Le tome 1 d’irrécupérable était assez monstrueux, c’est bien le bon mot pour définir ce comics. Un début qui a laissé tellement de questions en suspens, que j’attendais vraiment ce tome 2. D’ailleurs c’est l’ami Kameyoko qui m’a avertit de sa sortie !
Irrécupérable
Si le plus grand héros du monde, devenait son plus grand cauchemar. Le plutonien était parfait tout le temps, en peu de temps, il devient cruel et mauvais, il tue ses amis, détruit des villes, abuse de femme. Un bouleversant premier tome m’avait renversé, d’habitude l’auteur se garde toujours une zone de confort pour explique que NON il n’est pas si méchant, pas ici, le plutonien est vraiment irrécupérable de par sa cruauté. Après donc un tome 1 donc je vous invite à lire mon avis. Voici ce tome 2 simplement titré trahison.
Trahison
On découvre enfin les prémisses de la folie du plutonien. J’avais peur que ce ne soit que le fil rouge de la saga, non l’histoire devient bien plus complexe, on découvre les dessous du changement mais aussi l’enfance du plutonien, sa façon de gérer ses émotions, ses défauts, ses fautes, oui le plutonien n’est pas si parfait. Le scénario ouvre des pistes de lecture assez intéressante, avec l’apparition d’ennemis du plutonien, des anciens ennemis malmenés, des nouveaux ennemis, le monde qui essaie de se défendre, les protagonistes sont nombreux, et il est difficile de voir la différence entre le bien et le mal. C’est très bien amené, l’univers, le monde du moins, est sale, les héros lâches, les « méchants » intéressant, waw, ce monde de Mark Waid et Peter Krause est magnifique d’ironie et de cynisme.
Une réponse à “[Critique Comics] Irrécupérable Tome 2 : Trahison”
J’ai aussi adoré ce tome 2. Comme tu le dis, l’histoire se complexifie tout en densifiant le personnage du Plutonnien, qui même en restant un salaud, est presque émouvant.
J’ai adoré comment est raconté son enfance. Cette vision du super-héros est pour moi plus crédible qu’un Clark Kent. Quand tu as des super-pouvoirs à la naissance, je ne vois pas comment on peut bien s’intégrer. Il fait forcément peur aux autres.
Si on rajoute à ça une envie d’être aimé, on a un cocktail détonnant.
PS : Merci pour le lien 🙂