Tearaway est un jeu de Media Molecule. Ho, ils ne sont pas très connus : ce sont seulement les créateurs de Little Big Planet (pour info, jeu que je n’ai pas aimé par son caractère trop nian-nian). Au contraire de Little Big Planet, Tearaway était un jeu qui m’intéressait surtout par les bonnes critiques qu’il avait reçues car au final je ne connaissais quasiment rien du jeu. Je savais que ça se déroulait dans un monde de papier et que c’était un jeu de plateforme. Voilà voilà… Avec ça j’étais bien avancé, mais la force de la communication et des publicités actuelles sont telles que l’on peut nous persuader de jouer à un jeu sur lequel on ne se serait certainement jamais retourné.
Plus vite que La Poste ?
L’histoire de Tearaway est simple : vous êtes un « message » messager qui doit être délivré à un « Vou » qui n’est autre que vous apparaissant à travers le soleil de son monde. Mais le message sera compliqué à délivrer, car le monde est rempli de scraps qui tenteront de vous empêcher d’avancer, tout comme ce monde plus ou moins hostile que vous parcourrez.
Origami power
Comme je le disais, le monde de Tearaway est fait de papier, ce qui lui donne déjà un charme fou et une possibilité d’interactions assez grande. Car tout est customisable, on peut créer des stickers à se coller sur soi ou sur d’autres, on pourra même créer la neige qui tombera. Mais là où Media Molecule a fait très très très fort, c’est que toutes les fonctions de la PS Vita sont utilisées. Pour moi, aujourd’hui, aucun vrai jeu ne peut se targuer de faire cela. L’écran tactile, le pad arrière tactile, l’apn avant et arrière, le gyroscope, la connexion réseau et même le micro en plus des boutons et des sticks analogiques seront utiles pour cette aventure. Toutes ces actions seront là pour aider votre messager à avancer.
Photographe un jour, photographe toujours
Rapidement on récupèrera un appareil photo dans le jeu, afin de redonner les couleurs de certains personnages ou décors qui ont disparu dans Tearaway. Tout au long du jeu, il servira aussi à prendre des photos de personnes qui ont sûrement un problème d’égocentrisme. Mais bêtement je me suis plusieurs fois attardé à prendre des photos de tout et de rien tellement elles rendent bien, car en plus il y a différents objectifs à acheter pour faire des photos de loin comme de près, en mouvement ou non, et les coupler à différentes finitions (sépia, noir et blanc etc).
Partenaire de La Poste
Le messager aura beaucoup de mal à vous transmettre son message et tout comme La Poste, cela prendra du temps pour que la lettre arrive à destination. Tearaway n’est pas non plus super long, j’ai dû consacrer 5 à 6 heures à l’aventure, mais j’ai tellement aimé que j’ai platiné le jeu dans la foulée, et il faudra compter 2-3 heures de plus pour y arriver.
L’histoire sur un timbre-poste ?
L’histoire de Tearaway est quant à elle très jolie ; on parcourt un monde onirique où l’on finit par se faire de jolis souvenirs et où l’on croise beaucoup de personnages différents. La fin m’a presque arraché une petite larme en achevant mon aventure… J’en voulais plus… Plusieurs fois le jeu m’a fait penser à Journey. Un jeu dont la base est des plus simples, mais avec une narration et un monde qui en font un grand jeu, sans oublier des thèmes musicaux qui restent dans la tête.
Étonnante simplicité
Tearaway est vraiment simple sur plusieurs points. Simple dans son gameplay, mais simple aussi dans sa difficulté et encore plus simple dans sa réalisation. Vous faites quasiment toujours les même choses dans les niveaux : trouver un certain nombre de confettis, redonner leurs couleurs à des objets, tuer tous les monstres et enfin rendre service à certains personnages.
Mais c’est sa narration et son univers qui font de Tearaway un excellent jeu. Je ne sais pas s’il est destiné de base aux enfants, mais je sais que j’aimerais que mon fils ou ma fille y joue et y découvre son histoire. C’est joli et poétique, on se perd dans les niveaux à fouiller chaque recoin pour trouver tous les secrets de chaque monde.
Le petit plus de monsieur plus
Media Molecule a même ajouté un côté interactif dans la réalité, car tous les personnages ou objets auxquels vous redonnerez leurs couleurs pourront être téléchargés et imprimés afin de les réaliser en vrai papier. C’est un tout petit plus mais que je trouve absolument génial pour continuer à naviguer dans ce monde si joli et même le partager avec un enfant.
Oui j’ai été plus qu’emballé par ce jeu au demeurant si linéaire et simple, qui m’a complètement transporté dans un monde riche de personnages et de situations loufoques. Alors encore une fois merci à Media Molecule de m’avoir fait découvrir ce monde, et même si Tearaway est absolument imprononçable pour moi, ce jeu m’a fait voyager dans mon imagination.