Non, le musée Maillol ne fête pas Halloween en plein mois de février… non, il ne propose pas non plus une version revisitée de la recherche du crâne de cristal !! Quoi que… vous en verrez bien un sur place ! Le musée Maillol présente du 3 février au 28 juin une exposition de plus de 150 œuvres sur le thème de la vanité.
A cette occasion, le musée explore la vie et la mort de Pompéi à aujourd’hui. Les œuvres sont classées par ordre ante-chronologique. On commence donc par les crânes désacralisés aux couleurs acidulées du 21ème siècle avec des artistes tels qu’Andy Warhol qui propose des crânes aux couleurs fluo, Keith Haring et ses inimitables petits bonshommes, ou encore Damien Hirst et ses crânes moins glamours et entièrement recouverts de mouches !! On remonte ensuite le temps avec notre Delorean pour admirer Jan Fabre qui a réalisé un crâne en ailes de coléoptères, Serena Carone qui expose un crâne fait en paquets de Gauloises au 20ème siècle puis on recule dans les siècles jusqu’à des tableaux beaucoup moins funky comme « L’Extase de Saint François » de Georges De La Tour au 17ème siècle. La visite se termine par la pièce la plus ancienne : une petite mosaïque qui couvrait une table à Pompéi.
En ce perdant dans les recoins du musée Maillol, le visiteur pourra aussi tomber sur des sculptures et peintures de Maillol (et ben oui c’est son musée éponyme quand même). La collection qui lui est consacrée est très petite et le style tranchait trop avec l’expo sur les vanités, on se demande d’ailleurs pourquoi les deux se côtoient !
Musée Maillol
61 rue de Grenelle 75009
Tous les jours sauf mardis : 10h30-19h (dernier billet vendu à 18h15)
Prix : 11€ en tarif plein, 9€ en tarif réduit
Métro : Rue du Bac
Une réponse à “[Expo] C’est la vie ! Vanités… de Caravage à Damien Hirst”
J’ai visité cette exposition un jour où il n’y avait aucune (ou presque) fréquentation et ce n’était pas un handicap, même si un musée de cette taille trop fréquenté peut être très irritable.
J’ai attendu avec impatience cette exposition et j’ai été très déçue par plusieurs choses dont :
– Le cheminement au sein de l’exposition qui force le visiteur à revenir plusieurs fois sur ses pas.
– La présence trop… « présente » de Damien Hirst, faut pas abuser.
– Et, même si « les œuvres sont classées par ordre ante-chronologique », il y a quand même pas mal de pièces qui se sont retrouvées dans des parties de l’exposition avec seulement un prétexte formel (leur datation faisant vraiment tâche avec les œuvres avoisinantes), à ça j’aimerais bien savoir quel était le partis pris du commissaire d’exposition : effectuer un ordre chronologique ou des rapprochements formels ? Faire les deux en même temps me semble une solution improbable mais ils l’ont quand même tentée…