Il ya quelque temps déjà, nous allions voir Godzilla, final wars. Non, rien à voir avec LE Godzilla de Roland Emmerich (oui celui avec Jean Reno) mais là c’était plutôt le godzilla de Ryuhei Kitamura (ndlr: moi non plus je ne connais pas). Film américain, chinois, japonais et australien ; les réalisateurs, acteurs, metteur en scène ne pouvaient que ne pas se comprendre sur « comment faire un film ». Ils nous pondent un espèce de truc qui pourrait se résumer par :
« Holy shit! Godzilla ! » |
Pour résumer rapidemment, le film nous présente une terre dévastée par la pollution, les guerres incessantes engendrant des monstres un peu partout. Mais fort heureusement, la super police du monde (non pas les G.I. américains) : j’ai nommé l’E.D.F. (ndlr: rien à voir avec l’électricité) surveille tout ça et combat les méchants monstres avec l’aide de gentil monstres. Finalement dépassé par les évenements, l’EDF décide de remettre sur pied Godzilla, le méchant monstre trop fort qui pète tout pour les aider à niquer tout les autres méchants (ouhlala c’est dur à comprendre). Voilà, maintenant on se demande où est le vrai scénario et en cherchant bien … bah nan, y’en a pas.
Laissons l’histoire pour passer au casting. Ô moment de joie! Un casting magnifique qui ne présente que des japonais et un américain habillé tel M. Bison dans Street Fighter (ouah la classe !). Un bon point aussi au rôle du méchant qui s’ennerve pour un rien. Là où ça devient bizarre, c’est les dialogues. Les japonais parlent tous japonais et l’américain varie entre anglais et japonais sans que ça ne dérange personne (ndlr: dans l’histoire). J’ajoute aussi une mention spéciale à la traduction du film qui nous pare d’une traduction de « Son of a bitch » par « La vache ! ».
Là où ça devient vraiment ridicule, c’est les décors. Pour vous mettre dans l’ambiance, rien de bien compliqué ; regardez un power rangers et vous aurez la même sensation. Les monstres sont de vulgaires figurines en plastique, voir quelques fois des gens déguisés avec un costume digne de chez mickey ou asterix. Les combats sont organisés au milieu de maquettes aussi bien faites que moi avec mes pieds (ndlr: et c’est pas peu de le dire!). Ca en est quand même au point d’utiliser des majorette pour représenter les tanks.
Les scènes de combats sont aussi très palpitantes. On pourrait résumer en :
1 – Un gros méchant monstre arrive et détruit toute une ville
2 – Les gentils essayent de le battre avec leur ridicule armes
3 – Un autre gros monstre arrive
4 – 3,2,1 Fight! et c’est le combat au milieu de la foret
Oui bizarrement, ca ressemble à des séries du Club Dorothée… On se souviendra quand même de quelques scènes assez hilarantes dans le ridicule comme une séquence de foot avec les monstres.
Et la bande son dans tout ça ? et ben y’en a partout, des bruits, des explosions, des musiques à en faire trembler les murs ; accompagné de lumières flash un peu tout le temps, on a l’impression d’être au milieu d’un concert de 12 groupes en même temps.
Pour conclure, on ressort de la salle complètement à l’ouest et on prend son temps pour remettre son cerveau en marche et reprendre ses esprits pour finalement être démoraliser d’avoir perdu son temps et son argent. Bon, il est vrai qu’après quelque temps, on est pas si dégouté puisqu’on a passé un moment avec un film ridicule qu nous a quand même fait rire dans l’absurdité de la réalisation.
Personnellement, j’ai pas du tout accroché le film (de par le mélange du scénario, de la prestations des acteurs, des effets super spéciaux et de l’ambiance générale) mais j’ai peut-être pas compris comment il fallait l’interprété.
Jeremy: -1/20 (bzzz…segmentation fault)
Pras: NaN/20
Ayanami: Pi/30
Jroule: (aucune note tellement c’est mauvais)/20
Mon dieu, j’ai honte…
Da Über-Monstre !
3 réponses à “Godzilla, final wars … le tueur de cerveau”
Juste pour dire que c’est exception ….
Pas d’ancien film, mais le problème c’est que là ben il était vraiment nul donc !
j’aime bien, en fait les commentaires, les films de merde, on démontre vraiment que c’est de la merde.. on devrait faire pareil pour les chevalliers du ciel, avec des images de partout..
note: 8/20 si on etait en 1985…
la c’est du : 0.1/20
8/20 c ‘est quand meme beaucoup meme pour 1985, c’est etre bien dur avec les acteurs de l’epoque.
moi je ne mettrais aucune note vraiement c’etait trop mauvais.
P.S: c’est quand la critique la plus complete et la plus longue d’un film sur misterpras