Davis Gibbins est un docteur en archéologie professeur à Cambridge alors quand il écrit un roman sur le mystère de la guerre de Troie, il maîtrise parfaitement son sujet!
Sur les traces de Priam, Agamemnon en pleine guerre de Troie
Le roman est sorti cette année. David Gibbins nous plonge dans un univers de mystères où se mêlent les fouilles secrètes d’un archéologue, Schliemann, vers la fin des années 1870, la libération des camps de concentration en Allemagne en 1945 et la découverte de trésors d’antiquités cachées par les nazis et puis les fouilles archéologiques de Jack Howard en mer Egée de nos jours.
Oui alors forcément avec toutes ces époques et tous ces personnages réunis dans un seul roman, il faut s’y retrouver! Le lien entre tout ça c’est bien évidemment la fameuse guerre de Troie.
Jack Howard et son équipe sont sur les traces des fouilles effectuées par le docteur Schliemann plus de 130 ans auparavant. Ils découvrent une épave d’un navire au large de la Turquie près de l’ancienne cité de Troie. Ce qu’ils découvrent dans cette épave et sur les fouilles en terre va les mettre à la recherche de la vérité concernant la guerre de Trois. Hélène de Troie à l’origine de la guerre était-elle vraiment cette femme d’une beauté si époustouflante qu’elle en tournait la tête des hommes au point de mener Agamemnon à assiéger Troie? Le cheval de Troie a t’il réellement existé? Tout ce qui est connu de cette époque est ce qui a été raconté par [amazon_link id= »2221075994″ target= »_blank » container= » » container_class= » » ]Homère[/amazon_link] mais là aussi les questions fusent: qui était-il, était-il contemporain de la chute de Troie et y a t’il assisté?
Tout à ses questions historiques, Jack Howard ne voit pas venir la menace qui plane sur lui et sa famille. Car il n’est pas le seul à partir à la recherche du fabuleux trésor de Troie. Il va être confronté à l’enlèvement de sa fille par des nazis nostalgiques de l’époque tragique de la seconde guerre mondiale. Forcé de travailler pour leur compte afin de retrouver sa fille vivante, ses recherches vont le mener bien plus long que Troie: sur les traces des origines des guerres.
Une bonne histoire, un style un peu lourd
Une fois qu’on a bien compris l’intérêt de tous les personnages de l’histoire, on accroche assez rapidement aux différentes intrigues avec toutes leurs références historiques. Dans le roman on enchaîne les passages qui parlent de la guerre de Troie qui fascinent et les passages parlant de la libération des camps de concentration avec tous leurs détails horribles et pendant un long moment, on ne comprend pas très bien où l’auteur va en venir. Finalement j’ai était un peu déçue puisque les deux premiers tiers du livres sont lents, descriptifs, sans trop d’action, avec des répétitions alors que le dernier tiers a un vrai rythme, dans le genre thriller, avec tout plein de révélations et là on accroche à fond!
A l’arrière du livre on voit que le Daily Morror qualifie [amazon_link id= »2754020772″ target= »_blank » container= » » container_class= » » ]Le masque de Troie[/amazon_link] d’un mélange entre [amazon_link id= »B001D0692E » target= »_blank » container= » » container_class= » » ]Indiana Jones[/amazon_link] et [amazon_link id= »2266198351″ target= »_blank » container= » » container_class= » » ]Dan Brown[/amazon_link]… mais en vrai c’est pas ça. Le roman est sympa, mais pas aussi prenant qu’on le voudrait. Le côté Dan Brown c’est juste parce que le héros part sur les traces de héros disparus, d’oeuvres d’art… mais bon c’est tout. Et puis l’aspect Indiana Jones… euh non j’ai pas vu ça! Dommage.
Une réponse à “[Critique Roman] Le masque de Troie de David Gibbins”
J’ai lu son livre précédent, le « best seller » Atlantis, et je pense que la critique serait exactement la même.
L’histoire est grossièrement calquée sur les livres de Dan Brown (des pseudo archéologues-scientifiques qui partent sur la trace de trésors perdus), mais on s’y perd effectivement très vite, et les personnages ne suscitent pas grand intérêt.
N’est pas Dan Brown qui veut