Disney, science fiction, mars, histoire d’amour, images de synthèse à gogo et film en 3D. Tout était réuni pour que cette critique cinéma finisse avec une note dans le genre de celle qu’avait reçu Spielberg pour son cheval de guerre en mousse. Même la bande annonce qui m’avait donné envie de voir le film n’était pas claire et on pouvait s’attendre à un bon film comme à un loupé. Il n’en sera rien et autant le dire de suite, j’ai vraiment aimé John Carter.
John Carter a fait la guerre de Sécession, c’est un roublard et on ne la lui fait pas comme ça. Individualiste forcené à la recherche d’une mine d’or il va se retrouver sur Mars. Enfin sur Barsoom comme l’appelle les locaux verts et à quatre bras. Les Tharks.
Premier contact, difficulté de compréhensions, le film n’a pas encore décollé et n’a pas encore affirmé son rythme à ce moment là. Ce qui ne tardera pas d’ailleurs lorsque la rencontre avec des êtres physiquement identiques aux humains arrivent se fera au cours d’un bataille entre de sublimes vaisseaux de guerre volants qui se mettent sur la gueule devant un John Carter pas plus étonné que ça.
D’ailleurs malgré le froid ambiant (j’ai vérifié sur Wikipedia, ça oscille entre -3 et -133°c) tout le monde s’affiche dans des costumes qui ont la classe des gladiateurs romains, en gros mais qui eux n’ont pas la capacité physique de John Carter vu qu’ils sont nés sur Mars. A partir de ce moment là on comprend qu’il faut laisser de côté toute logique et se laisser bercer par le côté roman SF de la chose et croyez moi, ça fonctionne au poil.
Coincé sur Mars, au milieu d’un conflit entre les différentes fratries qui vivent sur une planète dont les ressources sont mises à mal par l’un des clans, John Carter va se révéler un atout décisif pour le clan avec lequel il décidera de coucher et ce sera avec la belle princesse vous l’aurez deviné.
Joliment filmé, jamais too much dans les effets spéciaux j’ai beaucoup aimé ce roman qui ne paie pas de mine, n’essaie pas un scénario cryptique et finalement m’a fait penser que ça pouvait être de la SF pour enfants. Et ça marche bien car je ne me suis pas ennuyé un seul instant même si aucun rebondissement (ou presque) ne pointe le bout de son nez. Parfois le bonnes recettes sont simples.
En fait, pour vous dire, le film se déroule si facilement devant nos yeux que c’est une fois rentré chez moi que je me suis rendu compte qu’il ne durait pas son heure et demi syndicale mais bel et bien 2h13mn. Ce n’est pas le signe absolue, mais au moins je peux vous dire qu’on ne regarde pas sa montre pendant le film. Et oui je suis vieux jeux, je lis l’heure sur une montre.
Costumes superbes, paysages d’un autre monde (sans blague) font du film un excellent divertissement et on ne s’est pas ennuyé une seconde. John Carter s’il ne balance pas de rebondissements sans cesse ou de scénario alambiqué est un bon film de SF qui nous raconte une belle histoire comme celles que j’aimais plus jeune quand j’ai découvert le genre.
Allez il est temps de regarder la bande annonce en attendant la sortie du film le 7 mars 2012.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=xyNxpPf3ffM[/youtube]
3 réponses à “[Critique ciné] John Carter”
J’avais un peu les meme appréhension que toi, mais la j’avoue, ça donne envie! Pour une fois, je crois que je vais me déplacer jusqu’au cinoche pour le voir celui la…
Tiens je crois que ce film va être une surprise finalement ? je pensais pas du tout aller le voir maintenant j’irai , t’as la pression là !
Eh eh, en effet je l’ai pas vu venir celui là et j’ai bien aimé 😉