# Test PS3

Fat Princess

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Il était une fois une princesse…

jeu.jpg« Il était une fois au Royaume de Titania, vivaient deux princesses qui mangeaient, mangeaient tellement de gâteaux qu’elles ne pouvaient plus s’arrêter. Et tant qu’elles ingurgitaient, elles grossissaient à vue d’oeil au point de ne plus voir leur propre nombril. Les rois, en bons pères, étaient désespérés de voir leur pauvre filles respectives s’empiffrer de la sorte. En cause, une malédiction venant d’un gâteau mangé par les deux princesses. »

Miroir, mon beau miroir, dis moi qui est la plus grosse?

fabrication.jpgSous ses airs d’enfant gâté, Fat Princess est un intelligent mélange de stratégie et d’actions en temps réel le tout enrobé par plein de bonnes choses. Le but du jeu est enfantin à l’image de son ambiance: deux royaumes s’affrontent pour récupérer leur princesse respective, l’une comme l’autre étant prisonnière du royaume ennemi. Vous incarnez un soldat aux ordres du roi et vous ferez tout ce qui est en votre pouvoir pour récupérer la douce princesse pour votre roi. Mais il vous faudra également maintenir à l’écart les troupes ennemis qui vont de leur côté chercher à récupérer aussi leur propre princesse.

tutorial.jpgPour vous aider dans votre tâche, vous aurez la possibilité d’incarner plusieurs corps de métier durant la partie: le travailleur qui aura pour tâche de récupérer des ressources naturelles (du bois, du minerai de fer) pour construire, réparer ou améliorer des constructions; le mage aux sortilèges, le prêtre guérisseur, le garde et son arc, le guerrier à l’épée tranchante. Chaque métier se voit attribué des points de vie en conséquence. Durant le jeu, les métiers pourront évoluer en classe grâce aux améliorations des infrastructures par le travailleur. Côté ci princesse, il faut penser à la nourrir constamment car celle – ci digère vite et a bon appétit: l’avantage de l’empiffrer ça l’alourdit fortement et diminue la possibilité de la voir s’enfuir dans les bras d’un soldat. Il vous faudra enfin aggrandir votre affluence sur le territoire ennemi en vous emparant des tourelles: celles-ci vous permettront ensuite de récupérer les différents matériaux nécessaires pour le travailleur, vous évitant d’insupportables aller/retour château.

I’m fat ! I’m fat! I’m fat!

geek.jpgDéveloppé par Titan Studio, Fat Princess est une sorte de gros bonbon acidulé, avec son lot de graphismes « kawai » aussi bien dans les cinématiques que dans l’esthétique des soldats que vous incarnez. Ne croyez pas pour autant que vous pourrez le proposer à votre gamin de cinq ans: non, car Fat Princess est bien gore par moment! A chaque tuerie, le soldat explose en gerbes de sang. Cette option peut être désactivé dans le menu mais cela fait perdre un peu du charme de Fat Princess pour le coup.

tourelle.jpgCôté bilan technique, le jeu est agréable visuellement et est dépourvu de toute fioriture: il a le mérite d’aller ainsi droit à l’essentiel et d’être praticable rapidement et aisément que ce soit en solo ou en ligne. Il vous est également possible de personnaliser votre soldat attitré: couleur de peau et des yeux, coiffures, vêtements, accessoires. En tout, six métiers sont disponibles dans le jeu, mais d’autres ajouts arriveront par la suite comme des nouveaux métiers. On appréciera également la diversité des décors et un mode online sans lag, le contraire aurait été étonnant devant la simplicité des graphismes.

J’AI FAIM !

mode_de_jeu.jpgNéanmoins, le jeu se révèle au bout de quelques heures assez répétitifs, surtout une fois que tous les métiers ont été « upgradés » (il n’y a qu’un seul rang d’amélioration par métier) et ne voit son intérêt relancer qu’en mode multi en ligne: la replay value en solo est quasi nulle. Les graphismes auraient pu être davantage détaillés même s’il s’agit d’un parti pris de son développeur. Les modes de jeu sont sympathiques (mode arène, missions) mais pas assez nombreux malgré tout. De même les musique, bien que sympathiques et mélodieuses, vous taperont sur les nerfs au bout de quelques heures. Enfin, le mode solo se boucle rapidement (12 chapitres seulement) car s’achève en trois petites heures, l’intérêt résidant dans les affrontements en ligne surtout.

Note sur 10 7
Fat Princess propose un challenge intéressant au doux tarif de 14,99€ sur le Playstation Store. Outre qu'il figure comme un excellent choix pour s'initier aux STR, les affrontements sont intenses et l'alchimie fun / stratégie s'avère payante puisqu'on passe en fin de compte de bons moments de rigolades: n'est-ce pas là l'essentiel? Ca se tape dessus dans tous les sens, les dialogues de nos valeureux soldats SD sont croustillants et les touches d'humour sont omniprésentes. A souligner une excellente voix-off et doublages qui collent à l'esprit d'ensemble dans sa version française. Une bonne surprises donc que ce petit jeu, disponible en téléchargement exclusivement sur le Playstation Store de la PS3 et prochainemnt pour la portable PSP. Et puis à ce prix là, pourquoi se priver?
  • L'ambiance mignon / gore
  • Un STR simple et accessible à tous
  • Le fun des affrontements
  • Une grosse princesse: ça change!
  • L'humour
  • Le prix raisonnable
  • Le mode solo trop court et trop simple
  • les modes de jeu un peu maigrichons
  • un petit côté répétitif
  • manque de variété côté musique
  • seulement une classe d'amélioration des soldats

à suivre

Commentaires

3 réponses à “[Test PS3] Fat Princess”

  1. praska dit :

    Superbe article, le jeu a l air un peu moins bien que je pensai mais je le testerai une fois rentre.

    Tu me fait peur a me dessiner partout

  2. ML dit :

    Je le trouve vraiment fun… c’est répétitif mais tout comme peu l’être un FPS pour moi…

  3. Jujumemess dit :

    Merci pour le test. 🙂

    Ce jeu me fait de l’œil depuis un petit moment :he:

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