Sorti fin octobre, le jeu Assassin’s Creed Syndicate nous emmène dans le Londres de l’époque victorienne dans lequel on incarne deux assassins bien décidés à mettre un terme à toutes les pratiques frauduleuses ayant cours dans la ville.
Jacob et Evie
Une fois n’est pas coutume, dans ce dernier Assassin’s Creed on ne joue pas un mais deux personnages: les jumeaux Frye: Jacob et Evie. Un gars, une fille, version victorienne.
Les jumeaux font partie des assassins et décident de se rendre à Londres pour accomplir leur destinée. Là ils découvrent que la ville est en proie à d’innombrables tourments: travail illégal des enfants, corruption, épidémies, meurtres, vols, guerres des gangs…
Aidés par Henry Green, un assassin londonien qui sera leur guide sur place, Jacob se lance dans une quête pour détruire l’emprise du chef des Templiers et homme d’affaire Crawford Starrick tandis qu’Evie décide de poursuivre un artefact d’Eden, qu’elle veut soustraire à l’emprise des Templiers.
C’est beau!
Une chose indéniable, c’est que ce Londres de 1868 est d’une très grande beauté. On y découvre au détour des rues, les grands monuments qui font toujours la fierté de la ville ainsi que des usines qui montrent l’avènement de l’ère industrielle. Les quartiers sont variés et leurs styles divers: du très chic, aux quartiers plus populaires. La Tamise aussi est bien mise en scène puisque les créateurs du jeu en ont fait un quartier à part entière, traversée par une foule de bateaux à vapeur!
Aussi beaux soient-ils, ces quartiers, il va falloir les gagner! Au début du jeu ils sont aux mains de gangs et le joueur doit les délivrer grâce au gang des jumeaux Frye: les Rooks!! Différentes missions sont proposées par cela: de la libération d’enfants, aux meurtres en passant pas les enlèvements.
Pourtant j’ai trouvé les visages des personnages assez moyens. En effet, j’avais joué à The Witcher 3 juste avant et en comparaison, les visages et expressions des personnages d’ACS m’ont semblé assez fades, manquants de réalisme et j’ai trouvé ça dommage.
Une suite sympa mais…
Dans la lignée d’Assassin’s Creed Unity, ce dernier opus est plutôt bien même si ce n’est certainement pas le meilleur jeu de la série. Il est plus difficile de s’attacher aux personnages, puisqu’ils sont deux et qu’on ne connait pas grand chose de leurs histoires personnelles et que les traits de caractères qui les définissent sont parfois un peu trop exagérés.
Pourtant le plaisir du jeu est bien là mais il manque un petit truc pour en faire un jeu inoubliable. L’histoire se tient pourtant bien et les quêtes principales sont intéressantes. Les collectibles à trouver sont toujours là et les récolter est tout à fait faisable. Les quêtes secondaires sont variées et j’ai bien aimé les crimes à résoudre et les quêtes données par Charles Darwin, Karl Marx et Charles Dickens!
Autres petits nouveautés de ce jeu: le grappin qui permet de grimper rapidement sur les immeubles, les calèches sur lesquelles on peut montrer, le gang des Rooks qu’on peut améliorer, la possibilité d’enlever des personnes…
Ce jeu est bien oui, mais pas fou non plus. On y prend du plaisir mais il aurait pu être plus audacieux, plus goûtu, il est trop semblable à Assassin’s Creed Unity et un an après la sortie de celui-ci, on en veut plus, toujours plus! Et puis, ce jeu occulte totalement la partie « actuelle » du jeu. Je m’explique: les Assassin’s Creed se passent en général en parallèle dans une mémoire passée et dans une sorte de présent. Ici le présent, est quasiment inexistant. Alors certes, ce n’est en général, selon moi, pas les meilleurs passages des jeux, mais ils donnent une explication et un lien entre les différents jeux, là l’histoire est brouillonne et peu compréhensible. Les développeurs auraient pu faire court mais clair et là c’est un peu raté.
ACS est loin d’être un jeu parfait ou même totalement bluffant mais c’est une suite qui se tient, qui offre du plaisir au joueur, des quêtes sympathiques. On passe un bon moment quand même malgré ces défauts en attendant la suite!