# Test Exclu

Assassin’s Creed 4 – Black Flag

Assassin’s Creed 4 a subi de nombreux « leak » bien avant son annonce officielle. Fuites voulues pour provoquer le buzz , ou véritables erreurs dans la gestion de son personnel ? Le joueur lambda n’en saura jamais rien. Quoi qu’il en soit, cela a permis à la communauté d’assassins virtuels d’être véritablement surpris par le contexte historique de ce nouvel opus d’Assassin’s Creed : Les Caraïbes et ses pirates.

Nous avons eu l’occasion de tester le jeu exclusivité, et partageons avec vous nos impressions !

 

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Hissez les voiles moussaillons !

Alors qu’Ubisoft n’avait de cesse de tenter d’agrandir au maximum le terrain de jeu des précédents Assassin’s Creed, une solution s’est imposée d’elle même : « et si les joueurs pouvaient se balader dans un océan entier ? « . Concept un peu fou, mais soutenu par les principaux développeurs d’AC3, puisque ce dernier avait introduit dans son gameplay des batailles navales.

Vous voici donc dans un open world naval de toute beauté ! Voilà qui n’est pas banal dans un jeu où l’on doit assassiner des cibles de manière la plus discrète possible. Mais faisons fi du réalisme du difficile métier d’assassin, et concentrons nous sur le storytelling et ses conséquences ingame. Car Assassin’s Creed 4 Black Flag va vous faire découvrir un tout nouveau monde : celui de la piraterie du 18e siècle !

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Vous êtes Edward Kenway, grand-père de ce cher Ratonhnhaké, l’indien anglais d’AC3. Alors que vous galérez à survivre dans votre Angleterre profonde, l’appel soudain de l’aventure et de la richesse facile vous pousse jusqu’aux îles des Caraïbes. Région où il fait habituellement bon vivre en raison de son climat tropical, il faut toute fois faire attention en mer, puisqu’ici règnent les sanguinaires pirates, prêts à tout pour avoir le beurre, l’argent du beurre, et votre crémière ! (surtout ses fesses en fait.)

À peine arrivé à La Havane, vous voilà pris entre deux feux. Vous l’aurez devinez puisque nous sommes dans un Assassin’s Creed, il s’agit des Assassins et des Templiers. Edward Kenway choisi vite son camp, et doit s’imposer pour parvenir à faire grandir la communauté des Assassins afin de triompher des vils templiers. Mais la tâche n’est pas de tout repos, puisqu’il faut également gérer des conflits internes. Il fallait s’en douter, tenter de mettre d’accord et d’organiser des pirates aussi butés que Barbe Noire ou Calico Jack n’est pas chose aisée. Surtout que les pirates ont la fâcheuse habitude d’aller foutre la merde à Tortuga dès qu’ils ont quartier libre 😉 D’ailleurs, le duo Barbe Noire / Kenway fonctionne très bien tout au long de l’histoire, et rappelle d’un clin d’œil subtil la rivalité entre Jack et Barbossa dans Pirate des Caraïbes 😉

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Le mode solo de Black Flag est vraiment prenant et vous donne l’impression de réellement vous impliquer au sein de l’histoire de la piraterie du 18eme siècle. Hors de question de rester simple spectateur. Surtout quand il s’agit de mener l’assaut contre une cinquantaine de navires marchands pleins aux as ! L’aventure se boucle au bout d’une quarantaine d’heures de jeu, conséquence directe du temps passé en mer à bord de votre navire entre chaque mission, ou à fouiller à la jungle.

 

Un Open World Naval

Le monde d’Assassin’s Creed est d’une réussite sans nom ! Au-delà de la richesse du détail que présente l’intérieur des terres des différentes îles, c’est surtout en mer que cet épisode se démarque des ses aînés. Alors que AC1, AC2, AC2.1, AC2.2, AC2.5, AC2.5 alinéa 6 paragraphe 7, et AC3, vous offraient de belles balades à cheval (ou de la téléportation), AC4 vous oblige à vous mouiller pour chercher l’aventure !

C’est à la barre de votre fidèle Jackdraw et de sa proue en forme d’aigle que vous fendez les vagues entre chaque mission tout au long du mode histoire. Alors que cela aurait pu avoir un côté rébarbatif et lassant à la manière d’un Zelda Windwaker, les développeurs ont su se montrer malins et ont parsemé votre cap de moult obstacles. Qu’il s’agisse de pirates concurrents ou de navires templiers, les batailles navales sont nombreuses et diversifiées. Il faut même songer à prendre la fuite au début, car votre petit Jackdraw tout neuf ne peut pas rivaliser face aux énormes frégates ennemis. Surtout que leur IA est particulièrement bien développée et vous donne du fil à retordre. Va falloir potasser vos techniques d’approche et d’abordage !

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Il faut donc d’abord vous faire la main sur des proies plus faciles qui dépendent de votre réputation. En effet, alors que dans les précédents AC la réputation n’avait pour seule utilité que de servir de jauge de suspicion auprès des gardes, elle évolue dans Black Flag pour établir votre « profil de marin« . À vous de voir si vous préférez être un honnête marin ou bien le plus craint des pirates ! En fonction de cela, les rencontres en mers penchent plus vers un type d’adversaire en particulier. L’honnête marin attire plus facilement les pirates par exemple.

Attention à la météo également. Un tourbillon ou une vilaine tempête ont souvent eu raison de mon navire, ce qui m’a fait perdre pas mal d’argent en réparations. C’est assez rageant quand il me manquait vraiment peu pour avoir le klaxon tuning sur ma barre de navigation 🙁

 

Booty Shake !

Car oui ! chaque victoire en mer fait augmenter votre butin de pirate et vous permet d’investir dans des améliorations pour votre navire. Une coque renforcée pour résister aux boulets de canons ennemis ? Vous pouvez ! Alors qu’un grand mât plus haut vous donne la possibilité non seulement de déployer plus de voiles pour aller plus vite, mais également de repérer les autres navires de plus loin ! À moins que la meilleure défense ne soit l’attaque, et à ce moment là, une double rangée de canons latéraux et de proue vous assure un avantage certain ( attention, il faut souvent retourner au port faire le plein de munitions, et ça coûte cher ! )

Si vous n’êtes pas du genre vindicatif, sachez que vous pouvez également jouer profil bas en mer, et préférer l’exploration sous-marine pour piller des épaves. Il faut savoir que les galions espagnols remplis d’or poussent comme des petits pains au fond de l’océan, ce qui assurera des revenus constants. ( en plus, c’est exonéré d’impôts ! Au revoir l’ISF ! ) Sinon chasser la baleine vous laisse également arrondir vos fins de mois. Mais c’est assez gore 🙁 La Peta va encore gueuler !

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D’ailleurs, des rumeurs commencent à apparaître sur un DLC avec de nouveaux animaux à chasser, comme des orques, des phoques, ou même des créatures mythologiques comme des calmars géants ou le fameux Leedsichthys.

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Edward Kenway, pirate spé acrobatie

Ça ne vous a jamais étonné que tous les personnages d’Assassin’s Creed soient aussi agiles que des félins et aussi vifs que serpent ? Moi si, un peu. Surtout dans le cas de Edward Kenway. Comment un simple anglais peut-il devenir aussi bon acrobate ? C’est fou ! Mais bon, on ne va pas s’en plaindre, puisque cela nous donne la possibilité de crapahuter dans la jungle tropicale à la recherche de ruines pré-colombiennes et de leurs trésors cachés. La jungle est luxuriante et sa beauté n’a d’égal que sa profondeur et sa densité. Il faut bien surveiller votre carte pour ne pas passer à côté d’un temple à moitié enfoui sous terre ! Même si les voix des gardes anglais en faction sur place vous aiguillent pas mal.

Edward est aussi agile que ses ancêtres ou que son descendant, ce qui vous donne de nombreuses possibilités pour achever vos adversaires. Surtout quand on se bat avec 2 épées et 4 pistolets. Lors des affrontements, les combos sont fluides et les chorégraphies bien foutues. Tout le charme anglais au service du combat, c’est beau !

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Mais cette souplesse naturelle permet surtout à Edward de se déplacer de manière extraordinaire dans les filets des gréements des navires. C’est juste magnifique ! (Bien que des problèmes de collisions et d’autres bugs font retomber le personnage sur le pont alors qu’il aurait dû s’accrocher à tel ou tel cordage. C’est un peu pénible quand on meurt comme ça au bout de la 4eme fois..) Mais on pardonne tellement c’est cool. Une sorte de Spiderman du 18ème siècle !

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Terre en vue, capitaine !

Vous aviez détesté/adoré la gestion de troupes dans les AC précédents ? Mauvaise/bonne nouvelle, c’est de retour ! Comme je l’expliquais plus haut, Edward Kenway doit faire prospérer sa communauté de marins/pirates, et s’assurer que sa suprématie sur les Antilles est incontestées. À vous de micro-gérer chaque navire en expédition, pour accomplir diverses missions et gagner toujours plus d’argent. C’est bien entendu facultatif, et n’est là que pour prolonger la durée de vie du jeu. Si vraiment vous souhaitez jouer avec ça, vous en avez l’occasion à chaque fois que vous aller à terre pour accomplir une mission d’assassinat terrestre. Il suffit de vous rendre dans la taverne de la ville pour y retrouver vos hommes de mains (comprendre sbires assassins qui doit gagner de l’xp 😉 )

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Pour revenir aux missions d’assassinat terrestre, elles sont assez intéressantes, et vous donnent l’occasion de visiter les recoins de chacune des villes principales. La Havane est très folklorique alors que Nassau est un véritable coupe-gorge ! Logique, pour le repaire de Barbe Noire haha ! D’ailleurs la mission pour l’aider à devenir « Magistrat de la République des Corsaires » est très… drôle. En ce qui concerne la ville de Kingston en Jamaïque, profitez un max, car vous allez la détester au moment où la ville se retrouve inondée et qu’il faut aider cette ***** de PNJ. Pire. Mission. Ever.

Quoi qu’il en soit, ça fait vraiment du bien de quitter la mer quelques heures pour parcourir les villes. Ça dynamise un peu le rythme et évite que AC4 Black Flag ne devienne « Boat Simulator ». Même si ce sentiment de liberté une fois en mer est d’une rareté sans nom.

 

Technique

D’un point de vue technique, le jeu est un petit bijou. Nous n’avons pu tester le jeu que sur X360, mais ça en envoie déjà plein les yeux ! Tous les effets d’eau sont incroyablement bien réussis, et rivalisent de maîtrise avec l’aspect sauvage de la jungle. GG Ubisoft ! Dans le détail, les textures sont assez fines (bien que certaines soient carrément dégueulasses quand on s’arrête pour bien les regarder.) Le jeu est vraiment vivant, rempli de détails,les PNJ font moins PNJ que d’habitude. Je n’imagines même pas le nombre de lignes de dialogues !

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D’ailleurs en parlant de dialogues, l’éditeur a su tirer profit de son expérience, et propose un doublage exemplaire faisant intervenir différents accents. De quoi identifier tout de suite d’où vient tel ou tel personnage ! (Dans la version VO du moins…)

Bref, le jeu envoie déjà du lourd sur x360, à se demander pourquoi sortir une nouvelle console ? Ça promet vraiment pour la PS4 et la X720 !

Quand à la bande son, l’OST alterne entre morceaux épiques menés par les tambours et mélodies plus douces et tropicales avec des violons mixés aux instruments exotiques. Enfin, les chants de marins et de pirates, ils sont juste… on s’y croirait !

 

Conclusion

Que dire pour conclure ce test en profondeur d’Assassin’s Creed 4 ? Ubisoft a su faire la part des choses et a profité de son expérience des 6/7 épisodes précédents pour n’en garder (presque) que le meilleur ! Si un changement de cap aussi brutal au niveau de l’univers pouvait laisser planer le doute, nous voilà rassurer. Ubisoft a su faire preuve d’ingéniosité en articulant le développement du jeu entre un demi-douzaine de ses studios dont le talent n’est plus à démontrer. Le jeu est une tuerie et va hisser bien haut la barre lors de la sortie de la nouvelle générations de consoles.

Reste à savoir si les DRM et le besoin d’une connexion permanente seront toujours là pour empêcher les joueurs de pirater le jeu. C’est quand même ironique non ? Empêcher des gens de pirater un jeu de pirate. 

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Ce test est bien évidemment parodique et n’est que le fruit de mon imagination, puisque le jeu est encore en développement. Voyons ! Tu n’y as pas cru quand même ? 😉 Peut-être que chez VieDeGeek il y a beaucoup de fans de Docteur Who, mais la machine à voyage dans le temps n’existe pas hein en vrai 😀

 

Note sur 10 7
Ubisoft a fait le pari fou de balancer un assassin à la mer, là où il n'y a pas de toit pour sauter ni de foule pour se cacher. Il apparaît que ça fonctionne malgré tout et l'on prend plaisir à voguer de plage en plage entre deux missions.
  • L'open world naval de toute beauté La jungle incroyablement dense Le magique duo Barbe Noire / Kenway Jouer selon son style : agressif ou furtif Le doublage exemplaire (en VO)
  • Les batailles navales un peu lassantes en fin de jeu L'infecte mission d'inondation à Kingston !

à suivre

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Commentaires

5 réponses à “[Test Exclu] Assassin’s Creed 4 – Black Flag”

  1. Legolas dit :

    Ce faux test montre qu’on peut vraiment faire un test sans avoir touché au jeu, il suffit d’un peu d’imagination ! :mrgreen:

  2. De quoi remettre en doute la véracité de certains tests ? 😈 Ohhhh que tu es médisant Legolas 😉

  3. PhilouZ dit :

    Ah parce qu’il y a déjà eu des « vrais » test sur Vie de Geek et Legolas Gamer ? 😆 🙄

  4. yaouank dit :

    On s’en fout d’Assassin Creed. Les 30minutes de Beyond Good And Evil 2, ça donne quoi ?

  5. Yaouank > Le code DLC inclus n’était pas encore valide :/ Mystère total donc pour BGE2 !

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