Après Le miroir de Cassandre, Werber revient cette année dans un tout autre registre avec Le rire du Cyclope. Cette fois-ci nous sommes invités à suivre les deux journalistes, Lucrèce et Isidore, pour une enquête sur… le rire !
Un comique hyper connu : Le Cyclope, une mort brutale, une arme imparable et beaucoup d’humour !
L’humoriste Darius, dit le Cyclope, élu français le plus aimé des français, est retrouvé mort dans sa loge de l’Olympia le sourire aux lèvres. La jeune journaliste scientifique Lucrèce Nemrod se lance sur le sujet afin de trouver ce qu’il s’est réellement passé en espérant découvrir LE scoop qui fera décoller sa carrière. Elle fait appel à Isidore Katzenberg, un ancien journaliste bourru pour l’aider à découvrir les sombres mystères cachés derrière cette mort inattendue.
L’enquête des deux héros (déjà vus dans Le père de nos pères et L’ultime secret) les mènera loin dans les coulisses du rire. Ils en viendront à découvrir que faire rire n’est pas seulement un don naturel, c’est aussi le fruit d’un travail acharné et d’une éducation très stricte lié à des enjeux économiques énormes et que Darius n’était peut être pas aussi blanc comme neige qu’il le semblait. Et puis d’abord qu’est ce qu’il l’a tué ? Et c’est quoi la BQT ? Et la GLH, cette société secrète étrange ???
Leurs investigations les pousseront à étudier le mécanisme du rire dans sa globalité : l’histoire du rire depuis la création de la première blague, les différentes manières de faire rire, la chimie du rire ou ce qu’il provoque dans le corps humains mais aussi les bienfaits et les méfaits qu’il apporte, tout un programme !!
Rira bien qui rira le dernier !
Certains avaient reprochés à Werber de se répéter et de tourner en rond toujours autour des mêmes sujets. Voilà du neuf ! Même si les héros sont déjà apparus dans deux autres romans, je trouve que ce livre, qui explore le rire, apporte une touche de nouveauté et de fraicheur. L’histoire principale, entremêlée avec des blagues (choisies par les internautes fans de l’auteur) et l’histoire de l’humour dans l’humanité nous montre un Werber toujours plus surprenant qui nous emmène sur les pistes de l’étrange phénomène du rire. Alors préparez vos zygomatiques !
29 réponses à “[Critique Roman] Le rire du Cyclope de Bernard Werber”
Ah je suis un grand fan de Bernard Werber, j’ai d’ailleurs lu tous ses livres sauf le père de nos pères et l’ultime secret justement.. J’avais vu que le Rire du Cyclope était la suite des ces deux livres donc je ne l’ai pas acheté mais en fait l’histoire n’a rien à voir avec les deux autres si ce n’est les personnages qui reviennent ?
A noter qu’il reprend une idée qu’il avait écrit dans son recueil de nouvelles Paradis sur Mesure, trait pour trait (même système de recherche de l’origine des blagues…) Sinon, très bon roman que je conseille
Pour Blackwarrior, l’histoire reprend les deux personnages mais même si on en apprend plus sur leurs passés, on peut très bien lire le roman sans avoir lu les autres. Des références y sont certes faîtes, mais ayant lu ces romans il y a bien longtemps (à leurs sorties), je ne me rappelais pas de tout sur ces personnages et j’ai très bien pu lire le roman.
@Blackwarrior comme l’a très justement dit Genma: pas besoin d’avoir lu les 2 livres précédents avec Lucrèce et Isidore pour se régaler avec celui là. Seuls les personnages et certaines petites références à leur passé y sont faites mais ce livre là est quand même bien à part.
@Genma et Jenni: merci pour vos précisions, ce sera donc sans doute mon prochain livre de chevet 🙂
Super un Werber que je n’ai pas encore lu, en lisant ton résumé me suis dit que je l’avais déjà lu mais non en fait j’ai lu l’ultime secret ainsi que la nouvelle de paradis sur mesure avec ces francs maçons du rire qui font des duel. Sans aucun doute une de mes prochaines lectures.
J’ai lu Le rire du Cyclope sans avoir lu Le père de nos père et L’ultime secret et je trouve que c’est l’un des meilleurs livres que je n’ai jamais lu…
j’ai lu le rire du cyclope ainsi que tous les autres livres de bernard werber, et le je dois dire que je suis extrenement décue. j’avais suréstimé B.W ce livre est nulle en fait
on ne connait toujour pas la fameuse BQT et il y a plein de contradiction…. c’est un outrage de payer autant pour ce livre pourri
si il n’en est plus capable, B.W devrai arréter d’écrire!!!!!!!
Un livre sur le rire drôle et intéressant que j’ai dévoré et que je conseille à tout le monde : deux personnages principaux attachants, drôles et délicieusement imparfaits, une enquête criminelle et en prime une histoire d’amour… que demander de plus ?
@arami Ah, apparemment t’as pas DU TOUT apprécié ce roman! Moi j’ai trouvé que l’histoire tenait debout et que l’explication sur la BQT se suffisait à elle-même et puis finalement si tu ne veux pas payer autant pour un livre comme ça… faut attendre qu’il sorte en livre de poche 😉
Mais bon après chacun son avis et je n’ai pas d’actions chez Albin Michel 🙂
Je suis en cour de lecture du roman Le rire du Cyclope, je le trouve très réussi comme la plus part des Werber et j’adore les héros Lucrèce et Isidore. Dès que j’ai lus La trilogie des fourmis Bernard Werber est devenu mon auteur préféré. Le roman qui m’a le plus marqué est Le père de nos père sinon du fait que la mythologie grec ma toujours passionné La trilogie des Dieux m’a particulièrement plus.
salut moi perso j ais trouver que c un bon livre mais sa
vaut pas l ultime secret je trouve qu il y a trop de pub genre i
phone black berry et trop de flash back sur la vie des perso mais
sa rest un tres bon werber
J’étais fan de Bernard Werber quand il s’agissait des
l’épopée des thanatonautes, des fourmis, du papillon des étoiles,
du livre du voyage, etc… Une vraie de vraie fan. J’achète tous
ses livres à un prix exorbitant en me disant que je retrouverai
cette magie qui me faisait tant aimer ses lignes. Mais depuis
Paradis sur mesure, j’ai l’impression d’avoir affaire à une
littérature mercantile consentie et consentante, désespérément
moralisatrice, l’auteur semble sponsorisé par les grandes marques
(cf.commentaire précédent), et ponctue son histoire par des
références musicales qui veulent faire « in ». Grosse déception, le
rire du cyclope prend la poussière alors que j’étais auparavant
capable de lire un livre de Bernard Werber en une
après-midi…
Déçue. L’intrigue et les personnages sont bien menés, le tout bien ficelé. Mais alors, je suis particulièrement agacée par l’apparition de grandes marques toutes les 2/3 pages. En particulier l’Iphone. Au moindre pretexte, le protagoniste brandit l’appareil. A tel point que j’en suis à me demandé si Werber n’est pas sponsorisé par Apple. Si un jour, si je n’ai rien n’à faire je compterai le nombre d’allusions à ce smartphone…
bonsoir,en finissant cette semaine le rire du cyclope je constate que la machine werber a pris un autre sens,peut etre celle du commerce lucratif.le miroir de cassandre m a decu ,je ne l ai meme pas fini,j espere meme que ce n est pas werber lui meme qui l a ecrit.bref,le rire du cyclope c est comme il le dit a la fin de son livre « une sorte d histoire de la balle de tennis jaune »…600 pages et 22€ pour ca.
j ai aime le debut du livre mais j ai fini par saute des pages telement je m ennuyai a les lire (formation de la glh).
donc decu,il y a peu je lisais un werber en 1 journee comme le papillon des etoiles ou la trilogie des fourmis en 1 semaine….je ne resent plus la meme magie depuis les deux derniers rejetons.
je souhaite que cela revienne.
Moi aussi j’ai été particulièrement déçue par le rire de cyclope. Trop de redites… On a l’impression au fil des pages de se retrouver dans « le père de nos pères » … J’ai dévorée la trilogie des « fourmis » dans lesquels j’ai appris pleins de choses, passionnant! Les thanatonautes m’ont fait m’envoler, mais avec « le rire du cyclope » je me suis ennuyée, je suis redescendue sur terre… dommage!!!
@June @oldiz @Annette21 Bizarre que l’apparition régulière d’un smartphone dans le récit vous ait frappé. Pour ma part je ne l’avais que très peu remarquée! Mais finalement ça me semble assez logique que les héros soient équipés des téléphones dernière génération, après tout beaucoup de gens sont en permanence rivés sur leur iphone ou leur blackberry et c’est pas choquant qu’il en soient de même pour les journalistes du roman
Oui moi aussi ça m’a choqué qu’il cite autant les marques. Il aurait pu utiliser les termes « PDA » ou « agenda électronique » ou « smartphone » ou « téléphone portable », peu importe plutôt que de dire à chaque fois « blackberry » et « iphone ». Il cite aussi d’autres marques, mais ces 2 là sont les plus frappantes.
L’histoire à elle seule est bonne mais, j’aimerais bien décrire la frustration que j’ai eue lorsque tout en lisant ce livre, je m’apercevais que l’histoire était identique à la nouvelle dans « Paradis sur Mesure». June et plusieurs d’entre vous ont très bien résumé mon état d’âme où Werber n’est plus ce qu’il représentait pour moi lorsqu’il utilise des marques de commerce et des références à ces autres romans, je « décroche » tout simplement.
moi je ne l’ai pas lu au complet et c’est ca
Effectivement, le prochain livre portera sur le secret des écrivains pour écrire un livre très lucratif…Avec, bien sûr, l’art et la manière d’y insérer des plugs publicitaire!…
Bonjour à tous,
Je voulais acheter ce livre, mais après avoir été déçu par le miroir de Cassandre que j’ai trouvé surréaliste et pas crédible donc j’ai hésité ! Vu les commentaires je vais attendre qu’il sorte en livre de poche car pour le prix j’ai peur d’être encore déçu…
Merci pour vos avis
Werber a forcement du recevoir un ou plusieurs Iphone gratis tellement il le cite souvent! Mon premier Werber et j ai franchement du mal a le finir!! 5rire du cyclope)
Finalement fini ce bouquin!! En plus de faire reference 1 page sur 3 a son iphone, le livre est vraiment pas une reussite!! Trop long , trop previsible et pas franchement drole ou interessant. Moi qui voulait absolument lire les fourmis, je n’en ai plus tres envie……
Ha bah je suis content de tomber sur tous ces commentaires. Déjà que Cassandre (toujours les même thèmes), je ne comptais pas l’acheter, pour celui-ci, j’avais un peu d’espoir. Du coup, j’attendrai la sortie poche, au cas ou.
Mais il est clair que vous me faites peur avec toutes les allusions faites à son téléphone et d’autres marques (c’est comme tous ceux qui parlent de leur phone en citant sa marque. « Mon iphone ». Quand je parle de mon téléphone, je dis « mon téléphone » tout simplement. Normal quoi. Je ne pète pas plus haut que mon cul parce que j’ai un smartphone…)
Le précédent sortie en poche « Le mirroir de Cassandre » avait été pour moi une sacrée déception par contre celui-ci j’accroche bien (1/5ème de la fin)
Il reprend le thème d’une nouvelle qu’on trouvait dans un de ses recueils de nouvelles (me rappelle plus lequel)
Je déconseille vivement la lecture de ce pavé, qui, à mon humble avis, ne vaut pas un clou.
J’avais aimé Werber pour Les Fourmis (juste le premier épisode de la trilogie en fait, après ça part vraiment en n’importe quoi. Oui Bernard, on va vivre en harmonie avec les fourmis, ce sont nos égales. En plus on peut même leur parler grâce à un spectromètre de masse. C’est bien marrant deux minutes mais ensuite faut éteindre la sonnerie du réveil ).
Déjà, l’Ultime Secret, malgré un début accrocheur, m’avait fait aller de déception en déception. Mais la vraiment, on atteint le comble de l’inconsistance. Déjà je passe sur l’emploi du terme « comique » en lieu et place de « comédien » qui m’a exaspéré. Oui bien sûr, un « comique » (Darius en l’occurrence), c’est un mec qui monte sur scène et qui raconte des blagues (déguisé en clown, avec un cœur lumineux clignotant à la place de l’œil). Plein de gens bossent pour lui, sélectionnent des blagues. Lui les raconte, et c’est la personnalité préférée des français… Moui moui moui… En plus sa formation de « comique » incluait même de la jonglerie. Et pourquoi pas des tartes à la crème…
Je passe sur toutes les autres niaiseries, les gardes du corps en « costards roses », les matchs d’humour à mort, (les PRAUB) où des types rient à des blagues sur des « pingouins cocaïnomanes » (sisi…),sur les blondes, les homos, en sachant qu’ils ont un flingue pointé sur la tempe. Il y a aussi le misanthrope qui a des dauphins aux prénom des Beatles dans sa piscine. Le même misanthrope d’ailleurs qui laisse bien sagement deux ou trois fois sa « collaboratrice » se battre, sans intervenir, parce que la violence c’est mal m’voyez. Lui il a d’autres préoccupations, comme tenter de prévoir le futur de l’humanité, faire du yoga, boire du thé ou regarder les informations en coupant le son et en mettant de la musique classique…
Comme d’habitude, Bernard Werber veut passer pour le sage qui a réponse à tout, et qui pointe d’un doigt réprobateur, les faiblesses des humains, pauvres brebis égarées sur le chemin de l’élévation spirituelle. Non, la civilisation Maya ne s’est pas éteinte à cause de la mauvaise blague d’un astrologue, non Jeanne d’Arc n’a pas été victime d’une farce. Et non, il n’existe pas de blague qui tue. On se demande tout le long du livre d’ailleurs comment Werber va nous amener ça, la fameuse BQT, et l’on s’aperçoit qu’il s’agit d’une pauvre vanne, couplée à du gaz hilarant et d’autres gaz qui augmentent son effet (lesquels ? on a une explication pseudo scientifique d’une page et demie là dessus. Explication totalement invraisemblable d’ailleurs, bravo la rigueur scientifique…) Et donc c’est ce cocktail qui provoque l’arrêt cardiaque du lecteur. Voilà. En tout cas il a failli provoquer l’arrêt du mien par saturation de débilités. Ce livre en lui même est une gigantesque blague. La seule chose qui m’a poussée à le lire jusqu’à la fin est « Quand Lucrèce et Isidore vont ils finir par coucher ensemble ? » Voilà, petit coup de pouce pour ceux qui se posent la même question, c’est page 753 dans la collection Livre de Poche, Editions Albin Michel (a l’avant dernière page donc…)
Bonjour à tous! Je tiens à dire que je suis vraiment très déçue par ce roman, je suis déçue par le côté commercial, avec l’IPhone qui est cité une page sur deux!
De plus le thème du rire est très attractif mais la longueur du récit est pesant; autant les scènes en side-car sont rapides autant les scènes dans les phares sont d’une lenteur épouvantable!
De plus la fin me paraît bâclée car a contrario d’une vitesse étouffante et du coup on n’a absolument pas le temps de digérer cette fin!
Mais toujours fidèle a Weber 😉
@OrCuS
D’accord avec toi à 100%, ce livre ne tient pas la route deux secondes, et j’ai du mal à comprendre pourquoi on a laissé BW sortir ça comme ça… Non l histoire n est pas bien ficelée du tout ; toutes les semaines des gens ( on parle de dizaines de personnes ) assistent à des combats a mort, de blagues… mais de blagues pas drôle ( un genre de carambar sur les cocus ) et surtout, et c’est ce qui m’a le plus déçu, tres mal racontées. Le « comique » personnalité préférée des francais, fais rire tout le monde tous les soirs avec des blagues sur les belges, serieux Bernard, relis-toi ! Et bon sang ! Mais que fait la police ? Y a des morts à la pelle, personne les cherche ? Ils n’ont pas de boulot, de famille ? Ca plus les heros qui s’infiltrent partout avec un tournevis, d’ailleurs autant Lucrèce on peut accrocher, autant c’est quoi ce gros lâche de Isidore qui laisse tranquillement sa meuf se faire démonter par quatre gorille, pendant qu’il s’echappe vers la moto, pour en plus lui faire des reproches ! Désolé pour l’insulte mais Isidore est un connard, point. Je passerai sur les libertés prises avec l histoire n’étant pas historien, et renvoie l’auteur à sa conscience.
L’autre hypothèse étant que, traitant de l’humour, ce livre est une blague volontairement ratée afin d’expérimenter la sensation que ressent un comique qui ne fait pas rire, en étant un auteur qui ne captive pas.