Gravity est le dernier bébé du réalisateur Alfonso Cuarón, déjà heureux papa du très remarqué « les fils de l’Homme » et du meilleur volet de la saga Harry Potter, « Le prisonnier d’Azkaban ». Il revient cette année avec un film ambitieux au scénar concocté avec l’aide de son fils : une ingénieure médicale et un astronaute tentent de travailler ensemble pour survivre après un accident les laissant à la dérive dans l’espace.
Des images à couper le souffle
C’est sûr que faire un film se déroulant dans l’espace permet de filmer des scènes hors du commun, et à cet exercice, Alfonso Cuarón réussit le pari haut la main. Les plans sont magnifiques et la réalisation très immersive. Sans doute l’un des plus beaux films d’espace que l’on ait eu la chance de voir à ce jour.
Les atouts de la 3D et du son
Habituellement anti 3D (lunettes trop lourdes, mal de tête et j’en passe), j’ai enfin apprécié mon premier film utilisant cette technique. Les effets ne sont pas utilisés n’importe comment, c’est fluide, agréable, et ça renforce encore plus l’immersion. La bande-son n’est pas en reste, jouant entre les mélodies, et les son « sourds » propres à l’espace. Le tout est finement joué. J’ai eu la chance de voir le film dans une salle équipée du système son Atmos, et je me demande tout de même quel sera le rendu dans une salle à l’équipement plus classique, ou même dans nos salons. J’ai bien peur qu’une grande partie de la subtilité de la bande-son ne soit perdue, ce qui serait fort dommage étant donné que le principal atout du film repose là-dessus selon moi…
Et l’histoire ?
Pour une fois, ce n’est vraiment pas la raison principale pour laquelle il va falloir vous rendre en salle pour découvrir ce film. Le scénario pourrait tenir sur un mouchoir de poche : Deux astronautes ont un accident lors d’une mission, et leurs communications avec la terre sont coupées. Ils vont alors essayer de trouver une solution pour s’en sortir et tentent de rejoindre une base voisine. Quelques éléments sont tout de même là pour essayer d’étoffer un peu tout ça, mais de mon coté je ne l’ai absolument pas ressenti de façon positive. Les scénaristes ont tenté de donner une raison aux personnages pour se battre et avancer, mais de façon plus que cliché, et ce sera le seul (petit) point noir que je pourrais reprocher au film.
Gravity, à découvrir dès le 23 octobre en salles.