# Test PS3

Dark Souls

Ce test est pour toi, oui toi le gamer, vétéran de mille softs, pourfendeur de mille Bosses, toi qui à la simple mention du casual gaming ne peux s’empêcher de verser le long de sa barbe de trois jours des larmes amères, tout nostalgique des bons vieux Ghouls’n’Ghosts, Gradius ou autres Castlevania, regrettant ces heures d’arrachage de cheveux passées devant un boss secondaire récalcitrant. Voici, gamer invétéré, la dernière bête indomptable de notre ère vidéoludique: le japonais, le glauque, l’insolent [amazon_link id= »B0058UZQZG » target= »_blank » container= » » container_class= » » ]Dark Souls[/amazon_link]!

Dark Souls c’est avant tout une suite d’un RPG action à la 3ème personne, [amazon_link id= »B003KTMWEA » target= »_blank » container= » » container_class= » » ]Demon’s Souls[/amazon_link] avec son système de jeu poussé et surtout sa difficulté effroyable!

Venez visiter Lordran, si vous osez!

Dès l’introduction, on sent que les gars de From Software ont rassemblés bien plus de moyens pour Dark Souls, forts de la popularité de son prédécesseur. Exit les défilements d’artworks et bonjour à la bonne-grosse-cinématique-d’intro-qui-claque. L’univers est cohérent, fort d’une mythologie propre avec une kyrielle de personnages bizarres, de lieux insolites et de monstres féroces.

On a parfois l’impression d’évoluer dans une sorte de rêve bizarre (de ceux que vous faîtes après avoir ingurgité une assiette de choucroute) tant la direction artistique s’est lâchée. L’histoire nous met dans la peau d’une Carcasse, un être maudit immortel mais condamné à errer en quête d’un moyen de conjurer son mal et avant tout de préserver sa santé mentale. Un gagnant quoi.

Vous êtes amené à explorer les terres de Lordran, contrée désertée de ses habitants et arpentée par vos congénères, tous en quête d’un remède à leur malédiction. Dark Souls nous propose d’explorer un monde ouvert et cohérent où vous pouvez visiter tout ce que vous voyez!

Le gameplay

Le jeu est un « Try and Die », c’est à dire un jeu où la moindre de vos erreurs se solde par une mort brutale et surtout par un retour au début de la section à parcourir. Il est donc nécessaire d’être soit très réactif, soit de connaître par cœur le niveau afin d’en éviter les pièges sadiques. Et c’est sans compter sur l’IA très agressive, sur le bestiaire très varié où chaque monstre possède un style de combat spécifique et sur le boss qui vous attend à la fin du niveau. Le système de combat est plutôt simple à prendre en main mais regorge de subtilités: en fonction de l’action que vous effectuez (roulade, course, esquive) où de votre position (derrière un ennemi par exemple) l’effet de vos coups sera différent. Un grand panel de coups est donc dispo et il y a des armes pour tous les goûts. Combinez ça à de nombreuses stats augmentables librement et il est vraiment possible de créer son propre style de jeu avec ses propres techniques de combat. C’est très plaisant et plutôt rare dans un RPG japonais.

Le mode online

Dark Souls ne serait pas ce qu’il est sans son gameplay « online » si particulier. Il faut savoir que la mort est une composante importante du système de jeu. Votre personnage possède 2 états: celui de Carcasse sans fonctions particulières et la forme d’Humain qui peut être recouvrée par l’intermédiaire des checkpoints moyennant une certaine quantité d’Humanité (sorte de monnaie). Sans pour autant pouvoir être considéré comme un jeu online à proprement parlé, le jeu propose aux joueurs de s’entraider de plusieurs manières: vous pouvez voir sporadiquement les silhouettes d’autres joueurs parcourant la même zone que vous sans pouvoir interagir avec eux.

Vos compagnons d’infortune laissent également une trace de sang après leur trépas vous permettant, en la touchant, de voir une silhouette mimer les instants qui ont précédé leur mort. Il est également possible de laisser des messages sur le sol afin d’aider (ou de trahir) les autres joueurs. Bien plus amusant, vous pouvez, via l’utilisation de certains objets, rejoindre la session d’un autre joueur, soit pour l’aider, soit pour l’assassiner et récupérer son Humanité (en pourrissant sa journée au passage).

Quelques bémols quand même

Du point de vue artistique, les décors ne sont pas tous forcément originaux, mais il se dégage toujours une atmosphère particulière dans chaque environnement. Techniquement, ça se gâte. Certaines textures sont assez sales et les effets de lumière, bien que plutôt réussis, sont parfois trop prononcés et font briller le sol et les éléments de décors. Un petit point aussi sur les compositions musicales, malheureusement très en retrait (elles ne surviennent que dans certains environnements et pendant les combats contre les boss), mais pleines de charme. Coup de cœur pour les compositions vocales, qui pour moi sont comme la signature de la série.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=GuG4FZNnuBA[/youtube]

Note sur 10 8
J'ai adoré Dark Souls. Parti d'un concept plaisant et original, From Software a su développer ce qui manquait à son prédécesseur : un véritable univers. On a plus qu'un RPG hardcore, mais un véritable jeu d'aventure, à même de rejoindre les rangs des grands qui ont su rester dans le cœur des joueurs. La série suit un très bon chemin, et il me tarde d'en découvrir plus!
  • Gameplay aux petits oignons
  • Le jeu en ligne
  • Une direction artistique de qualité
  • C'est dur, certes, mais c'en est gratifiant
  • Un univers original
  • Les musiques, trop discrètes
  • Framerate de grand père asthmatique, quelques freezes
  • Le New Game +, un peu facile ?

à suivre

Commentaires

2 réponses à “[Test PS3] Dark Souls”

  1. Jenni dit :

    Moi j’ai essayé Demon’s Souls… enfin disons plutôt que j’ai tenté le 1er niveau un nombre incalculable de fois! Ce jeu est impossible!
    Dark Soul, j’ai pas osé l’essayer… (honte sur moi) 😉

  2. Malofes dit :

    Merci pout ton test, Demon’s Soul & Dark Souls sont deux jeux qui m’ont vraiment apporté une experience de jeu tres marquante (j’ai joué + de 100hrs chacun). J’ai vraiment scotché ces 2 titres malgrés de reels defaults (technique principalement).
    Ca change des titres bourrins, ou on fonce dans le tas sans se soucier des ses PV et des ennemis que l’on va rencontrer.
    La il faut avancer le bouclier en avant et faire gaffe aux zones d’ombres, aux objets tro pfacile sà récuperer, bref on est sur ses gardes.