Fattfrog

Pendant que les païens se recueillent à Stonehenge pour le Solstice, que les catho célèbrent la naissance de Jésus et que des hordes frénétiques de consommateurs hagards sacrifient leur prime de Noël en offrande au Capitalisme, je mange un « two minutes brownie in a mug » et je fais le bilan.

Il n’y a pas grand chose qui m’ait marquée cette année. Je suis peut-être trop vieille, mais j’ai l’impression que 2013 était une pâle copie de 2012. Est-ce que je serais blasée au point de ne plus être touchée par ce qui se passe autour de moi ?

Une chose seulement m’a marquée, finalement. C’est que le temps continue à s’écouler et que tout passe. Rien, absolument rien, n’est là pour durer. Alors si vous tenez beaucoup à quelqu’un ou quelque chose qui est dans votre vie, profitez-en le plus possible, car ça ne durera pas.

Si vous êtes en train d’attendre après un changement dans votre vie, c’est du temps perdu. Si vous repoussez le changement parce que vous avez peur de ses conséquences, c’est encore du temps perdu.

Ça semble bête et évident, n’est-ce pas ? Sauf qu’on applique rarement ce précepte quand vient le temps d’orchestrer notre vie. On pense qu’on a le temps, qu’on le fera plus tard. Surtout quand c’est du bonheur qu’on repousse.

Voilà ce qui m’a marquée cette année : l’importance de saisir toutes les occasions d’aimer, de rire, de kiffer pendant qu’il est encore temps. L’importance de chasser la peur une bonne fois pour toute de notre vie. C’est primordial, parce que les occasions ratées ne reviennent jamais, jamais, jamais.

Alors cette dixième tartine de foie gras/confiture de figue qui te fait de l’oeil, prends-là sans remord et savoure-là. Ce mec que tu meurs d’envie d’embrasser, go for it. Le gros doigt que tu veux faire à ton boss, utilise-le pour signer ta lettre de démission. En gros : AVANCE ! C’est tout le mal que je souhaite à l’humanité en 2014.

Time is not money. Time is life. Je vous aime <3