Roh lalalalalal, le titre pompeux mais Undertale m’a rappelé pourquoi j’aimais jouer, pourquoi j’aimais vraiment jouer. Avec son système de combat hyper intéressant et sa narration intrigante, ce jeu m’a fait du bien. Il m’a surtout fait bader, beaucoup trop.
Undertale, la tristesse au bout des doigts
On m’a parlé plein de fois de ce jeu, mais genre tout les gens un peu hipster du jeu vidéo me l’ont conseillé. Mais c’est le podcast Hautbasgauchedroite qui m’a donné la goutte finale en toute simplicité. Oui car il est difficile de parler de ce petit jeu tellement son concept est fragile aux yeux de l’analyste ; le regarder de trop près avant d’y jouer vous gâchera le jeu.
C’est un one-man game ; Mr Toby Fox a tout dans son jeu , de la musique au gamedesign. Tout (d’ailleurs c’était un KickStarter de seulement 50k€). C’est un travail assez dantesque que j’ose qualifier d’artistique. Si l’érudit sait que l’art n’est pas forcément beau, ici il l’est, pas par sa plastique mais par son système de combat et sa narration. J’aimerai vous dire plus sur l’histoire mais je ne veux pas. Disons que c’est l’histoire d’un enfant coincé dans le monde des monstres.
Parlons un peu des deux choses vraiment orignales ; le combat d’abord. Le jeu est un RPG, vous montez votre GOLD, votre HP et votre EXP. Du coup vous allez combattre des monstres ; dans la première phase, vous choisissez ce que vous voulez faire, vous pouvez vous battre mais vous pourrez aussi décider de discuter avec le monstre ou choisir entre diverses actions spécifiques à chaque monstre. Juste après cette première phase, il y a la phase de « défense » où vous devez protéger votre petit cœur d’attaque extérieur. Ça ressemble parfois à un jeu de plateforme, un jeu musical ou même un shoot’em up. C’est hyper prenant, le jeu vous bouscule sur vos choix et vos doigts.
La narration repose en partie sur le système de combat. Oui, vous allez vivre l’histoire avec vos petits doigts. Les passages de combat ne sont pas simplement là pour faire monter votre personnage en EXP mais ils sont surtout là comme élément central de narration ; chaque action de combat aura des répercussions. Le jeu va encore plus loin, chaque SAVE, chaque RESET aura des répercussions. Il y a quelques fins différentes, j’en ai fait une et j’ai maté les autres sur le net. Parce que ce jeu est badant, je ne voulais pas revivre la tristesse de certains passages, je ne voulais pas ressentir ça à nouveau. Dès les premières minutes,on comprend que le jeu n’est pas là pour vous faire du bien, mais pour vous remettre en question en tant que joueur et c’est un sentiment qu’on garde jusqu’à la fin. Une atmosphère magique.
Undertale est dispo sur le site du créateur PC et il y a une démo en plus.
2 réponses à “[Jeu Vidéo] Undertale, la tristesse au bout des doigts”
Excellent, direct envie de tester !
Alors t’as fait la démo ?