Bien après la trilogie des Fourmis
Et vous que feriez-vous si vous pouviez voir le futur mais que personne ne vous croie ?
C’est à Paris que l’intrigue se passe. Dans un monde qui pourrait être le notre. Cassandre est une jeune femme à première vue tout à fait normale. Donc voilà on est à Paris avec une fille… ça pourrait être banal mais c’était sans compter sur l’imagination débordante de l’auteur !!
L’histoire débute dans l’orphelinat où l’héroïne est logée. Mais au milieu de toutes les autres filles, Cassandre est unique et dotée d’une capacité extraordinaire à voir le futur. Cela aurait pu la destiner à une grande carrière de cartomancienne ou de prophétesse des temps modernes auprès des plus puissants de ce monde avides de richesses et de pouvoirs. Mais non. Son pouvoir est seulement limité à la prédiction des attentats dans la capitale et, comble de l’ironie, quand elle exprime une de ces visions, personne ne la croit !
Mais pourquoi est-elle comme ça ? Et pourquoi ne peut-elle pas se souvenir de ce qu’était sa vie avant ses 13 ans ? Qui sont ses parents ? C’est en tentant de répondre à ces questions existentielles post-pubères que Cassandre va en apprendre d’avantage sur elle-même d’abord mais aussi et surtout sur l’avenir de l’humanité.
Qu’adviendrait-il si on polluait tout sur la Terre ? Que se passerait-il si le nombre d’habitant ne cessait d’augmenter ??
Disposer d’une conscience élargie, comme la demoiselle, est un lourd et merveilleux fardeau ! Accompagnée de ses acolytes vraiment hors normes, elle créera l’arbre de possible qui référence tous les futurs possibles (cet arbre est en lien avec la nouvelle L’Arbre des Possibles parue en 2002, arbredespossibles.com). L’arbre sera un outil précieux qui l’aidera a faire en sorte qu’un futur agréable ait la chance d’exister un jour (enfin si on est encore là après 2012 !).
8 réponses à “[Critique Roman] Le miroir de Cassandre – Bernard Werber”
Je suis un acharné, je lis tous les Bernard Werber, mais je ne sais toujours pas pourquoi, dernièrement il ne propose sincèrement rien de bien neuf. J’ai l’impression d’avoir lu celui là déjà dans le précédant. Et puis y’a pas mal de raccourci « a la Werber » on va dire qui sont un peu triste. Par contre c’est moi ou il n’avait pas le temps d’écrire une fin ?
Oui je comprends! Moi j’ai trouvé ce livre très sympa mais sur tous ceux que j’ai pu lire de Werber, c’est pas vraiment mon préféré!
@ML Lache un com : Disons que j’ai arrété de le lire sérieusement y’a bien longtemps, il tourne en rond le monsieur, autant son début était extraordinaire ( et je pense encore que les thanatonautes ou les fourmis sont cultes ) autant le reste ça manque d’originalité. Là, où les bons écrivains s’améliorent avec le temps je trouve que lui non, il viellit, son style aussi et ses raccourcis sont énérvant.
Après je n’ai pas lu celui-là par contre j’ai lu un peu tout le reste mais au chiottes ou entre deux vrais bouquins, comme un catalogue :p
Personnellement, quand je lis un livre de Werber, je ne le prends pas « seul », je le prends avec tout l’univers Werber.
En avoir lu d’autres permet des connexions entre les différentes réflexions qu’on s’est posé en les lisant, et sans en avoir lu, il nous est permis d’avoir tout autant de réflexions nouvelles ou simplement sous un autre angle.
Lire Le miroir de Cassandre c’était pour moi, alors que je n’avais pas ouvert un Werber depuis un baille, un rappel de tout ce à quoi j’ai pu pensé en lisant ses autres écrits, et en redécouvrant mes réflexions, les faire évoluer, leur faire une mise à jour.
@Kuyerakafey POur avoir la quasi-totalité de ce qu’i a pu écrire (y compris une des encyclopédie du savoir relatif et absolu…), je suis d’accord sur le fait que lire Werber c’est avant tout entrer dans un monde particulier. Il a son univers propre et donc forcément certaines choses y sont récurrentes et on peut se lasser, mais perso j’attends toujours avec impatience la sortie d’une nouvelle de ses histoires! LOL
@Pras Pour Werber, je dirais comme toi (fourmis…) + la bande-dessinée Exit, pas les autres qui sont des reprises de ses nouvelles. Dernièrement la trilogie sur les dieux était pas trop mal… sauf la fin encore une fois qui était assez pathétique je pense, et ça m’a tout gâché.
De Werber je n’ai lu que l’encyclopédie du savoir relatif et absolu …et ça m’avait bien plu : les axes envisagés et la longueur des sujets …idéal comme dit @Pras pour des bon petits moments.
Mais là, 630 pages sans gastro en vue …ce sera sans moi ! Pas fan du style… 😛
[…] Albin Michel, Troisième humanité est le dernier roman de Bernard Werber (Le rire du cyclope, Le miroir de Cassandre). Ce roman est le tout premier d’une nouvelle saga lancée par l’auteur avec cette fois […]