A l’origine il y avait l’oeuvre de l’écrivain JUSSI ADLER-OLSEN, les enquêtes du département V en Français ou Afdeling Q en Danois, ce qui se traduit par Le département Q. On se demande pourquoi ils n’ont pas conservé la même lettre en Français d’ailleurs ? Six livres qui ont cartonné au Danemark et deux films, ceux que nous sommes allé voir, qui ont fait de même en attendant les suivants.
Le premier film, Miséricorde, gros succès en salle au Danemark, est sorti en vidéo à la demande en France le 27 mars 2015 sur les plateformes suivantes : club video sfr, filmotv, google play, itunes, mytf1vod, orange, pluzz vad, videofutur, wuaki.tv et comme il montre le tandem se former, on vous le conseille avant de voir le suivant en salle.
Le second, Profanation, sort dans vos salles le 8 avril et avait réalisé le plus gros score d’entrées au Danemark l’an passé.
On peut rajouter aussi un petit passage sur le fait que le scénariste de Millenium a signé les deux films.
Du polar Danois simple et efficace
Sans rentrer dans du spoil (les bandes annonces sont déjà bien assez longue), sachez que ce duo de film se savoure comme une série dont on se retrouve amoureux. Deux à la fois. Polar classique, bien réalisé et qui vous tient en haleine pour de bon il s’économise les ronds de jambes et rajoute au classique policier maudit à qui on confie le département V qui est un code pour : Vlasse donc les Vieux Vossiers Vourris et nous fait pas Vhier Varl ! Non franchement on ne comprend pas pourquoi le département Q se trouve traduit en département V en France.
(claque ton comm’ oh internaute qui a compris pourquoi)
Les enquêtes du département V : Miséricorde
Donc Carl Mørck, puisqu’il s’agit du héros au prénom chantant, a la lose qui lui colle aux chaussures. Comme tout le monde en entretien il dirait que son plus gros défaut c’est qu’il est perfectionniste. Sauf que dans son cas, c’est vrai. Et il est si doué, il déteste tellement ses cons de collègues qu’il va finir par faire un choix qui va tuer un de ses collègues et paralyser l’autre. Et voilà comment on finit à la cave à clore les dossiers vaguement fermés histoire de faire le ménage. Et tu feras ça avec un nouveau sans expérience parce que ton profil divorcé alcoolo gosse ingérable gros sur la patate pour les potes en sale état ça fait un peu beaucoup. Alors on te colle un mec en or, débutant, gentil, qui parle cinq langues et se nomme Assad.
Mais Assad ne sait pas faire un bon café, faut pas déconner non plus.
Et voilà notre duo qui va ouvrir les vieux dossiers à tamponner « affaire close » et va s’y plonger jusqu’à essayer de retrouver la trace d’une femme qui a plongé d’un ferry pour se suicider avant de plonger dans l’oubli des collègues médiocres de Carl qui ont conclu au suicide, à tort bien sûr, Carl le sait, Carl en a gros sur la patate, Carl on la lui fait pas dans une phrase qui plonge un peu trop à son goût.
Sans aller plus loin et parce que dans un tel film le moindre indice peut tuer votre visionnage, nous (moi aussi j’ai droit à un acolyte de choc et elle, elle sait faire le café) avons retenu notre souffle pendant la moitié du film et en sortant nous n’avions qu’un mot à la bouche « vite vite le suivant ». Oui ça fait trois mots et ceux qui râlent n’ont qu’à me payer trois exemplaires de ce magazine.
Le duo fonctionne très bien, le film est beau, rythmé à la perfection et même si on aurait aimé un dernier quart moins prévisible on a adoré le scénario pas piqué des vers sur plusieurs aspects comme le mobile, le coupable, etc. Oh oui. Oh que oui. Hors de question de louper l’épisode suivant et c’est partit pour le second volet : Profanation. Bon là c’est dans le paragraphe suivant, en vrai imaginez nous attendre une éternité, soit quatre jours, hurlants à la lune notre dose de Carl-et-Assad.
Les enquêtes du département V : Profanation
Ici c’est plus velu, notre duo de choc va affronter rapidement un suicide et le double meurtre des enfants du suicidé. Bonne ambiance, merci bien, on venait voir petit poney weekend féérique et là boum. Carl et Assad, nos super agents qui vont résoudre les affaires de Q. Non franchement Q ou V ça marche pareil. Allez comprendre les Danois, déjà que leur saucisson, comment dire, non rien.
Donc Carl et Assad se lancent ce coup-ci dans une affaire bizarre, une affaire étonnamment peu joyeuse et ancienne qui va mêler du beau monde. Mélangeant meurtres, suicides, viol, drogue, collège, le cocktail est assez corrosif et pour le coup l’affaire traitée de manière un peu plus linéaire même si l’on voit beaucoup plus les autres protagonistes agir pendant le film. La recette marche toujours aussi bien et même s’il est un léger cran en dessous du premier niveau scénario, Profanation est encore bien plus barré et cynique. Carl et Assad se voient même aidés dans leur quête par une nouvelle secrétaire qui, on l’espère, va continuer à les assister pendant les prochaines enquêtes.
Eh oui car c’est déjà fini. Il va falloir attendre encore un peu pour les autres épisodes car le troisième va à peine démarrer son tournage d’ici peu. Damn ! Carl ! Cours bordel !
Ce ne sont pas les polars du siècle, mais le duo fonctionne et les films sont bons, pour ceux qui aiment ce genre de films à l’état brut c’est parfait. Nous on a aimé nos agents du département Q.
Attendez ! Me dites pas que Département V c’est parce que Q ça sonnait un peu trop comme… ?!
Non ?!
Vraiment c’est pour… ?!
Ils n’ont pas réutilisé le Q parce que ça sonnait trop comme le scientifique à gadgets dan James Bond donc ? Sérieux ? C’est fou quand même, comme on ose plus rien en 2015…