India vient d’avoir 18 ans. Comme chaque année, son père a caché dans le domaine familial un cadeau pour son anniversaire. Alors qu’India retourne chaque pierre de la vaste propriété, le téléphone sonne dans la maison. Le père d’India vient de mourir dans un accident de voiture.
Lors des obsèques, India rencontre Charlie, le frère de son père, un oncle qu’elle ne connaissait pas, au charme magnétique. Charlie se propose de rester à la maison pour accompagner India et sa mère dans leur douloureuse épreuve. Il va se révéler être un parfait gentleman, un excellent cuisinier, un danseur émérite et surtout, une planche de salut pour la mère d’India.
Et je vais m’arrêter là pour l’histoire. D’ailleurs, je ne vais même pas vous mettre en lien la BA du film car la découverte de cette famille hors du temps est un des points forts de l’histoire. Difficile en fait de savoir ce qui fait la force de ce film : son histoire donc, ses acteurs, son ambiance, sa réalisation… Pris à part, chaque élément est en soi d’une grande qualité, et tous mis ensembles, ça donne tout simplement un putain de bon film.
Pas d’effet spéciaux, pas de scène d’action, pas de poursuite en turbo-scooter de l’espace, à peine une scène érotico-suggestive, on est bien loin d’un blockbuster américain classique. Et pourtant, on ne s’ennuie pas une seconde (enfin, si, 3 secondes, à un moment, j’avoue, j’ai esquissé un vague soupir, bien vite oublié). Les scènes s’enchainent, le malaise monte et on se demande ce que la prochaine discussion entre India et son oncle va nous révéler.
Stoker, de Park Chan-wook, avec Mia Wasikowska, Matthew Goode et Nicole Kidman, en salle le 1er mai.
3 réponses à “[Critique ciné]Stoker”
Il mérite carrément son 9 8)
quand on lit le 1ere paragraphe on dirait un film tiré des jeux facebook trolololol
Bonjour, ce film intriguant vaut le coup pour la réalisation qui transcende une histoire somme toute assez classique. Et j’ai aimé la fin immorale. Bonne fin d’après-midi.