L’annonce du jeu en 2018 à la Paris Games Week, m’avait séduit, mais les trailers et le gameplay visibles ne m’avaient pas du tout convaincu. Un air « indé » trop à la mode, c’est avec un a-priori négatif que j’ai commencé le jeu. Pourtant le jeu m’a embarqué dans son histoire et sa simplicité, un doux rêve.
CONCRETE GENIE ?
C’est des monstres que notre héros dessine sur les murs. Ils prennent vie et l’aident à avancer dans une ville industrielle désertée. C’est le pitch de base, mais l’histoire va un peu plus loin, une volonté un peu écolo et surtout la compassion. Un jeu sur la compassion c’est assez rare non ?

Le jeu se fait assez rapidement, l’histoire ne stagne pas trop et ne vous attendez pas non plus à un émerveillement de moine tibétain. C’est assez naïf comme écriture. Le gameplay est assez « mou » , j’ai eu beaucoup de mal au début mais le plaisir de créer ces génies est réel. La création à la DualShock, j’aime.

Il vous faudra faire plaisir à ces génies pour qu’ils vous aident. leurs dessiner des arbres, jouer avec eux , TAMAGOGENIE ! On s’attache à ses créations. Le jeu semble étrangement fait, le gameplay change un peu vers la fin, adoptant un coté plus action qui n’est pas très bien utilisé, j’ai l’impression que les devs voulaient aller plus loin avec ce gameplay, drôle de mélange avec la rêverie du début.

L’expérience VR est captivante, on peint et anime des tableaux, 2D et 3D. Dommage que ce ne soit pas très lié avec l’histoire du jeu.