# Critique Expo

Stanley Kubrick, l’exposition

Depuis le 23 mars et jusqu’au 31 juillet, la Cinémathèque Française expose l’œuvre de Stanley Kubrick et rend un bel hommage à ce réalisateur choc.

De ses débuts à Eyes Wide Shut et bien plus

L’expo est organisée par ordre chronologique sur les deux étages de la Cinémathèque qui lui sont consacrés. On commence par les premiers films de Kubrick, ceux que quasiment personne ne connait et qu’il a lui même renié et puis ensuite il y a ceux dont tout le monde a au moins entendu parlé tellement ils sont devenus des incontournables du cinéma: Spartacus, 2001: l’odyssée de l’espace, Orange mécanique, Barry Lyndon, Shining, Full Metal Jacket, Eyes Wide Shut… tout un programme! Sous nos yeux émerveillés: des photos des tournages, des caméras, des affiches, des explications des effets spéciaux, des costumes d’origine et les projections des films sur écrans avec en plus tous les détails sur le « pourquoi-du-comment » des films.

Une magnifique expo choc pour découvrir ou redécouvrir Kubrick

Une expo choc forcément puisque le travail réalisé par Kubrick a choqué et choque toujours. Ses films sont un peu des reflets des dérives humaines: pédophilie avec le film Lolita, mécanismes de la folie avec Shining ou encore violence avec Orange mécanique… oui ces films ne sont pas fait pour les âmes sensibles et Kubrick a d’ailleurs été souvent censuré pour ça.

Cette exposition est tout simplement géniale et on ressort de là en se disant qu’on va se réserver un weekend pour revoir tous les films de Kubrick! On y retrouve ses films bien sûr mais pas seulement puisque l’expo s’attarde aussi sur les projets qu’il a eu, les recherches menées pour des films qui n’ont pas vu le jour ou ceux qui ont finalement été réalisés par un autre comme I.A. (Intelligence Artificielle).

Dans cette expo: tout est là, on trouve les réponses à toutes les questions qu’on pouvait se poser sur Kubrick et sur les scénarii de ses films, on découvre les coulisses derrière la caméra et on entre un peu dans sa tête. C’est beau, c’est bien, c’est à faire!

La Cinémathèque Française
51 rue de Bercy, Paris 12ème
Du 23 mars au 31 juillet 2011
Métro: Bercy
Tarifs: 10€ (et ça les vaut bien!), tarif réduit à 8€ (-26ans, pôle emploi), 5€ pour les -18ans
Ouverture de 12h à 19h lundi, mercredi et vendredi; fermé le mardi; nocturne le jeudi jusqu’à 22h; weekends, jours fériés et vacances scolaires de 10h à 20h
Note sur 10 9
L'expo Stanley Kubrick est un peu chère mais elle est très bien fournie avec des projections des films, des lettres, des caméras et tous plein d'objets reliés aux films. C'est une très belle occasion de (re)découvrir tout le travail de ce réalisateur choc et de se plonger dans les univers plus ou moins déjantés de ses films.
  • La variété des choses exposées (objets, lettres, costumes, films, affiches...)
  • C'est une grande expo (sur 2 étages)
  • L'impression de rentrer dans la tête de Kubrick avec cette expo
  • Les explications détaillées de chaque film
  • 10€ l'entrée en tarif plein c'est pas donné

à suivre

Commentaires

4 réponses à “[Critique Expo] Stanley Kubrick, l’exposition”

  1. Usul dit :

    J’irais voir cet expo! ça fait des mois que je veux la voir! Vivement que j’ai un peu de tunes! =)

  2. L'@rtiFici3r dit :

    Petite question : tu as mis combien de temps à peu près pour faire tout l’expo ? Juste pour avoir une idée.

    Merci 🙂

  3. Jeremy dit :

    @L’artificier : Je dirais qu’en s’attardant assez sur les détails et explications, il faut compter au moins une bonne heure voir deux. Il n’y a pas tant de films que ça, mais la quantité d’informations par film est énorme!

  4. Buisson dit :

    Je suis intéressée par le réalisateur. Beaucoup d’infos, des documents inédits, des explications assez techniques sur le savoir-faire du génial réalisateur mais aussi photographe,
    J’ai aimé le film docu sur l’importance de la musique dans ses films…
    A voir absolument, même si on n’est pas fan ! J’y suis restée environ 5 heures ! A part un p’tit mal de de dos, le temps est passé très vite.

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