# Vie de Manga

3 œuvres pour découvrir Kamimura, le Gekiga qui dessinait les femmes.

  1. Je vais pas faire semblant, je n’avais aucune idée de la signification de Gekiga. C’est une version dramatique du manga. Le dessin y est plus anatomique et les propos très durs, dramatiques. Dans cet art à part, Kamimura est une des perles, cet homme a un dessin qui m’a ému dès les premières images que j’ai vu. Et c’est il y a très peu de temps que j’ai découvert cet homme, via le [easyazon_link identifier= »B072HT4CMJ » locale= »FR » tag= »videge-21″]OTOMO[/easyazon_link]qu’un pote m’avait offert à Noel, grand bien à lui !

Kamimura

Sur la cinquantaine d’œuvres, seule une demi-douzaine a été traduite, vous le retrouverez presque tous sur izneo . Ils sont sublimes, mais avant de vous présenter ma sélection. Parlons un peu de Kamimura, il est un dieu dans le dessin de la femme. Ces dessins m’ont touché, ma sensibilité pour les corps des femmes n’est pas très discrète, c’est viscéral. Et Kamimura les dessine avec un art magistral. Les traits sont simples, subtils, intelligents, transcendants, à peine pudiques. Les héroïnes sont toujours des femmes, très fortes au destin dramatique, violent. Ce n’est clairement pas fait pour tous, il faut être prêt.

La plupart de son oeuvre est noire, mais pas dénuée d’espoir. Tout se passe presque toujours pendant l’ère Showa (je vous laisse regarder ça de votre coté).

Lady Snowblood (3 tomes)

C’est l’oeuvre la plus connue en occident, pourquoi ? parce que Tarentino s’en est inspiré pour Kill Bill. C’est l’histoire d’une vengeance, d’une femme née pour ça et qui vit avec cette malédiction. On va voir sa vengeance, évoluer pour devenir en elle-même une oeuvre d’art. Lady Snowblood est dispo en 3 tomes, c’est un vrai coup de cœur. Une oeuvre qui m’a marqué dans ma culture pop et « manga ».

 

L’apprentie Geisha (1 tome)

Une oeuvre plus dure, on suit la vie d’une apprentie Geisha. Evidemment, c’est très sexué, sexuel, parfois splendidement mis en scène, toujours dramatique. Chez Kamimura, les femmes sont belles, les hommes moins, ils représentent souvent le mal , les faiblesses de l’humanité et les femmes en souffrent. J’ai trouvé ce manga, troublant, souvent mal à l’aise, j’ai lu avec une certaine appréhension, c’est absolument génial. L’avantage c’est que ce manga se lit d’une seule traite et en un seul tome, mais il fait 300 pages. Ce n’est pas sa plus belle création mais elle vous donnera envie de le connaître un peu mieux.

 

Le club des divorcés (2 tomes)

Peut-être l’oeuvre la plus belle, la plus dramatique. Le dessin du maître y est subtil, très souvent sublime, érotique mais jamais trop. Attention, ce manga là, n’est pas le plus facile à comprendre, pas le plus facile à lire, on peut comprendre de travers les idées de Kamimura . On peut penser qu’il en fait trop. On suit les histoires d’une teneuse de bar mais aussi de ses clients, de l’attirance avec un jeune homme. La réflexion sur le couple, sur la société japonaise, est sans concession.

Kamimura semble avoir une tendresse et une tristesse, pour les femmes du 20éme siècle japonais, je ne connais pas assez l’artiste pour vous expliquer pourquoi, ce que je sais c’est que je le vois. Son trait est triste mais toujours beau, même quand ces héroïnes vivent le pire, parfois dans tout le chaos elles arrivent à vivre et là c’est tout simplement sublime.

 

En ce moment je cherche à trouver l’artbook si tu peux m’aider je suis preneur ! 

 

à suivre

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