Nous vous parlions il y a peu d’un spectacle de danse qui se produisait trois jours durant au Casino de Paris : Samba. Parce que les geeks n’ont peur de rien et s’intéressent à tout VieDeGeek a répondu présent. Ce sont donc deux envoyées spéciales issues du harem de @Praska (laissez, ça le fait rêver je vous jure) pour voir de quoi il en retourne et si le coup de coeur initial s’est transformé IRL. Action !
Intéressée par l’art en général, et par la danse en particulier pour son aspect vivant. Tout le corps y est au service de l’art contrairement à la musique par exemple. Et puis la danse c’est primal, universel. Pas besoin d’avoir des habilités de ouf. Attirée par les danses dites << de salon >> comme la salsa, rumba, samba, cha cha, valse, jive, quickstep, etc. bref les danses interactives qui se pratiquent en général en duo.
Tout ceci nous amène à la Samba, une danse vivante, active, de fête, de joie, de rituel. Et plus particulièrement au spectacle dont il est question Samba du Studio 3.
Tout commence lentement et ceux qui s’attendent à une frénésie de rythmiques dès le début du spectacle peut s’étonner mais cela permets aux néophytes de grimper l’échelle du rythme lentement, crescendo.
Alternance de moments plus calmes avec une bossa nova plus douce très bien interprétées par les deux chanteuses du spectacle, Zizi Possi et Paula Lima (à écouter dans notre article précédent sur Samba). Malgré le calme de ces passages, la danse n’y est pas exclu le moins du monde. Au contraire on en profite pour admirer des tableaux plus féeriques.
Les costumes sont magnifiques. Simples et élégants ou parfois plus pailletés et conforme à l’imagerie de cette danse tout en restant originaux et ne tombant jamais dans la foison de plumes ou de demoiselles en bikini brillants façon carnaval. Félicitations aux costumiers(ères).
La structure du spectacle alterne entre chorégraphies synchronisée à la perfection et parties plus libres qui laissent place à la fantaisie et nous font même croire à de l’improvisation alors que le tout est sûrement chapeauté de main de maître par la chorégraphe Anselmo Zolla.
Je revois encore cette scène féérique, superbe tableau, où les danseurs sont à terre sur la scène noire. Ils ne portent que des lampes frontale, créant comme des étoiles. Le bruit des vagues en fond. Ils se déplacent assis à terre et portent, d’un bout à l’autre de la scène, une jeune demoiselle habillée d’une robe de lumière.
Elle se laisse porter, tourne, se relève, fait un pas, mais sans jamais toucher le sol. On en oublie les danseurs dans le noir, on ne voit que la sirène se déplacer sur un lit d’étoile.
On ne voit pas le temps passer, les danseurs filent sur les planches pendant que avez la tête dans les étoiles. Le pari était osé, allions nous aimer les différentes originalités d’une mise en scène qui ose ne pas servir cette caricature de samba vue mille fois ailleurs ? Oui, mille fois oui. Nos envoyées spéciales sont sorties de la salle pleines d’énergie et ça c’est le meilleur signe 😉
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2 réponses à “[Critique Spectacle] Samba”
J’adore les spectacles de danse, vraiment, je ne pensai pas que la samba pouvait être poétique. Superbe
Les costumes <3<3<3 *_*