# Critique Ciné

Case départ

Moi en général j’ai un peu de mal avec les films français, selon moi il manque souvent un petit quelque chose pour qu’ils soient complètement réussis mais quand j’ai vu la bande annonce de [amazon_link id= »B005CCJRRI » target= »_blank » container= » » container_class= » » ]Case départ[/amazon_link] je me suis dit « chouette un truc marrant ! ». J’ai quand même un peu traîné des pieds pour aller le voir au ciné puisqu’il est sorti le 7 juillet mais voilà c’est chose faite !

La vengeance de la vieille tante

Régis et Joël son demi-frères mais pas du tout pareils. Alors que Régis se considère comme un normand « pure souche » et a une petite vie tranquille avec un poste à la mairie et une très jolie famille, Joël lui sort de prison, ne supporte pas la France qu’il définit comme un pays de racistes et pointe au chômage. Leur point commun : leur père. Celui-ci est en train de mourir aux Antilles et il demande à voir ses fils. C’est donc ensemble, réunis pour la première fois depuis bien des années qu’ils vont aller au chevet de leur père qui va leur laisser en héritage sa plus grande richesse : l’acte d’affranchissement de leurs ancêtres esclaves.

Mais les deux frères ont bien un point commun : ils espéraient de l’argent ou un trésor de la part de leur père et non un bout de papier. Cupides, ils le déchirent.

Horrifiée par cette scène, une de leur vieille tantes décident de les punir en les envoyant remonter le temps, à l’époque où il n’y avait pas Internet, pas de liberté non plus et encore moins de congés payés. Les voilà au temps où l’esclavage était normal et où les personnes colorées n’avaient pas le droit à la parole.

Coincés dans les années 1780, Régis et Joël sont vendus comme esclaves à un riche propriétaire de champs de cannes à sucre et ils vont devoir travailler ensemble pour survivre aux longues journées de labeur sans grasse-mat’ ni RTT et pour pouvoir mériter de retourner dans le présent.

Un retour vers le passé humoristique

Le film est bien marrant. Régis (Fabrice Eboué), qui renie complètement ses origines et Joël (Thomas Ngijol) qui se sent persécuté par les français parce qu’il est noir, forment un duo efficace et certains moment du film sont absolument tordants.

Mais on ne rit pas tout le temps non plus et certains passages sont trop chargés d’histoire pour être drôles.

[youtube width= »560″ height= »300″]http://www.youtube.com/watch?v=t8kg4OWi2YI[/youtube]

Note sur 10 6
Deux frères se retrouvent propulsés en 1780 en pleine période d'esclavagisme intensif dans les plantations de cannes à sucre aux Antilles. Le sujet n'est pas forcément drôle mais quand ces deux frères sont Fabrice Eboué et Thomas Ngijol ça donne un film assez fun!
  • Le duo Fabrice Eboué / Thomas Ngijol
  • La période de l'histoire durant laquelle se passe l'action
  • On sourit plus souvent qu'on ne rit

à suivre

Commentaires

2 réponses à “[Critique Ciné] Case départ”

  1. SebastienM dit :

    Perso j’ai beaucoup aimé je lui aurais mit un
    7,5/10

  2. J’avoue aussi être tenté par ce film!

à lire aussi

Articles similaires

# Critique Ciné
Hôtel Transylvanie