Aller voir un film dans lequel joue Justin Timberlake ? Faut être un peu joueur. Heureusement pour vous ce n’est pas ce qui manque sur V2G et c’est remonté par une bande annonce qui dévoile un petit scénario sympa que je me dirige vers la projection.
L’histoire est simple, dans ce futur d’anticipation vous naissez avec un ADN programmé pour vieillir jusqu’à 25 ans. Le jour, ou plutôt la seconde, important les secondes dans ce film, ou vous les atteignez votre physique se fige vous avez 25 ans pour toujours.
Enfin pour toujours faut le dire vite. Sur votre bras trône un compte à rebours qui était crédité d’une année à votre naissance, une fois ce compte à rebours à zéro vous mourrez dans l’instant. Dans ce futur tout se paie avec ce temps qu’on peut se passer de main à main et tout se joue autour de ça.
Des gangs vous tuent pour deux semaines, vous passez votre temps à regarder votre bras, bref c’est l’urgence permanente de votre horloge. La mère du héros a ainsi 50 ans, un look de jeune fille de 25 ans et elle enquille les heures de boulot sans rechigner pour cumuler de la durée de vie en plus. Un nouvel esclavagisme contre lequel vous n’avez pas le temps de vous rebeller.
<< For a few to live forever, a lot must die >>
Mais le héros du film Will Salas (Justin attention l’arbre tombe dans le lac) trouve tout cela bien injuste même s’il accepte son sort depuis 3 ans qu’il prolonge sa vie toujours à la limite. Mais un jour il croise un éternel qui lui cède… mille années d’un coup.
A partir de ce moment là le rythme s’accélère, on ne peut pas vivre dans le ghetto avec un compteur ainsi crédité et Will ne veut pas en rester là et compte bien secouer le système un bon coup.
Le scénario, s’il n’arrive pas à éviter quelques poncifs et quelques longueurs, exploite à merveille l’urgence des compteurs. Le coût des minutes pour certains et la nomenklatura qui parie des siècles au poker tout en faisant attention à ne pas mourir brutalement tant pour le reste l’éternité leur est accessible. Deux mondes, deux rythmes, deux logiques exploitées jusqu’au bout.
Andrew Niccol, déjà réalisateur des excellents Bienvenue à Gattaca / S1m0ne / Lord of war, signe ici un film plus accessible mais pas inintéressant pour autant. Le budget ne se voit pas forcément à l’écran avec des cascades et effets spéciaux cheap mais une photographie agréable et surtout un look de film d’anticipation des années 70/80 que j’ai beaucoup aimé.
Un film à voir pour ceux que la bande annonce titille, In Time sort le 23 novembre 2011.
Et vous, vous feriez quoi à la place de Will si on vous donnait autant de temps sur votre compteur ?
La bande annonce en VF :
[youtube width= »600″ height= »335″]http://www.youtube.com/watch?v=bVZsx_a488w[/youtube]
4 réponses à “[Critique ciné] In Time / Time Out d’Andrew Niccol avec Justin Timberlake”
Justiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnnnnnn <3
pas encore vu ce film mais j’irai le voir! Par contre, pour info, Justin a joué dans plusieurs film et est désormais reconnu comme un acteur plutôt bon
@kirk : exact! Même moi j’ai été plutôt surpris par son jeu d’acteur assez bon alors que je dénigrais avant de voir ^^
Si vous voulez être surpris par son jeu d’acteur, faut mater southland tales !