Le plus colérique des spartiates est de retour pour la seconde fois cette année, qu’on se le dise ! Après une arrivée triomphale sur la console de salon Playstation 3 en début d’année, nous retrouvons cette fois-ci Kratos dans une nouvelle aventure pour la petite PSP cette fois-ci.
En l’espace de cinq années, la licence God of War s’est clairement imposée comme incontournable. Véritable étalon en matière de beat-them-all épique à grand spectacle, la série doit beaucoup à son personnage principal, Kratos, sans doute l’un des personnages les plus charismatiques de l’Olympe avec les Chevaliers du Zodiaque (je plaisante !!!). Pourtant à le regarder physiquement, il est loin du profile de beau gosse mais plus du bad boy, avec ses muscles saillants et entaillés, ses chaînes sanguinolentes, sa barbichette éternelle et son crâne dégarni. C’est pourtant ce qui fait son attrait (F. Barthez est bien placé pour le savoir), tout comme l’histoire de ce martyre qui osera défier les Dieux de l’Olympe durant ses aventures.
Kratos : la force est maintenant dans ta poche
Alors que l’épisode Playstation 3 semblait conclure la saga, Ghost of Sparta nous fait revenir dans le passé de Kratos, plus précisément entre les événements de God of War et God of War II sur Playstation 2. Après avoir été sauvé par Athéna, Kratos pénétra dans l’Olympe devenant ainsi le premier mortel à devenir un Dieu et pris place sur le siège du Dieu de la Guerre. Mais il reste perturbé par les actes odieux dont il avait été missionné par le passé par le dieu Arès, et continue à nourrir un sentiment de vengeance contre ces Dieux qui se sont servis de lui. C’est à ce moment-là qu’il retrouve sa mère : cette dernière lui apprend l’existence de son frère Deimos, qui était pourtant donné pour mort. Enragé par cette découverte, Kratos part à la recherche de son frère perdu.
This is Sparta !
S’il y a bien une marque de fabrique que l’on retrouve dans tous les God of War, c’est véritablement le spectacle que nous offre les trente premières minutes de chaque opus. Et ce n’est pas un hasard car de l’aveu même des développeurs Ready At Dawn, le studio qui s’est vu offert le privilège de transposer les aventures de Kratos sur portable depuis Chain of Olympus, il s’agit d’une technique que l’on retrouve dans des films d’action comme Indiana Jones ou Star Wars : le spectateur se trouve ainsi plongé dans le cœur d’un combat dès les premières minutes avant même que le scénario ne soit véritablement posé. Ce n’est que par la suite que l’histoire se dévoile peu à peu au spectateur. Comme les autres God of War, Ghost of Sparta suit ce même cheminement. On retrouve ainsi tous les éléments propres à la série : des combats contre des légions de créatures d’outre-tombe, des affrontements épiques contre des boss pour certains issus de la mythologie et de nombreuses arcanes cinématiques.
Petit mais costaud
Malgré un premier épisode PSP, Chain of Olympus, convaincant, ce second volet pousse encore plus loin la technique, jusqu’au dernier retranchement de la petite portable. C’est simple : on n’a rarement vu aussi beau et aussi abouti techniquement sur PSP. Des temps de chargement faméliques sans même devoir installer le jeu sur une Memory Stick, des animations qui flattent l’oeil, des musiques sont toujours aussi épiques (avec un travail sur le doublage toujours aussi remarquable) et une jouabilité au top. Certaines séquences de jeu se targuent même de lorgner vers l’épisode HD. Pour le coup, Kratos hérite de la jouabilité de la mouture Playstation 3 : on retrouve ainsi la possibilité de charger puis chopper son ennemi ou de se balancer avec sa chaîne. Au rang des nouveautés, notre Dieu de la guerre pourra enflammer les lames d’Athéna grâce au Fléau de Théra et de nouvelles magies font leur apparition.
Ghost of Sparta : l’ombre de GOW3
Bref, tout ce tableau semble idyllique qu’on en viendrait presqu’à oublier qu’il s’agit en fait d’un quasi copier/coller de la formule God of War 3… du moins dans sa jouabilité. Au bout de quelques heures, on sent une certaine répétitivité dans le schéma des événements : plateforme, combat, cinématique, re-combat, boss, pause, etc. Certes, le tout est exécuté avec bon goût et on avance avec plaisir. D’ailleurs, c’est bien la seule chose que fait Kratos : avancer. Le jeu reste particulièrement linéaire et on ne s’écarte jamais des sentiers battus. Le jeu offrant de plus bon nombre de point de sauvegarde (assez pratique pour les voyageurs) et d’orbes régénératrices, il est assez rare de rester de buter contre des ennemis imbattables. Le jeu se boucle au final aux alentours de huit heures de jeu en mode Héros, ce qui n’est pas si mal compte tenu du genre et du support. Quelques bonus viendront rallonger la vie de votre jeu comme des combats en arène, des mini-défis et la quête des orbes. On sent néanmoins que le jeu se veut plus accessible et plus permissive que sa version de salon, pour plaire à un public sans doute peu habitué aux aventures de Kratos.
God Of War : Ghost of Sparta est disponible exclusivement sur console portable Sony PSP et PSP Go.
Retrouvez en vidéo l’interview du directeur artistique de GOW : Ghost of Sparta, Ru Weerasuriya avec des bouts de praska dedans :p
5 réponses à “[Test PSP] God of War : Ghost of Sparta”
Dommage que ce soit sur psp uniquement! Moi j’ai pas de psp et du coup je peux pas jouer… c’est pas juste!! 🙂
Entièrement ok avec ta critique !!!
C’est vrai que c’est linéaire mais si tous les jeux étaient aussi bon et beau que GOW, ca serait merveilleux ! ;o)))
A la question sur le pourquoi de cette note : j’ai voulu saluer tout le travail réalisé par les développeurs de la série God of War qui ne m’a jamais déçu et la claque que j’ai prise en découvrant cet opus PSP que je n’attendais pas. Le seal jeu qui a été capable de ressortir m’a psp devalue poussiéreuse depuis un bon moment.
bonjours je voudrait acheter le jeu god of war mais je sais pas si on peut jouer en ligne sur psp
si vous pouver m’aider
Non on ne peut pas 🙁