lequel « shifter » pour réussir notre mission.
If you’re going to San Francisco
La conduite n’est pas des plus accessible mais se révèle procurer de fortes sensations, entre vitesse et puissance. La centaine de véhicules sous licence que possède le jeu lui apporte une atmosphère réaliste et donne vie et corps à cette reconstitution de San Francisco. La bande son est irréprochable et s’enrichit avec la progression dans le jeu.
J’étais très sceptique vis-à-vis du Shift en arrivant chez Ubisoft. Mais après m’y être frotté, manette en main, durant une bonne heure, j’ai pu réaliser tout le potentiel de ce concept.
Je ne sais pas si Driver San Francisco sera le jeu de l’année mais le Shift va certainement faire date dans l’histoire du jeu de voiture !
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=MGuSxtqSeFM[/youtube]
2 réponses à “[Preview] Driver San Francisco”
C’est sympa comme pouvoir le Shift, ça me fait penser aux Agents dans Matrix 🙂
Exactement , je me pensais pas que ça pouvait etre sexy ce système !