La bande-annonce d’American Bluff me donnait moyennement envie, je ne me suis pas vraiment renseigné sur le film avant d’y aller car il n’était pas vraiment dans mes films « à voir ». C’est donc tout en freestyle que j’y suis allé et c’est tout en freestyle que je vais en parler, mais comme je suis un professionnel de rien du tout je vais aller lire la fiche allociné avant.
L’histoire
American Bluff c’est l’histoire vraie d’un arnaqueur à la petite semaine des années 70 qui se retrouve obligé de collaborer avec le FBI pour faire tomber tout un tas de politiciens et mafieux véreux. Tout ca sur un fond de Vaudeville avec ses triangulations amoureuses.
Un casting hallucinant et au top, des personnages timbrés, on a logiquement là un cocktail pour faire un des meilleurs films de ce début d’année. Malheureusement avec moi ça n’a pas pris, je ne dis pas que le film est mauvais, mais il n’est pas non plus un chef-d’œuvre qui marquera l’histoire de son empreinte… Il se regarde une fois, tu l’as vu tu passes à autre chose.
Mais attention, American Bluff a une force, et de taille : ses acteurs. Et je vais commencer par le meilleur : Christian Bale. Il est simplement hallucinant, pour les besoins du film il a pris énormément de poids et le voir avec ce physique ingrat m’a même gêné plusieurs fois. Il est magnifique avec ses petites mimiques à relever tout le temps ses lunettes des années 70, sa coupe mi-chauve avec mèche ramenée pour cacher sa calvitie et son ventre prêt à exploser sont absolument incroyable.
Bradley Cooper en flic du FBI complètement déjanté qui flirte constamment, avec sa folie de faire tomber tout le monde et n’importe qui sans aucun état d’âme, et que dire de sa coupe à boucles ou de le voir avec ses bigoudis… Jeremy Renner n’est vraiment pas en reste lui non plus avec sa mèche années 70 que l’on a envie d’attraper et de couper.
Côté casting féminin, Amy Adams vous balancera ses seins à la figure pendant tout le film, tandis qu’une envie persistante de distribuer des baffes à Jennifer Lawrence m’a titillé durant tout le film.
Et n’oublions pas le guest Robert DeNiro en vieux mafieux absolument flippant qui ne fait qu’une brève apparition mais quelle apparition… On aurait presque voulu qu’il y ait un film rien que sur son personnage.
Allociné
Bon je me suis renseigné un peu, déjà pour reprendre le nom de tous les acteurs cités ci-dessus et surtout pour ne pas faire de fautes à leurs noms. Le film à été réalisé par David O. Russel qui était notamment à l’origine de la comédie romantique Happiness Therapy (film que j’avais déjà trouvé plutôt plat, pas mauvais mais pas super bon non plus). Tiens, ça me rappelle les films de M. Night Shyamalan. Tous ses films m’ont profondément ennuyé et pourtant j’ai toujours récidivé…
Au final
Oui le casting de American Bluff est flippant, mais le casting ne fait pas tout le film. La trame au final est trop simple, amour-amitié-pouvoir, avec un rebondissement très sommaire. Est-ce que le problème vient du fait que c’est tiré d’une histoire vraie et qu’il n’était pas possible de trop s’éloigner du sujet ? Mais j’ai cru comprendre que c’était déjà une libre adaptation d’un fait réel… En tout cas la mayonnaise n’a pas pris pour moi.
Le fait que les personnages soient au final complètement barrés (mais pas suffisamment pour moi), couplé à des scènes surréalistes, n’aura pour ma part pas suffi. Mais attention je le redis, ce n’est absolument pas un mauvais film. J’y suis peut-être allé avec des appréhensions et peut-être dans un mauvais jour.
2 réponses à “[Critique ciné] American Bluff”
Je t’ai perdu quand t’as dit que Happiness Therapy était plat.
Pour happyness therapy est ce que c’est la Vf qui m’a fait ca, ou bien est ce que j’ai trouvé l’histoire complètement banale, je l’ai peu être vu un mauvais jour… je ne sais pas… Mais je suis complètement ouvert a la discussion pour me faire apprécier le film ^^.