Oui ma saison préférée, de toutes les séries de cette année. Westworld , c’est une série que j’ai beaucoup aimé, une saison 1 assez intéressante, mais c’est dans cette saison 2 que j’ai compris pourquoi cette série m’hypnotise!
WestWorld Saison 2
Si vous n’avez pas encore vu la première saison, allez lire l‘article sur WestWorld, si vous n’avez pas encore vu la saison 2, lisez aussi, je mettrai pas de spoiler, la série est dispo chez OCS. Cette saison 2 commence exactement à la suite de la saison 1, plus qu’une suite chronologique, elle est partie intégrante de la saga. Dans WestWorld , le temps est une illusion, la réalisation joue avec assez souvent. Cette saison 2 est un bijou de maîtrise, on est perdu à première vue, mais si on se donne le temps de comprendre, de prendre son temps, on comprend que c’est LA notion de cette saison.
Des robots, la notion de temps, oui j’étais dans mon élément. Il est vrai que c’est exigeant, il ne faut pas faire autre chose en même temps et il m’est arrivé de revoir des épisodes pour comprendre la temporalité. J’ai fait peu de divination dans cette série, parce que j’aime pas en faire, mais aussi parce que l’histoire qu’elle me racontait me plaisait. C’est encore une fois pas complètement original, on a revu ça des milliers de fois, récemment dans Detroit Become Human. La série tente tout de même des réflexions assez intéressantes, qui vont plus loin que le simple besoin de liberté, les protagonistes androids ont des conflits intenses. Avec les humains, certes, mais aussi et surtout le plus intéressant entre eux. C’est bouleversant, il y a eu des moments d’une rare grâce sur cette façon de raconter l’apparition d’une forme de vie indépendante, la création de l’homme.
Cette saison 2 confirme mon avis, cette série est une perle. Outre les acteurs, la photo, c'est le propos et la réflexion qui est intéressante.
Elle demande une attention continue, elle peut perdre certains rester accrocher#OCSWW#Westworld pic.twitter.com/sJska3UNj9— Bonne Ambiance (@Praska) June 25, 2018
Et puis tout ça est possible grâce à des actrices/acteurs hors du commun, ils sont d’une intensité théâtrale , presque Shakespearienne, bien sûr quand on a Anthony Hopkins et Ed Harris, on est sûr du résultat, mais même les seconds couteaux masculins sont à la hauteur avec un Jeffrey Wright et un James Paul Marsden au sommet . Au dessus de cette base solide, il y a les deux rôles leaders, les deux personnages féminins, presque bibliques, portés par deux actrices au talent que je n’avais pas soupçonné dans la première saison, Melanie Tandiwe Newton et Evan Rachel Wood. Elles portent la volonté du film. Dolores et Maeve représentent le futur, les autres personnages (masculins pour la plupart) le passé. Et le casting est en parfaite adéquation avec le propos, bravo.
J'aime vraiment beaucoup cette saison 2 de #Westworld. C'est prenant, dense et maîtrisé par des acteurs/une équipe hors du commun. Je crois que je préfère même cette saison.
Le final ce soir sur @OCSTV pic.twitter.com/OmPaaJptKw— Bonne Ambiance (@Praska) June 24, 2018
Le tout est emporté par une réalisation léchée et précise, des plans somptueux aux filtres « conceptuels ». Les indices visuels sont nombreux dans la réalisation, la musique aussi joue un rôle fort, la bande-son reste dans la tête à chaque moment. WestWorld est un conte pour adulte, on nous parle par ellipse, par signe, par référence, mais derrière tout ça il se cache la dureté de la réalité. Les robots sont entre les deux et nous spectateur aussi, et ça c’est le génie de la série.