
On ne connaît pas vraiment nos parents. L’idée de pouvoir les interroger sur leur vie me fascine. Je n’ai pas pu le faire avec mon père. J’espère avoir le courage de le faire avec ma mère — en tout cas, j’y travaille.
L’autrice a ressenti l’envie, le besoin, de raconter sa maman, Blanche.
Une infirmière qui a traversé les années 80 avec le VIH — pas le sida, comme elle le précise. C’est une histoire pleine d’émotions et de sensibilité, qu’on lit en un peu plus d’une heure, le temps d’un épisode de série presque. On parcourt la vie de Blanche, ses propres blessures d’enfance, ses difficultés avec ses parents, sa toxicomanie, et cette maladie honteuse qu’elle a dû affronter.
On y voit la force d’une femme — de plusieurs femmes — pour traverser ces décennies. J’ai apprécié chaque instant, chaque choix narratif, guidé par la pudeur d’une enfant face à l’histoire difficile de sa mère.
J’ai aimé le courage de Blanche. Non, je l’admire même. Et je la remercie de partager son combat pour que d’autres puissent s’en inspirer.
Merci Blanche. Merci Maëlle, pour cette BD.
Exemplaire du service presse de Glénat